Relations Arménie-Azerbaïdjan


 

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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

 

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Commentaires

 

Le proverbe arabe ‘Les chiens aboient, la caravane passe’ colle parfaitement au comportement des dirigeants azerbaidjanais, à commencer par leur chef, Ilham Aliev.

 

Tous les observateurs et tous les acteurs, hormis Bakou, soutiennent la proposition des pays coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE, c'est-à-dire les trois principes de base. Monsieur Aliev et son clan n’en retiennent qu’un seul : L’intégrité territoriale. Mais même là, une divergence fondamentale
existe avec tous les autres.

 

L’intégrité territoriale telle que l’entend l’Azerbaïdjan est celle de la RSS d’Azerbaïdjan héritée de l’époque stalinienne, et non celle lors de la chute de l’URSS. Car le soviet de la région autonome du Haut-Karabakh avait demandé son rattachement à l’Arménie en début 1988, conformément à la constitution soviétique en vigueur, soit près de quatre ans avant la chute de l’URSS en décembre 1991. Entre-temps, Bakou avait lancé ses troupes sur le Haut-Karabakh et massacré nombre de civils arméniens.

 

Quant aux deux autres principes, - le droit à l’autodétermination des peuples se traduit chez le camarade dictateur par ‘grande autonomie’, - le non usage de la force ou de sa menace n’a pas d’équivalent dans langue turque azérie. D’où les centaines de violations hebdomadaires du cessez-le-feu de 1994. Violations que la mission d’observation de l’OSCE ne constate jamais, et pour cause, même un Azéri sait qu’il ne faut pas ouvrir le feu pendant ces quelques heures ! A quand des observations impromptues ?

 

Sans être un grand politologue, il est clair que négocier dans ces conditions ne signifie pas grand-chose. Le seul objectif du clan Aliev est de récupérer les territoires perdus, y compris le Haut-Karabakh. Or accepter l’offre des médiateurs signifie non seulement perdre le Haut-Karabakh mais également une partie des districts qui l’entoure. Une négociation implique forcément un compromis.

 

Donc, la stratégie du potentat consiste à faire trainer les pourparlers en longueur et profiter de ce laps de temps pour se surarmer auprès de la Turquie et d’Israël, vu que personne ne va aller vérifier s’il applique les termes du traité sur l’armement conventionnel en Europe. Car au final c’est par la force qu’il compte reprendre son ‘bien’, dès qu’il se sentira suffisamment fort.
 

 

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Traductions –revue de presse

 

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Arménie

 

·        Relations avec l’UE

 

Le ministre des Affaires étrangères arménien, Edouard Nalbandian, a reçu la délégation dirigée par Gunar Wiegand, directeur pour : la Russie, le partenariat oriental, l'Asie centrale, la coopération régionale et le Service européen d'action extérieure de l'OSCE, ainsi que  négociateur en chef de la partie européenne concernant l'accord d'association Arménie-UE.

 

Le ministre Nalbandian a indiqué que

 


 

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Groupe de Minsk de l’OSCE

 

Les coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE sont arrivés à Erevan le 21 Mars, où ils seront reçus par le président Serge Sarkissian et le ministre des Affaires étrangères, Edouard Nalbandian. Le ministre les avait préalablement rencontrés à Vienne le 3 Mars dernier.

 

Le maintien de la composition actuelle du Groupe de Minsk a été confirmé par le

 
 
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Azerbaïdjan

 

·        Ilham a tancé l’Arménie une nouvelle fois

 

Le 19 Mars à la fête du Novruz, le président Ilham Aliev a accusé l'Arménie d’avoir une position "non constructive" et les médiateurs "d’indécis" dans le règlement du conflit du Karabakh, insistant sur le fait qu’Erevan est intéressé par le maintien du statu quo. De plus, l'Azerbaïdjan devient plus fort d'année en année, alors que l'Arménie s'affaiblit en raison de

 
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Etats-Unis

 

Le député John Sarbanes dans son speech à la Chambre des Représentants a décrit le pardon de Safarov par Aliev comme un "affront direct à l'OTAN». Sarbanes a déclaré que les États-Unis doivent continuer à faire pression pour la résolution du conflit du Haut-Karabakh par les bons offices et les mécanismes des acteurs internationaux tels que

 


 

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Le coin des experts

 

·        Andranik Ispirian

 

"L'ouverture d’un vol direct Van-Erevan-Van vise à stimuler le tourisme, la promotion du pèlerinage en Arménie occidentale et le développement des liens d'affaires," a déclaré le turcologue Andranik Ispirian.

 

Toutefois, l’ouverture de la ligne ne devrait pas modifier la position d'Ankara sur le

 
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian et de News.am