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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
Est-elle possible ? Oui. Est-elle probable ? Non.
Indépendamment du fait que 2013 est une année d’élections
présidentielles en Arménie et en Azerbaïdjan, les discours prononcés et les
propos tenus par les uns et les autres devraient concourir sinon annoncer une
amélioration notable des tensions. Hélas, rien de telle, c’est une stagnation
dans les idées et une dégradation dans les actes.
En Arménie, on est dans la dernière ligne droite avant le premier tour,
et le candidat en tête des sondages c'est-à-dire
le président sortant a, dans
ses multiples discours et interviews, explicité le pourquoi des échecs
successifs du processus de négociation. Le refus catégorique des dirigeants
azéris de deux des trois principes de bases proposés par les coprésidents –
russe, américain et français, du groupe de Minsk de l’OSCE, en est la cause
principale. A noter que l’Arménie a très rapidement accepté les dits principes,
proposés pour la première fois en Novembre 2007 à Madrid lors du 15ème
Conseil des ministres de l’OSCE.
En Azerbaïdjan, la consigne est claire : Pas question de transiger
sur quoi que ce soit. Si les médiateurs internationaux se font pressants, il
faut lâcher du lest, entendez par là qu’il faut faire semblant d’étudier les
propositions, voire faire des contre-propositions, histoire de faire trainer
les négociations. Bien évidemment, il faut déclarer parallèlement, haut et fort
pour la galerie, que cette situation de ni-guerre ni-paix n’est plus
acceptable. Le but : inciter les Arméniens à céder du terrain, notamment
en restituant un ou deux districts et autant que faire se peut les pousser à
signer un préaccord global, en laissant dans un flou artistique le statut final
du Haut-Karabakh. En attendant, les achats d’armes se poursuivent, faisant fi
des traités signés sur les armes conventionnels en Europe. Comme la communauté
internationale est accaparée par le Moyen-Orient, Bakou a les coudées franches.
Pour prendre les devants et convaincre les hésitants, les pétrodollars sont là.
Le but ultime est atteindre un niveau d’armement suffisant afin de
reprendre l’Artsakh militairement, tout en espérant que le grand frère turc prêtera
main forte. Aliev sait pertinemment que ce n’est ni les Etats-Unis ni la France
qui enverront des hommes pour défendre l’Arménie. Quant à la Russie, c’est
beaucoup plus compliqué.
A partir de là, toute la propagande extérieure est faite pour
déstabiliser l’Arménie, saper son moral et torpiller son économie en maintenant
le double blocus actuel. Quand à la propagande intérieure, il faut dénigrer les
Arméniens, les faire passer pour des assassins sans foi ni loi en leur imputant
notamment le massacre de Khodjalou, bref diffuser des sentiments racistes et
xénophobes. Et gare si quelqu’un s’avise de dire le contraire, l’écrivain d'Akram
Aylisli vient d’en faire les frais ; un parti politique est même prêt à
payer pour qu’on lui rapporte une des oreilles de l’impertinent.
Et dire que la communauté internationale veut que l’Arménie fasse la
paix avec l’Azerbaïdjan !
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Traductions –revue de presse
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Azerbaïdjan
Les porte-paroles de l'Union
européenne, Catherine Ashton - Haut
Représentant pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, et
vice-présidente de la Commission européenne, et Štefan Füle - le commissaire pour l'Elargissement et à la Politique
de voisinage, ont fait la déclaration suivante :
"Le Haut Représentant et le
Commissaire sont inquiets de l’arrestation le 4 Février de
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Géorgie
Les mêmes porte-paroles de l’UE ont
déclaré à propos de la Géorgie :
"La Haute Représentante et le
Commissaire, sommes préoccupés par les signes de détérioration de l'accord de
partage du pouvoir entre les partis ‘Rêve géorgien’ et ‘Mouvement National Uni’
car les échanges
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Turquie
Le processus de dialogue initié
par le gouvernement turc entre le directeur de l'Agence Nationale de Renseignement
(MIT), Hakan Fidan, et le leader
emprisonné du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), Abdullah Öcalan, a commencé à avoir des répercussions positives à
la fois aux États-Unis et dans l'Union européenne.
Le président Barack Obama a
déclaré
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian et de News.am