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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
Amnesty International vient de publier son Rapport 2013 sur la
situation des droits humains à travers le monde. A l’inverse d’autres ONG
travaillant dans le domaine des libertés (RSF, Human Rights Watch, …) AI ne
publie pas de classement, toutefois on peut comparer les pays entre eux en se
basant sur le nombre de critères abordés, et bien évidemment sur l’évolution
d’une année sur l’autre.
L’Arménie, bien qu’elle lui reste encore du chemin à parcourir pour éradiquer
les séquelles postsoviétiques et adhérer complètement aux valeurs démocratiques,
est la mieux lotie en comparaison de
ses voisins immédiats (Cf. tableau comparatif).
Vous trouverez ci-après les commentaires détaillés fournis par Amnesty
International sur l’Arménie et ses deux antagonistes régionaux que sont l’Azerbaïdjan
et la Turquie. Je me suis permis d’ajouter dans le tableau comparatif la
Géorgie et la Russie ; la première parce qu’elle fait partie du
Sud-Caucase et désire ardemment adhérer à l’UE et à l’OTAN, la seconde parce qu’elle
est le maître à penser des dirigeants arméniens.
Vous remarquerez au passage que le pays le plus mal ‘noté’ - bien que
cela ne soit une surprise pour personne, est celui qui négocie depuis 2005 son
adhésion à l’Union européenne. Toutefois, la Turquie a une circonstance
atténuante(?) et une tache indélébile : elle est la fidèle héritière du
gouvernement ottoman Jeunes Turcs, auteur du premier génocide du 20ème
siècle. Alors les notions de Libertés et de Droits de l’homme …
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Traductions –revue de presse
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Amnesty International - Rapport 2013
L’opinion publique se montrait
hostile à tout ce qui était perçu comme relevant d’un manque de patriotisme.
Les conditions de détention étaient signalées comme constituant de fait un
traitement inhumain.
Contexte
Le Parti républicain, mouvement
du président de la République, Serge Sarkissian, a remporté les élections
législatives du 6 mai. La liberté d’expression, de réunion et de déplacement a
été généralement respectée dans le contexte de cette consultation, mais les
observateurs ont dénoncé de nombreux achats de voix, ainsi que des cas de
pressions exercées sur les électeurs.
Contexte
Le gouvernement a continué de
menacer et d’emprisonner les personnes et les groupes qui critiquaient son
action. Des manifestations pacifiques ont été interdites dans le centre de
Bakou et plusieurs rassemblements non violents ont été dispersés avec une force
excessive par la police. La torture était apparemment une pratique courante,
notamment pendant la garde à vue.
Contexte
La liberté d’expression restait
soumise à des restrictions, même si des réformes législatives – d’ampleur
limitée – ont été adoptées en la matière. La police a eu recours à une force
excessive pour disperser des manifestations pacifiques. Les enquêtes et les
poursuites sur des cas présumés d’atteintes aux droits humains imputables à des
agents de l’État manquaient de rigueur. Les procédures engagées au titre des
lois antiterroristes ne répondaient toujours pas aux normes d’équité des
procès. Des civils ont trouvé la mort dans des attentats à l’explosif. Aucune
avancée n’a été enregistrée en matière de reconnaissance du droit à l’objection
de conscience, et rien n’a été fait pour remédier aux discriminations fondées
sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre. Près de 150 000 Syriens
avaient
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Le coin des experts et des observateurs
"Le
voyage du président Vladimir Poutine à Bakou n’avait rien, ou presque rien, à
voir avec l’Arménie. Le président sortant Ilham Aliev sera très certainement élu
pour la troisième fois, aussi il sera intéressant de voir le pourcentage des
votes. Si cela fonctionne selon le style azerbaïdjanais ‘normal’, il sera élu
avec 120% des voix," a déclaré le directeur de l'Institut Caucase, Alexandre Iskandarian.
Se référant à la
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Extrait de PanArmenian, de News.am et de Panorama.am