Commentaires et
Traductions de Gérard Merdjanian
***
Commentaires
Les relations entre
l’Arménie et l’UE sont plutôt au beau fixe sur le plan économique, mais dès que
l’on aborde les domaines touchant aux droits de l’homme et aux libertés, le
ciel se charge de nuages. Certes ce n’est pas nouveau, et Erevan n’est pas
isolé dans ce cas. Le partenariat oriental de l’UE n’a pas encore donné tous
les résultats attendus.
Son voisin de l’Est
en fait voir toutes les couleurs aux
téméraires qui osent s’élever contre lui.
La différence, c’est que tout le monde connaît la nature du régime azerbaidjanais,
mais business obligeant on ferme les yeux, alors que l’Arménie qui essaie de se
donner un semblant de démocratie, reste prisonnière de ses démons du passé :
les oligarques. Les scandales au moment des élections, qu’elles soient
présidentielles ou législatives, ne manquent pas, attirant immanquablement les
reproches des organisations internationales – APCE et/ou OSCE-BIDDH.
Tout le monde en
convient, c’est aux parties elles-mêmes à trouver un compromis pour résoudre le
conflit du Karabakh, le groupe de Minsk limitant son action à faire des propositions
et/ou donner des pistes de solution. Bakou ne voulant pas absolument pas lâcher
un pouce du territoire hérité de Staline, la situation est bloquée et le
restera jusqu’au moment où le potentat azéri se sentant suffisamment fort lancera
ses troupes contre l’Arménie. Une inconnue toutefois, que la situation
régionale (Syrie ou Iran) subisse de très brusques changements. Une opportunité
qu’Ilham Aliev ne laissera pas passer.
Tant que l’UE et
les pays coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE fermeront les yeux sur les auteurs
des dérapages et des violations, se contentant d’émettre des vœux pieux et des
recommandations généralistes, le clan Aliev n’a rien à craindre ; et ce ne
sont pas les élections présidentielles d’Octobre qui changeront quoi que ce
soit à sa manière d’être. En attendant, Bruxelles travaille sur les aspects
sociaux et civils des deux populations, où les réticences sont moins grandes.
Un peu plus d’équité
ne ferait pas plus mal. Continuer à verser des subventions à l’Azerbaïdjan au
prorata du pays, indépendamment du fait que ce dernier engrange dix milliards
par an de bénéfices pétroliers et impose avec la Turquie le blocus de l’Arménie,
a quelque chose de choquant. La politique a ses raisons que la raison ne connaît
pas.
***
Traductions –
revue de presse
***
Dans le cadre de sa visite en
Belgique, le président de l'Assemblée Nationale arménienne, Hovig Abrahamian, a eu une série de
rencontre avec des responsables de l’UE.
La réunion avec le commissaire
européen à l'élargissement et la politique européenne de voisinage, Štefan Füle, a porté sur
***
OSCE
Le 10 Janvier, conformément à
l'accord conclu avec les autorités du Karabakh, la mission de l'OSCE a mené une
surveillance planifiée de la ligne de contact entre les forces armées de la
République du Haut-Karabakh et celles de l'Azerbaïdjan, près du village de
Seisulan, dans la région de Mardakert.
Côté RHK, la surveillance
***
Washington réitère sa position sur le conflit du Karabakh
"La
Russie est depuis longtemps un partenaire des États-Unis sur un certain nombre
de questions sur lesquelles nous pouvons travailler ensemble. Je pense que
notre approche générale reste à essayer de coopérer avec la Russie autant que
possible sur des questions aussi nombreuses que nous le pouvons, que nous
partageons, qu'il s'agisse de questions bilatérales, qu'il s'agisse de
***
Le coin des experts
"Il
n'y a aucune perspective d'amélioration des relations entre l'Iran et
l'Azerbaïdjan. Bien que les médias diffusent de l'information évitant de parler
de mesures anti-iraniennes, la partie azerbaïdjanaise évite de déclarer
ouvertement qu'elle mettra son territoire à disposition en cas d'opération
militaire contre l'Iran," a déclaré
***
*
Extrait de Radiolour, de PanArmenian et de News.am