Traductions et
commentaires de Gérard Merdjanian
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Commentaires
Depuis que les
relations israélo-turques se sont envenimées, les relations israélo-arméniennes
se sont améliorées. Par ‘améliorées’ il faut comprendre un peu mieux que
nulles, vu que la chute de l’URSS n’a rien changé aux habitudes si ce n’est que
plusieurs chercheurs et intellectuels juifs – avec des figures emblématiques
comme les Profs. Israel Charny ou Yaïr Oron, ont commencé à soutenir la
principale revendication des Arméniens : La reconnaissance du génocide. Ces
personnes ont été suivies par des organisations juives notamment aux Etats-Unis
et en France et ce n’est que très récemment que des contacts ont été établis au
niveau gouvernemental.
Mais on est encore
loin de la normalité, d’autant qu’Israël ne cesse d’alimenter l’Azerbaïdjan
voisin en armement divers et variés, et
profite indirectement par Turquie interposée (moins maintenant) du pétrole de la Caspienne. Tel-Aviv pense que ce faisant, Bakou, - très pro-occidental et surtout pro-américain depuis la mise en service des ses pipe-lines et ayant un contentieux ethnique et territorial avec son voisin iranien-, lui apportera une certaine aide logistique en cas d’aggravation de la tension israélo-iranienne.
Alors quid des
Arméniens ? La communauté arménienne installée dans la vieille ville de
Jérusalem depuis plus de quinze siècles, notamment autour de sa cathédrale et
de son monastère patriarcal, est discrète sauf au moment de la procession de Pâques
lors de la cérémonie du "feu sacré" au Saint-Sépulcre, sur fond de
querelle de préséance entre prélats grecs-orthodoxes et arméniens. La
Communauté arménienne comme toutes les communautés vivant à Jérusalem-Est subit
depuis 1967 les aléas de l’administration israélienne quand ce ne sont pas les
crachats des ultra-orthodoxes juifs.
Par deux fois, la
reconnaissance du génocide a fait l’objet d’une proposition de loi à la Knesset.
La première en 2011 n’a pas dépassé le stade de la Commission culturelle, la
seconde débattue en séance plénière il y a quelques mois a été stoppée par le
gouvernement pour des raisons stratégiques vis-à-vis de la Turquie. Comme dans
nombre de pays, sa reconnaissance reste avant tout un acte essentiellement
politique, souvent utilisée comme une arme.
Pour la Turquie, dont
la sensibilité identitaire est à fleur de peau, toute allusion à cet événement
pourtant vieux d’un siècle, la met dans une rage folle. Que ce soit un petit ou
un grand pays, une petite puissance ou une grande, Ankara déploie systématiquement
le grand jeu en envoyant ses diplomates sur place et en menaçant le dit pays de
tous les maux, économiques et politiques. Fort heureusement tous ne cèdent pas
devant le courroux des Ottomans.
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Traductions – revue
de presse
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Relations
Arménie-Israël
Le ministre israélien des Affaires diasporiques, Yuli-Yoel Edelstein, est arrivé en
Arménie pour assister avec le ministre arménien de la Culture Hasmik Boghossian, à l’événement
marquant le 20e anniversaire de l’organisation représentant la petite
communauté juive du pays. Puis s’est entretenu avec Mme Boghossian.
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Assemblée
parlementaire du Conseil de l'Europe
La session d'automne de l'Assemblée parlementaire du Conseil
de l'Europe débutera le 1er Octobre à Strasbourg. Le site officiel de
l’APCE indique que les questions
concernant l’Arménie ne sont pas prévues sur l’ordre du jour. Par contre, un
rapport sur Azerbaïdjan devrait être présenté par les co-rapporteurs Messieurs Pedro
Agramunt Font De More et Joseph Debono Grech.
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Frontière
et ligne de contact arméno-azéries
Le ministre de la Défense de la RHK (Artsakh), le Lieutenant
général Movses Hagopian, a rencontré
mercredi le Représentant personnel du Président en exercice de l'OSCE,
l'Ambassadeur Andrzej Kasprzyk pour
discuter sur la situation actuelle sur la ligne de contact.
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Le coin des
experts
* Vahram
Ter-Mateossian
Le directeur de l'Institut des études orientales de
l'Académie nationale des sciences d’Arménie, Vahram
Ter-Mateossian, estime peu probable une intervention militaire turque pour
soutenir les rebelles dans le conflit syrien, si ce n’est pour poursuivre des
unités du PKK.
* Sergei Chakariants
"Il y a tous
les pré-requis pour qu’une nouvelle guerre éclate au Liban et par diffusion dans
d'autres pays du Moyen-Orient. La guerre au Moyen-Orient est inévitable,"
a déclaré le politologue Sergei Chakariants.
* Général Mark P.
Hertling
Dans son rapport publié dans la revue ‘Politique Etrangère’,
le commandant en chef de l'armée américaine en Europe, le Lieutenant-Général Mark P. Hertling a souligné le rôle de l'Arménie
dans le maintien de la sécurité en Afghanistan.
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Réponses
inter-politiciens
Le Vice-président de l'Assemblée nationale et porte-parole
du Parti Républicain, Edouard
Charmazanov, a commenté la déclaration du ministre des Affaires étrangères
turc, Ahmet Davutoglu, exhortant l’Arménie à mettre fin à "l'occupation" de 20% du territoire azerbaïdjanais, car
elle "compromet sérieusement le
développement de la région du Sud-Caucase."
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Extrait de
Armenialiberty, de PanArmenian, de Armenpress et de News.am