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Traduction Gérard Merdjanian – commentaires
Bakou utilise toutes les ficelles possibles et imaginables pour arriver à ses fins, c'est-à-dire recouvrer son territoire de l'époque soviétique.
Aussi dépose-t-il des dossiers devant toutes les organisations internationales : APCE, PE, UE, AP-OSCE, OSCE, AG-ONU, CS-ONU …. Etant un pays musulman, l'Azerbaïdjan a obtenu l'appui de ses coreligionnaires de l'OCI. Toutefois, faire condamner l'Arménie par la plus grosse instance internationale, l'ONU, s'avère une opération plus difficile. D'autant plus difficile, qu'il existe depuis 1994 une entité propre spécialement affecté au problème du Karabakh : le Groupe de Minsk de l'OSCE, coprésidé par trois grandes puissances : Etats-Unis, Russie et France.
Voulant absolument atteindre son objectif, Bakou interprète les résolutions du Conseil de Sécurité selon ses désirs. Le Conseil de Sécurité n'a jamais demandé, dans ses quatre résolutions, (Cf Document CS-ONU, Ch.VIII p.355), une quelconque restitution de territoire mais a proposé de résoudre le problème par la négociation et sans recourir à la violence. Il a par contre insisté pour le retour des refugiés dans leur foyer, que ces réfugiés soient Azéris ou Arméniens.
Si le propos est louable, on voit mal des Arméniens revenir s'installer à Soumgaït ou des centaines d'Azéris s'installer à Chouchi.
***
*
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères russe a réaffirmé le soutien de Moscou au Groupe de Minsk de l'OSCE comme étant le format optimal pour le règlement du conflit du Karabakh.
Alexander Lukachevich commentait la déclaration du journaliste azerbaïdjanais stipulant que l'Arménie ne respectait pas la résolution du Conseil de Sécurité de l'ONU sur le Karabakh.
"Les résolutions de l'Assemblée générale de l''ONU sont de nature consultative. Le Groupe de Minsk de l'OSCE, plutôt que l'ONU, est une structure en charge du règlement conflit du Haut Karabakh. Maintenant, avec un conflit prolongé, on ne peut espérer des solutions rapides et faciles. Cependant, la Russie, avec les autres coprésidents [du Groupe de Minsk], s'efforcera au possible d'accélérer la finalisation des principes de règlement du conflit," a souligné le porte-parole.
*
* Le coin des politologues *
"La Turquie et son petit frère l'Azerbaïdjan essaient de tirer le maximum de la situation au Moyen-Orient. Ankara tente de souligner son importance dans la région," a déclaré le politologue Lévon Chirinian.
Son collègue Sergueï Chakariants a précisé que "ni la Turquie, ni l'Azerbaïdjan ne doivent attendre rien de sérieux. Ils sont engagés dans des manœuvres tactiques."
Au lendemain du discours de Mahmoud Abbas à l'ONU, le Vice-ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères, Araz Azimov, s'est précipité pour déclarer du même podium que son pays soutiendrait la Palestine à l'ONU. Un tel comportement de l'Azerbaïdjan est plutôt inattendu dans le contexte de réchauffement des relations entre Israël et l'Azerbaïdjan.
Pour Chirinian, c'est assez logique, vu que le petit frère de la Turquie ne pouvait pas se comporter d'une manière différente et d'ajouter : "La tension dans les relations turco-israéliennes se maintient, toutefois l'équilibre entre les deux pays sera restauré avec la médiation des Etats-Unis."
*
* Brève *
La 4ème session ordinaire de 2011 de l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe a débuté à Strasbourg.
(…)
Avant de clôturer la session le Vendredi 7, les Co-rapporteurs de la Commission de suivi sur le respect des obligations et engagements des Etats membres du Conseil de l'Europe présenteront le rapport sur ‘Le fonctionnement des institutions démocratiques en Arménie'.
