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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
Le rideau est retombé avant même d’être levé. Que ce soit à Washington,
à Paris ou à Moscou, la messe est dite. Ni Barack Obama ni François Hollande ne
feront quoi que ce soit qui puisse irriter Ankara. Quant à Poutine, qui n’a que
faire de l’irritation éventuelle d’Erdogan, il a donné les garanties
nécessaires à Sarkissian, non sur
la reconnaissance du génocide dont il s’en
fiche comme d’une guigne, mais sur le soutien de la Russie si l’Arménie venait
à être malmenée, voire pire. Soutien que ni Washington ni Paris encore moins
l’UE ne feront, sinon moralement.
Le premier malgré l’insistance de Sénateurs et de Représentants ne
prononcera ou n’écrira le mot ‘génocide’ pour qualifier les événements
tragiques de 1915 ; pas plus le second n’inscrira sur l’agenda
parlementaire un projet de loi pénalisant le déni de génocide, la transcription
dans le droit français de la directive européenne sur le sujet, évitera toute
allusion au génocide des Arméniens.
Le premier, non seulement ne compte pas honorer sa parole envers la
communauté arménienne des Etats-Unis, mais envoie par la voix de son ministre
des Affaires étrangères, John Kerry, des messages clairs et précis à l’adresse
de la Turquie. Le réengagement d’Ankara dans la politique américaine, après
l’affaire turco-israélienne, a un prix dont les Arméniens font les frais. En
lieu et place d’employer le mot tant décrié et se mettre à dos la Turquie,
surtout par les temps qui courent, Washington fera tout au plus un geste sur
les aides accordées à l’Arménie et à l’Artsakh. Et si les Arméniens sont bien
sages, un petit pécule sera alloué à leurs compatriotes du Djavaghk et de
Syrie. La géopolitique américaine dans la région ne peut se permettre d’avoir
un grain de sable arménien dans ses rouages.
Quant au second, ballotté dans les sondages, prenant la crise de plein
fouet, essaie tant bien que mal de tenir un cap indécis et lointain. Aussi,
toute nouvelle économique agréable est bonne à prendre : - Un contrat avec
Ankara pour une commande de 117 Airbus (13,4 mds de $) ; - Un autre portant sur 22 mds de $ pour la
construction d’une centrale nucléaire à Sinop par le tandem Ereva/Mitsubishi
Heavy associé à GDF Suez. Il n’est pas besoin d’être grand clerc pour deviner
dans quel sens le cœur du gouvernement français va pencher entre ces contrats
et la pénalisation du déni turc.
Le temps n’est plus à appliquer des sanctions à la Turquie pour son
déni de justice à l’encontre des Arméniens. L’impasse dans laquelle se trouve
la ratification des protocoles arméno-turcs sur la normalisation de leurs
relations en est la preuve vivante. Seules les sociétés civiles, - ONG, médias
ou intellectuels, auront le poids et surtout l’audience nécessaire pour fléchir
la politique de la Turquie.
Le centenaire approche, sans doute la Turquie fera un geste. Mais
attention … un petit geste, surtout que l’on se s’attende pas à une
reconnaissance de son crime contre l’humanité et encore moins à une quelconque
réparation.
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Traductions –revue de presse
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Azerbaïdjan
Le gouvernement azerbaïdjanais a
annoncé vendredi qu'il fera appel à des instances internationales à la
préparation d’une demande de près de 300 milliards de dollars en compensation
pour ce qu'il considère comme des dégâts infligés à l'Azerbaïdjan par l'Arménie
dans le conflit du Haut-Karabakh.
Le directeur de l’agence
gouvernementale en charge des réfugiés et des personnes déplacées,
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Relations UE-Arménie
L’Union européenne et l'Arménie viennent
de signer un accord sur la réadmission des personnes en séjour irrégulier. Un
accord de facilitation des visas avec l'Arménie, ouvrant la voie pour faciliter
les déplacements et les contacts de peuple à peuple à travers l'Europe, avait
déjà été signé le 17 Décembre 2012.
"La
signature d'un accord de réadmission est une étape concrète dans les relations
UE-Arménie. La facilitation des visas et
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Relations Géorgie-Arménie
"La
question du génocide arménien ne sera jamais soulevée au Parlement géorgien. Cela
ne signifie pas, cependant, que nous devons reconnaître le génocide arménien.
Nous ne voulons pas créer une tension supplémentaire dans la région. Nous
voulons de bonnes relations avec l'Arménie et la Turquie. Il y a des questions
que nous devons éviter d'aborder," ont déclaré des représentants, anciens
et actuels, des autorités géorgiennes, en réponse à l'appel des organisations
arméniennes à reconnaître le génocide arménien.
Le député du Parti républicain, Levan Berdzenishvili, a déclaré de son
côté : "La Géorgie et
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Relations UE-Turquie
L’Assemblée générale du Parlement
européen a adopté jeudi le rapport d'étape sur la Turquie présentée par la
députée néerlandaise, membre du Parti populaire européen (Démocrates-chrétiens),
Ria Oomen-Ruijten.
Avant le vote, les législateurs
européens ont rejeté une proposition de modification du libellé du projet désignant
le PKK comme une «organisation terroriste». De même, un amendement
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Relations Turquie-Etats-Unis
Le Secrétaire d'Etat John Kerry a déclaré à la Commission
des Affaires étrangères du Congrès américain que la Turquie et les Etats-Unis
sont en étroite concertation pour résoudre les deux conflits - Chypre et le
Haut-Karabakh.
"Je
crois que la Turquie peut jouer un rôle constructif dans ces domaines. C'est
pourquoi
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Le coin des experts
"La
récente déclaration du Secrétaire d’Etat John Kerry, selon laquelle la Turquie
serait un acteur constructif dans le règlement des problèmes de Chypre et du
Haut-Karabakh, montre le niveau d’implication de la Turquie dans la politique
américaine au Moyen-Orient," a déclaré le turcologue Andranik Ispirian.
Il note que depuis sa nomination,
Kerry
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian et de News.am