Relations UE-Turquie



 

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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

 

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Commentaires

 

À quelques jours de l’ouverture éventuelle d’un nouveau chapitre des négociations d’adhésion UE-Turquie (1), le sujet est remis en question, pour certains la réflexion va même plus loin, se demandant s’il ne faut pas mettre un terme à une adhésion qui ne cesse de poser des problèmes. Dans un premier temps, à défaut de consensus, la réunion n’abordera l’ouverture d’un nouveau chapitre, repoussée en octobre prochain.

 

Les dirigeants d’Ankara n’ont rien fait pour arrondir les angles, voire assouplir leurs comportements envers les manifestants, se permettant même
d’être discourtois envers l’Union européenne qui leurs en faisait reproche. Il n’y a que les optimistes invétérés pour s’en étonner.

 

Les européens de l’Ouest lorsqu’il s’agit du Proche ou du Moyen Orient, de l’Asie mineure ou du Caucase ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, c'est-à-dire leurs intérêts immédiats, quitte pour cela renverser des régimes au nom de la démocratie ou du droit. Si les notions de liberté et des droits de l’homme sont à peu près universelles, les valeurs des uns ne sont pas forcément celles des autres. Il faut croire que jouer aux apprentis sorciers en Irak avec des prétextes fallacieux ne leur a pas suffi ; ils remettent ça en Syrie.

 

Mais attention, il y a deux poids deux mesures, ce que l’on inflige aux ‘dictateurs’ du Moyen Orient, on ne l’applique aux roitelets et autres émirs du Golfe, dont les régimes sont pourtant loin d’être un modèle du genre. Les salamalecs occidentaux sont distribués avec parcimonie et à bon escient.

 

Ainsi vouloir absolument européaniser le digne successeur de l’empire ottoman est une vue de l’esprit, une vision idyllique de la future Union européenne. Ce n’est pas parce 5% de la population adhère aux idées et valeurs de l’UE que les 95% d’anatoliens vont le faire, ni parce que Constantinople est devenu Ankara que la mentalité des dirigeants ottomans  – kémalistes ou islamistes (modérés ?), a changé.

 

Comme l’a si bien fait remarquer Stefan Füle : ‘la démocratie ne se limite pas aux seules élections.’


 

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Traductions –revue de presse

 

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Relations UE-Turquie

 

Lundi, les ministres de l'Union européenne ont débattu sur l'opportunité de relancer les négociations d'adhésion avec la Turquie, vu que plusieurs pays soutiennent l'Allemagne qui indique que l’UE enverrait un mauvais signal, comme pour récompenser Ankara après la répression des manifestations. Manifestions dont le bilan actuel fait état de quatre morts et près de 7.500 blessés.

 

Suite aux objections de l'Allemagne, de l'Autriche, des Pays-Bas et de quelques autres, il est probable que

 



 

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APCE

 

Lundi, le ministre arménien des Affaires Etrangères, Edouard Nalbandian, a pris la parole à la session d'été de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe :

 

"L'une des principales priorités de la présidence du Comité des Ministres du Conseil de l'Europe par l'Arménie, est la lutte contre la discrimination raciale, la xénophobie et la haine. L’Arménie continuera

 


 

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Brève de Turquie

 

L'ambassadeur américain en Turquie, Francis Ricciardone, et son épouse, ont visité l'île Akhtamar et son église Sourp Khatch (Sainte Croix) sur le lac de Van.

 

Après son voyage, Ricciardone a partagé ses impressions avec les journalistes turcs. Il a souligné qu’

 

 
 
 
 
(1) : Etat d’avancement des négociations :

un en 2006 : chapitre 25 «science et recherche» ; cinq en 2007 : chapitre 18 «statistiques», chapitre 20 «politique d’entreprise et politique industrielle» et chapitre 32 «contrôle financier», chapitre 21 «réseaux transeuropéens» et chapitre 28 «protection des consommateurs et de la santé»; quatre en 2008 : chapitre 6 «droit des sociétés» et chapitre 7 «droit de la propriété intellectuelle», chapitre 10 «information et médias» et chapitre 28 «libre circulation des capitaux» ; deux en 2009 : chapitre 16 «taxation», chapitre 27 «environnement» ; un en 2010 : chapitre 12 «sécurité alimentaire, vétérinaire et phytosanitaire».

Soit 13 chapitres sur les 35 ont été ouverts et un seul refermé.

Seul le premier chapitre ouvert, «science et recherche» a été refermé. 8 chapitres ont été gelés, en décembre 2006, à titre de sanction par l’UE, à la suite du refus de la Turquie d’ouvrir ses ports et aéroports à Chypre comme elle devrait le faire en vertu de l’accord d’union douanière qu’elle a signé en 1995. Depuis juillet 2007, suite à l’élection de Nicolas Sarkozy, à la présidence de la République en France, 5 chapitres (dont 1 inclus dans les 8 précédemment gelés) sont bloqués, parce qu’ils impliquent inéluctablement l’adhésion pleine entière de la Turquie à laquelle Paris est opposé. 6 chapitres sont enfin sous la menace d’un blocage chypriote, depuis décembre 2009.

 

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Extrait de Radiolour, de PanArmenian et de News.am