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Extrait de la Radio Publique d'Arménie et de PanArmenian.net
Traduction Gérard Merdjanian – commentaires
Bakou utilise toutes les ficelles possibles et imaginables pour arriver à ses fins, c'est-à-dire recouvrer son territoire de l'époque soviétique.
Aussi dépose-t-il des dossiers devant toutes les organisations internationales : APCE, PE, UE, AP-OSCE, OSCE, AG-ONU, CS-ONU …. Etant un pays musulman, l'Azerbaïdjan a obtenu l'appui de ses coreligionnaires de l'OCI. Toutefois, faire condamner l'Arménie par la plus grosse instance internationale, l'ONU, s'avère une opération plus difficile. D'autant plus difficile, qu'il existe depuis 1994 une entité propre spécialement affecté au problème du Karabakh : le Groupe de Minsk de l'OSCE, coprésidé par trois grandes puissances : Etats-Unis, Russie et France.
Voulant absolument atteindre son objectif, Bakou interprète les résolutions du Conseil de Sécurité selon ses désirs. Le Conseil de Sécurité n'a jamais demandé, dans ses quatre résolutions, (Cf Document CS-ONU, Ch.VIII p.355), une quelconque restitution de territoire mais a proposé de résoudre le problème par la négociation et sans recourir à la violence. Il a par contre insisté pour le retour des refugiés dans leur foyer, que ces réfugiés soient Azéris ou Arméniens.
Si le propos est louable, on voit mal des Arméniens revenir s'installer à Soumgaït ou des centaines d'Azéris s'installer à Chouchi.
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Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères russe a réaffirmé le soutien de Moscou au Groupe de Minsk de l'OSCE comme étant le format optimal pour le règlement du conflit du Karabakh.
Alexander Lukachevich commentait la déclaration du journaliste azerbaïdjanais stipulant que l'Arménie ne respectait pas la résolution du Conseil de Sécurité de l'ONU sur le Karabakh.
"Les résolutions de l'Assemblée générale de l''ONU sont de nature consultative. Le Groupe de Minsk de l'OSCE, plutôt que l'ONU, est une structure en charge du règlement conflit du Haut Karabakh. Maintenant, avec un conflit prolongé, on ne peut espérer des solutions rapides et faciles. Cependant, la Russie, avec les autres coprésidents [du Groupe de Minsk], s'efforcera au possible d'accélérer la finalisation des principes de règlement du conflit," a souligné le porte-parole.
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* Le coin des politologues *
"La Turquie et son petit frère l'Azerbaïdjan essaient de tirer le maximum de la situation au Moyen-Orient. Ankara tente de souligner son importance dans la région," a déclaré le politologue Lévon Chirinian.
Son collègue Sergueï Chakariants a précisé que "ni la Turquie, ni l'Azerbaïdjan ne doivent attendre rien de sérieux. Ils sont engagés dans des manœuvres tactiques."
Au lendemain du discours de Mahmoud Abbas à l'ONU, le Vice-ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères, Araz Azimov, s'est précipité pour déclarer du même podium que son pays soutiendrait la Palestine à l'ONU. Un tel comportement de l'Azerbaïdjan est plutôt inattendu dans le contexte de réchauffement des relations entre Israël et l'Azerbaïdjan.
Pour Chirinian, c'est assez logique, vu que le petit frère de la Turquie ne pouvait pas se comporter d'une manière différente et d'ajouter : "La tension dans les relations turco-israéliennes se maintient, toutefois l'équilibre entre les deux pays sera restauré avec la médiation des Etats-Unis."
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* Brève *
La 4ème session ordinaire de 2011 de l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe a débuté à Strasbourg.
(…)
Avant de clôturer la session le Vendredi 7, les Co-rapporteurs de la Commission de suivi sur le respect des obligations et engagements des Etats membres du Conseil de l'Europe présenteront le rapport sur ‘Le fonctionnement des institutions démocratiques en Arménie'.
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Extrait de la Radio Publique d'Arménie et de PanArmenian.net