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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
Les semaines et les mois passent, mais les progrès restent au point
mort. Rien d’étonnant à cela, les dirigeants tant côté arménien qu’azerbaidjanais
sont les mêmes, les pourvoyeurs de fonds et d’armes sont les mêmes, et les
grandes puissances ont autre chose à faire qu’à s’immiscer réellement dans la
résolution du conflit, laissant aux belligérants
le soin de régler leurs
problèmes.
Ils n’ont que faire des injustices révélées par l’éclatement de l’Union
soviétique, ce qui les intéresse avant tout c’est le business et plus
spécialement les fournitures énergétiques vers l’Occident. Donc, tant que la
guerre n’a pas éclaté, il n’y a pas urgence. Et tant pis si les actes sur le
terrain sont en contradiction avec les paroles des uns et des autres.
Ainsi les observateurs de l’OSCE sur les frontières Azerbaïdjan-Arménie
et Azerbaïdjan-RHK pourront poursuivre leur mission ad aeternam sans jamais relever
la moindre violation du cessez-le-feu tant qu’ils continueront à prévenir tout
le monde de leur passage. Les pourparlers sur un règlement pacifique du conflit
du Haut-Karabakh vont aussi continuer de la sorte tant que le potentat de Bakou
voudra tout, sans rien céder à son interlocuteur, et notamment refuser les
propositions des médiateurs internationaux, basées sur les principes de Madrid
et l’acte final d’Helsinki.
Bref, on ne se dirige pas vers un règlement pacifique du conflit mais
vers un règlement de comptes. Les dirigeants azéris ont maintes et maintes déclaré
vouloir reprendre par la force si nécessaire ce qu’ils considèrent comme leurs
biens. Sinon pourquoi dépenser des milliards en armements dont un grand nombre
offensifs, alors que le niveau de vie de la population du pays stagne depuis
des années. Quant aux réfugiés, leur situation est artificiellement maintenue
en l’état pour faire pression sur organisations internationales et arracher au
passage quelques subsides.
Le malheur, c’est qu’ils entrainent dans leur vision manichéenne les
voisins de l’Arménie.
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Traductions –revue de presse
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Du conflit arméno-azéri
"Il
est grand temps pour l'Azerbaïdjan de cesser de créer de nouvelles lignes de
démarcation. Il est naturel que le ministre des Affaires étrangères du pays
guidé par l'idéologie anti-démocratique, ne comprenne pas que l'amitié avec
quelqu'un contre quelqu'un d'autre est à courte vue dans le monde contemporain.
Aussi, l'Azerbaïdjan
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Vol Erevan-Van
Sur injonction de Bakou, Ankara a
décidé d’annuler les vols Erevan-Van
"Le
vol entre Erevan-Van n'a pas d'objectifs politiques mais les autorités turques
ont tenté de le politiser. En l’annulant, les autorités turques ont tenté
d'exercer une fois encore une pression politique sur l'Arménie, [et] avec
l'intention
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Relations Israël-Turquie
L’écrivain conservateur turc Ismet Ozel a écrit un article consacré aux
récentes excuses choquantes d'Israël à la Turquie concernant le raid israélien
sur le navire turc à destination de Gaza, "Mavi Marmara".
Dans son article, Ozel attire
l'attention sur le fait
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Le coin des experts
"Le
Sud-Caucase est une région importante, et qui intéresse grandement les États-Unis et la Russie",
a déclaré le directeur du programme Russie et Eurasie de la Fondation Carnegie pour
la Paix Internationale, James Collins.
"Les
intérêts des Etats-Unis et de la Russie ne
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Extrait de Armenialiberty, de Radiolour, de PanArmenian et de News.am