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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
Comme prévu, le président sortant Serge Sarkissian emporte l’élection
présidentielle haut la main dès le premier tour. Avec comme conséquence
directe, le maintien de sa ligne politique, du moins pour la partie étrangère.
Ligne qu’il a développée à maintes reprises durant sa campagne.
Ce que la majorité des observateurs et des experts a déclaré risque
fort de se produire, à savoir :
pas d’évolutions à prévoir dans les relations
arméno-azerbaidjanaises ni dans celles avec Ankara. Si rien, ou si peu, ne se
passera sur un plan officiel et diplomatique, il est à prévoir, essentiellement
avec la Turquie, des changements sensibles dans la société civile, notamment
des intellectuels concernant le problème arménien, entendez par là, sur la réalité
du génocide. Déjà, nombre de députés et d’élus, en grande majorité Kurdes, ont
fait entendre leurs voix en faveur des Arméniens, l’assassinat planifié de
Hrant Dink servant souvent de caisse de résonance, notamment à l’étranger, à la
situation ghettoïsée des minorités non-musulmanes, en l’occurrence arménienne.
Et que fait la France envers les Arméniens et plus précisément envers l’Arménie ?
Pas grand-chose. Pire, le peu qu’elle fait, ne va pas du tout dans le sens de
ses promesses lors de la campagne électorale. On connaissait la position du
gouvernement et du président précédents, on connaît maintenant la position du
gouvernement et du président actuels : LAMENTABLE.
Que ce soit comme coprésident du groupe de Minsk de l’OSCE, dans lequel
elle brille par son coté ‘remorque’ face aux deux autres que sont la Russie et
les Etats-Unis, laissant l’UE faire des propositions à sa place. Que ce soit
comme hôte de l’Azerbaïdjan, accueillant le potentat-président Ilham Aliev et
inaugurant avec lui les Arts de l’Islam au Louvre. Que ce soit comme soutien indéfectible
de l’entrée de la Turquie dans l’UE, donnant le feu vert pour l’ouverture d’un
nouveau chapitre dans les négociations d’adhésion. Quant à la politique menée
au Caucase et au Moyen-Orient, il y a de grosses méconnaissances à combler. Le gouvernement
et le président commencent sérieusement à dérouter leurs compatriotes d’origine
arménienne, et je ne parle que de la politique étrangère.
Les dirigeants Turcs, qu’ils ottomans ou azéris, auraient tort de ne
pas en profiter.
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Traductions –revue de presse
Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, deTimes.am, de Armenpress et de Tert.am
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Analyse de la situation arménienne
L’élection présidentielle du 18
février est peu susceptible de conduire à des changements politiques importants
dans le pays, mais elle se produit au milieu d'un vaste changement stratégique
dans le Sud-Caucase. En raison d'un dégel politique en cours entre la Russie et
la Géorgie, l'économie arménienne pourrait avoir un coup de pouce pour une plus
grande intégration économique régionale, ce qui peut également réduire Erevan à
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Turquie
Le ministre des Affaires
étrangères arménien, Edouard Nalbandian, a reçu les journalistes représentant les principaux médias turcs, en
déplacement en Arménie dans le cadre d'un programme mis en œuvre par la
Fondation Hrant Dink.
Le ministre a présenté
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Département d’Etat des Etats-Unis
Le Département d'Etat américain
n'a pas encore décidé qui succèdera Robert Bradke comme coprésident américain
du Groupe de Minsk de l'OSCE.
"Le
Secrétaire d'Etat John Kerry traite
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Azerbaidjan
"Les
actions de Moscou visant à la résolution du conflit du Haut-Karabakh ne me
semblent pas convaincantes. Bien que la Russie reconnaisse officiellement
l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan, elle vise à prolonger le conflit
pour maintenir le contrôle de la région, " a déclaré le politologue
azéri,
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OSCE
Plus de 240 parlementaires venus
de 50 pays se réuniront les 21-22 Février à Vienne pour la session d'hiver de
l'Assemblée parlementaire de l'OSCE.
Les parlementaires débattront au
cours de la réunion de la crise en Syrie, du Mali, de la coopération
transfrontalière, de la liberté des médias.
Le 22 Février,
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Arménie-Géorgie
"L’Arménie
bénéficiera de l'ouverture de la section de chemin de fer Kars-Akhalkalaki. Bien
que l'Arménie ne soit pas impliquée dans le processus, l'Azerbaïdjan ne sera
pas en mesure d'interférer avec le transport des marchandises arméniennes à
travers la Géorgie, qui ouvriront de grands avantages économiques à l’Arménie,"
a déclaré l’expert des questions géorgiennes,
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de
Times.am, de Armenpress et de Tert.am