Traductions et
commentaires de Gérard Merdjanian
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Commentaires
Il ne faut grand-chose
pour que la Turquie monte sur ses grands chevaux. Parler du génocide arménien
dans un livre d’histoire est pour Ankara insupportable, même si le livre en question
est un manuel scolaire d’’un pays qui a reconnu que les massacres de masse
perpétrés contre ses sujets arméniens par l’empire ottoman durant la première
guerre mondiale était un génocide.
Par contre que dans
les livres scolaires turcs on dénigre les Arméniens de l’empire ottoman à
longueur de page, les faisant passer pour un peuple d’assassins, de révolutionnaires
voire de traitres à leur patrie, ne les choque pas.
Fidèles à leurs habitudes,
les dirigeants turcs voient avant tout la paille qui est dans l’œil de l’autre
mais jamais la poutre qui est dans le leur. Mais ils sont excusables car la
parabole est extraite de l’Evangile (Évangile
de Luc, 6, 41), livre plutôt méconnu en Turquie.
En principe chacun est
sensé balayer devant sa porte avant d’aller chez le voisin, mais comme leur Porte est Sublime, le ‘balai’
turc est essentiellement conçu pour faire le travail chez aux autres. C’est
dommage car depuis qu’ils ne s’en servent plus, c'est-à-dire depuis la chute de
l’empire ottoman, Dieu sait, pardon, Allah sait combien de ‘cadavres’ se
cachent sous les tonnes de poussières. Poussière qui a fini par les aveugler.
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Traductions – revue
de presse
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Projet de
loi sur la pénalisation du déni de génocide arménien
"La rencontre
avec le président François Hollande des représentants de la communauté
arménienne est prévue pour la mi-septembre. Le retard est du à la période estivale
ainsi qu’au calendrier chargé du président. Nous devons terminer de préparer un
document comprenant plusieurs dispositions se rapportant au nouveau projet de
pénalisation de la négation du génocide arménien," a déclaré
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Centenaire
du génocide arménien
Le Catholicos de la Grande Maison de Cilicie, Sa Sainteté Aram I, a annoncé la mise
en œuvre de trois projets propres au Liban dans le cadre de la préparation des
commémorations du 100e anniversaire du génocide arménien.
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Le Mouvement
Européen International et le conflit du Haut-Karabakh
Le Secrétaire général du Mouvement Européen International situé
à Bruxelles, Diogo Pinto, s’est appesanti
sur le conflit du Haut-Karabakh et sur les tensions existantes.
"Le conflit
du Haut-Karabakh est normalement considéré comme faisant partie des ‘conflits
gelés’, et ce qui semble conduire à la complaisance des citoyens et les
Institutions européens. Cependant,
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Haut-Karabakh :
La Russie maintient son cap
"Les parties en conflit pour le
Haut-Karabakh ont marqué des tendances à la compréhension. Ce différend ne peut
être résolu que par des moyens politiques et démocratiques. Nous croyons qu'il
est nécessaire de poursuivre les négociations et le dialogue, mais l'essentiel
dans ce processus est de rétablir la confiance. Il n'y a pas d'autre solution. D’où
la nécessité d'une participation plus active des intellectuels et personnalités
culturelles dans le processus," a déclaré
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Extrait de PanArmenian et de News.am