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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
Les Etats-Unis et la France ont depuis longtemps refilé la ‘patate
chaude’ Haut-Karabakh à la Russie, les premiers pour des raisons géopolitiques
évidentes et la patrie des droits de l’homme pour des raisons euro-économiques
additionnées d’une méconnaissance du sujet et du Moyen-Orient en générale.
Quant à Moscou, Poutine n’est pas Medvedev et donc pas de réunion
trilatérale ; l’Arménie est son vassal politique qu’il saupoudre (aux yeux ?)
d’OTSC(1) ; l’Azerbaïdjan son partenaire économique tenu avec
quelques contrats juteux.
Le poids des médiateurs n’est que superficiel, vu que leur rôle se
limite à faire des propositions et que c’est aux deux antagonistes de
négocier,
c'est-à-dire de faire des compromis. Or pour Ilham Aliev le seul compromis c’est
l’intégrité de son territoire - l’Azerbaïdjan versus 1987, territoire non sécable
et donc élément non négociable. Le droit à l’autodétermination des peuples va à
l’encontre de l’intégrité territoriale (sic).
Sachant que les grandes puissances ne bougeront pas, la solution de
facilité pour Bakou c’est de harceler les Arméniens jusqu’à ce qu’ils cèdent,
les provoquer sans toutefois dépasser la ligne rouge. D’abord et surtout sur le
plan économique avec le maintien du blocus par son mentor la Turquie, mais
également par des violations permanentes du cessez-le-feu le long de sa
frontière avec l’Arménie et plus encore à la ligne de contact avec la RHK,
espérant secrètement que ces provocations pousseront l’adversaire à la faute, et
lui donneront ainsi l’occasion d’utiliser son arsenal militaire acheté à coup
de milliards.
Avec l’arrivée de l’américain James Warlick comme nouveau coprésident
dans le groupe de Minsk de l’OSCE, le rythme des rencontres s’est accéléré. De
là à dire que la situation figée va se débloquer, c’est aller vite en besogne
même si les deux présidents, arménien et azéri, vont probablement se
rencontrer. Sans doute pour se dire en face ce qu’ils exposent dans les
organisations internationales ; insuffisant pour progresser.
Comme l’avait déclaré l’ancien coprésident français, Bernard Fassier : "les
médiateurs sont là avant tout pour éviter que la guerre reprenne."
(1) : Organisation du Traité de Sécurité Collective
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Traductions – revue de presse
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Le Groupe de Minsk de
l’OSCE
"Washington
espère de nouveaux efforts et de la confiance dans les négociations de
règlement de conflit du Karabakh," a
déclaré le coprésident américain du Groupe de Minsk de l'OSCE.
Comme l’a indiqué James Warlick, le but de son activité consiste à aider les personnes et les gouvernements des deux pays à prendre des décisions susceptibles de promouvoir une paix durable dans la région.
Selon le coprésident,
Suite
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Philippe
Lefort en Arménie
Après Edouard Nalbandian, ce fut le tour du président Serge Sarkissian de recevoir le représentant spécial de l'UE pour le Caucase du Sud et la crise en Géorgie.
Les discussions ont porté sur les relations Arménie-UE, sur les réformes mises en œuvre en Arménie avec le soutien de l'UE, sur les développements régionaux, ainsi que
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ONU
Le Représentant
permanent de l'Arménie auprès de l'ONU, l'Ambassadeur Karen Nazarian a pris la parole dans le cadre de la 68e session de
l'Assemblée générale de l'ONU sur «Les
Mesures de confiance à mettre en œuvre à l'échelon régional».
Notant que ces mesures sont un élément important pour établir et maintenir la paix et la sécurité internationales, l'Ambassadeur a évoqué
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Partenariat oriental de l’UE
Le texte final de la déclaration devra être approuvé par les chefs de gouvernement des Etats membres de l'UE - ainsi que des représentants de l'Arménie, l’Azerbaïdjan, la Biélorussie, la Géorgie, la Moldavie et l'Ukraine – au sommet du Partenariat oriental dans la capitale lituanienne les 28-29 Novembre. Il devra servir à la fois de modèle de ce qui a été réalisé jusqu'à présent, et ce qui est attendu avant le prochain sommet en 2015.
Ainsi, le projet actuel stipule :
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Le mémorial de Genève
La municipalité de Genève est déterminée à donner suite à la construction du mémorial des victimes du génocide arménien.
La décision de construire les ‘lampes de mémoire’ réalisé par Melik Ohanian a été adoptée en 2011. Comme l’ambassadeur d'Arménie en Suisse, Charles Aznavour, l’a déclaré aux médias locaux :
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Il n’y a pas de limites à la bêtise humaine
La déclaration ‘stupéfiante’ du président Ilham Aliev concernant le 2800e anniversaire du peuple azéri a été suivie par une autre tout aussi ‘incongrue’ du parlementaire turc Aysel Tugluk : renommer la ville de Van en Wan. Selon cette députée, depuis des milliers d’années la ville s’appelait Wan, et donc il faut qu’elle retrouve son appellation d’origine.
La députée est convaincue que
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Le Coin des experts
Des précisions sur les victimes de Khodjalou
Russell Pollard, photojournaliste et écrivain anglais
"30.000 personnes sont mortes dans le conflit du Haut
Karabakh, et un million ont été déplacées de leurs foyers, et beaucoup plus
avec les effets continus de ce conflit non résolu. Malgré cette tragédie
humaine généralisée, le sort de ceux qui ont perdu leur vie lors des événements
dans et autour de Khodjalou le 26 Février 1992, ont acquis une quantité
disproportionnée de notoriété et de publicité. 20 ans plus tard,
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian et de News.am