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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
On a beau dire, si le conflit du Karabakh n’existait pas, les
dirigeants azéris seraient bien malheureux, à commencer par le premier d’entre
eux, le Zorro des temps modernes : Ilham Aliev. C’est du pain béni pour ce
potentat, car : pas de conflit, pas de réélection. Vous ne pensez tout de
même pas que sa réélection sera le fait de son respect de la démocratie, des
droits de l’homme et des libertés en générale ?
Dis-moi comment tu t’assieds et je dirais qui tu es !
Chez l’illuminé de la
Caspienne le ramage suit le plumage. Les derniers propos tenus devant ses
ministres (Cf. article ci-après) en disent long sur l’état d’esprit du
personnage. Car si l’on peut comprendre qu’en vue des prochaines élections
présidentielles d’octobre, il veuille se faire mousser devant la population
dans ses discours de campagne électorale, on comprend nettement moins qu’il le
fasse devant un aréopage politique qui lui est tout acquis. Sauf bien
évidemment si cela reflète le fond de sa pensée et ses désirs inassouvis.
Comme on le sait, il n’a que faire des propositions des médiateurs, ou
plus exactement de toutes de celles qui ne vont pas dans le sens de sa vision
personnelle de la résolution du conflit, à savoir : l’intégrité de son
territoire (c'est-à-dire RSS d’’Azerbaidjan) accompagnée du retrait total des
troupes arméniennes et pourquoi pas des Karabakhis eux-mêmes. Et les
organisations internationales appellent cela des ‘négociations’.
Je pensais que le verbe ‘négocier’ signifiait la même chose dans toutes
les langues. Il faut croire que non, en turc (ottoman ou azéri) cela
signifie : Je signe tout ce que vous voulez (accord de cessez-le-feu ou
protocoles de normalisation), mais je ne retiens que ce qui me convient, voire
j’en donne une interprétation différente le cas échéant ; en d’autres
termes signer un document n’implique pas adhérer à l’esprit.
Et c’est avec ce genre d’individus que les Occidentaux sont obligés de
composer ("l’argent n’a pas d’odeur" disait Vespasien), quand aux Arméniens cela devient titanesque quand
l’interlocuteur est la Turquie ou l’Azerbaïdjan (une nation deux Etats).
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Traductions –revue de presse
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Azerbaïdjan
"Avec
tous les efforts politiques et diplomatiques, la puissance militaire de
l'Azerbaïdjan va jouer un rôle clé dans la résolution du conflit du
Haut-Karabakh. Nous pouvons parler n'importe quelle langue à notre ennemi. Avec
le matériel acquis, nous sommes en mesure de détruire n'importe quel point
de l’ennemi", a déclaré le
Président Ilham Aliev devant la
session de son Conseil des ministres.
Parlant de la parade militaire
qui s'est tenue à Bakou le 26 Juin dernier, le Président a indiqué :
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Carte postale du Karabakh
Des tirs de snipers, des champs
de mines, des villes fantômes : perché dangereusement sur le sommet du conflit,
le Haut-Karabakh ne sembler pas être la destination de vacances idéale.
Maintenant, cependant, un nombre croissant de touristes étrangers choisissent
de se rendre au Karabakh, disant qu'ils voient un côté différent de son image
ravagé par la guerre.
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Le coin des experts
"L'Azerbaïdjan
viole depuis plusieurs années le Traité sur les forces armées conventionnelles
en Europe (FCE). Bakou est le 5ème dans la liste des Etats qui ont acheté des
armes en provenance de Russie, et encore tout récemment à hauteur de plus d’un
milliard de dollars," a déclaré
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de
Tert.am et d’AzadArtsakh