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Commentaires et Traductions Gérard Merdjanian
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Commentaires
Que les intentions du Premier ministre géorgien soient louables voire
sincères, pourquoi pas. Ce qui est sûr, c’est que sa politique diffère de celle
de son président et notamment sur les Alliances.
Autant Mikhaïl Saakachvili était
inféodé à l’Occident avec un fort désire de rejoindre l’OTAN, surtout depuis
2008 où pensant reprendre par la force les deux régions sécessionnistes (Abkhazie et Ossétie du Sud) il s’était retrouvé face à face avec l’armée russe avec le risque de voir son pays grandement envahi, autant Bidzina Ivanishvili (citoyen français) est prêt à composer avec Moscou, où il a passé plusieurs années et s’est enrichi.
Certes sa tâche – se rapprocher de Moscou tout en gardant comme
priorité les objectifs d’intégration dans l’OTAN et dans l’UE, sera plus
difficile que celle de l’Arménie qui tout en voulant partager un maximum de
valeurs avec l’UE, a des accords militaires et économiques avec la Russie dans
le cadre de la Communauté des Etats Indépendants et de l’Organisation
du Traité de Sécurité Collective.
Le travail du PM sera difficile surtout si Saakachvili se maintient au
pouvoir, ou du moins sa vision du pays. Si l’on ajoute à cela les accords
passés avec ses deux voisins, la Turquie et surtout l’Azerbaïdjan, il est clair
que les relations avec l’Arménie resteront ce qu’elles sont car on voit mal
comment Tbilissi, compte tenu de son gros contentieux avec Moscou, peut
soutenir Erevan dans son combat pour le Haut-Karabakh. C’est comme si Ankara se
faisait défenseur des droits de l’homme et des libertés.
Ce que l’on peut espérer au mieux, c’est que le gouvernement géorgien
ne génère pas de nouvelles difficultés aux marchandises de et vers l’Arménie
transitant par les ports de Poti ou Batoumi, ou par le poste frontière de Lars.
Quant aux Arméniens du Djavaghk, ils ne peuvent espérer tout au plus qu’une
amélioration de leur niveau de vie, trois raisons à cela : 1- Tbilissi ne
tient pas à voir se renouveler l’expérience de l’autonomie et encore moins d’une
sécession ; 2- c’est un levier supplémentaire contre l’Arménie en plus de
la pression sur le transit ; 3- Il n’est pas question de voir des
perturbations sur cet axe stratégique qui voit passer les pipe-lines venant de
Bakou et bientôt le chemin fer Bakou-Tbilissi-Kars. Axe sécurisé et étroitement
surveillé par les services turcs et azéris.
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Traductions –revue de presse
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Le Premier ministre géorgien, Bidzina Ivanishvili, a effectué une
visite officielle en Arménie où il a rencontré notamment le président Serge
Sarkissian, son homologue Tigrane Sarkissian. A l’issue des réunions, ila tenu
une conférence de presse commune.
Il a déclaré que lors de sa
campagne,
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OSCE 2013
S'adressant au Conseil permanent
de l'OSCE, le ministre des Affaires étrangères ukrainien, Leonid Kozhara, a annoncé
les priorités de son pays pour la présidence de l'Organisation pour 2013
et a promis l'engagement de son pays envers l'OSCE et à son concept de sécurité
globale et indivisible, fondée sur des principes et des engagements convenus. "L'OSCE «se distingue parmi les
organisations internationales» et reste
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Pas d’ouverture de frontière, même provisoire
La Turquie n'est pas favorable à
l'ouverture de sa frontière terrestre avec l'Arménie pour faciliter le passage
des Arméniens de Syrie, comme le suggérait une pétition sur le site officiel de
la Maison Blanche.
"La
Turquie fournit toutes sortes de facilités pour le transfert de l'aide
humanitaire envoyée par l'Arménie en Syrie pour les Arméniens," a
déclaré
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Rapport Freedom House 2013
L’organisation non-gouvernementale
Freedom House, qui mène des recherches
sur l'état actuel des droits politiques et des libertés civiles, a publié son
rapport annuel 2013, dans lequel le Haut-Karabakh a amélioré sa note, passant
de pays ‘non libre’ à ‘partiellement libre.’
Ce changement, selon le rapport
de l'organisation, est principalement du
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Extrait de PanArmenian et de News.am