Syrie : Des ‘rebelles’ pas très syriens

 
 
Traductions et commentaires de Gérard Merdjanian
 
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Commentaires
 
Que l’on veuille arrêter les tueries de civils et les dizaines de morts quotidiens c’est tout à fait compréhensible et même fort louable. Mais, il y a manière et manière. Or, ce qui se déroule sous nos yeux ne ressemble plus du tout à une lutte de libération – droits de l’homme et démocratie, mais à une sale guerre contre le clan Assad menée par des forces islamistes étrangères appuyées par les Occidentaux, Etats-Unis en tête.
 
Chat échaudé craint l'eau froide’ dit-on, il faut croire que ce dicton n’a pas cours en politique. Après le fiasco de l’intervention des forces américano-anglaises en Irak sous un prétexte fallacieux inventé de toute pièce par l’équipe Bush (existence d’armes de destructions massives), voici maintenant le même scénario qui risque fort de se répéter en Syrie ; avec quelques variantes toutefois.
 


Le gouvernement syrien a menacé d’utiliser toutes les armes (et donc chimiques) en sa possession si son pays est attaqué par une ou des puissances étrangères. Ce dont les Occidentaux, France y compris, ont traduit par : ‘la Syrie va utiliser des armes chimiques contre sa population’ – allusion directe au dictateur irakien Saddam Hussein qui avait fait gazer tout un village kurde. Partant d’un postulat falsifié les Occidentaux se préparent à attaquer la Syrie. Les esprits chagrins diront que les Etats-Unis sont coutumiers du fait. Washington n’a-t-il pas aidé, avec un financement de l’Arabie Saoudite, dans les années 80 les moudjahidines afghans à combattre le régime de Kaboul mis en place par Moscou ? Lesquels une fois au pouvoir, se sont faits dépossédés par les Talibans. Quand on vous dit que l’histoire est une éternelle répétition ...
 
Ironie de l’histoire, François Hollande qui s’était engagé à retirer les troupes françaises d’Afghanistan, se prépare à se fourrer dans le guêpier syrien, pour aider in fine les islamistes de tous bords. On croit rêver !
 
Décidément la politique étrangère des socialistes laisse à désirer, on se souvient encore des propos tenus par le ministre en titre, Laurent Fabius, en Turquie lors de son périple régional et surtout son louvoiement sur la pénalisation du déni du génocide arménien.
 
En quelques décennies, la France est passée du stade de grande puissance à celui de moyenne puissance. A ce rythme, les agences de notation la classeront un jour en petite puissance. Sans doute un effet pervers de la normalité !
 
 
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Traductions – revue de presse
 
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Couverture médiatique partiale et fausse de la violence syrienne

Une religieuse qui a été supérieure dans un monastère syrien durant les 18 dernières années, indique que la couverture médiatique de la violence qui sévit dans ce pays a été
«partiale et fausse». C’est "un faux", déclare Mère Agnès Mariam de la Croix, qui "cache les atrocités commises au nom de la liberté et de la démocratie".

 


 

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Réponses inter-politiciens


Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a proposé de :

"tenir les négociations sur le conflit du Haut-Karabakh à Istanbul, tout comme d’ailleurs les discussions sur la Syrie ; car Ankara poursuit une politique de résolution des conflits régionaux, vu que la Turquie est devenue un chef de file dans la région."
 





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Restauration d’une église arménienne


Le clocher de l'église arménienne Saint Guiragos de Diyarbakir (Turquie) est de retour après 97 ans, doté d’une nouvelle cloche en bronze d’une centaine de kilos fabriquée en Russie. Elle sonnera lors de la cérémonie d’inauguration le 4 Novembre prochain.

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Le Projet TANAP est sur les rails


Le gazoduc Trans-Anatolie (TANAP), prévu pour transporter le gaz naturel azerbaïdjanais en Turquie, pourrait être un "argument de poids" dans les négociations d'adhésion Turquie-UE.




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Le génocide arménien aura droit au chapitre dans les manuels scolaires


Les manuels français d'histoire-géographie de l'enseignement secondaire comporteront un chapitre sur le génocide arménien selon le ministère de l'Education nationale.


 
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Des journalistes ciblés par une violente campagne de diffamation
 
Reporters sans frontières est vivement préoccupée par la campagne de diffamation visant ces derniers jours plusieurs journalistes de premier plan, dans le quotidien islamiste et nationaliste Yeni Akit (Nouvel accord) et sur son site web, habervaktim.com. Ali Bayramoglu, Cengiz Candar, Hasan Cemal et Yasemin Congar y sont violemment mis en cause, notamment du fait de leurs prises de position sur la question kurde. C’est également le cas de plusieurs personnalités politiques.
 
 
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Extrait de PanArmenian et de News.am