Rencontre Aliev-Sarkissian


 

 

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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

 

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Commentaires

 

Après 22 mois d'interruption les négociations de paix ont repris. Plusieurs raisons à ce délai : Medvedev a cédé sa place à Poutine, Aliev a libéré et glorifié Ramil Safarov le meurtrier à la hache d'un officier arménien, des élections présidentielles ont eu lieu en Arménie et en Azerbaïdjan. Est-ce à dire que le processus va progresser ? Rien n'est moins sûr.

 

Certes les observateurs n'étaient pas admis à la rencontre élargie et encore moins au tête-à-tête Aliev-Sarkissian. Mais il suffit de lire les commentaires des hauts fonctionnaires et plus particulièrement celui


du ministre azéri des Affaires étrangères pour avoir une idée de la teneur des pourparlers de paix. Je cite : "nous nous en tiendrons à notre position selon laquelle les forces armées arméniennes doivent se retirer de tous les territoires occupés de l'Azerbaïdjan et que le presque un million de réfugiés, ou personnes déplacées, doivent regagner leur foyer".

 

Aussi, je n'aurai pas besoin d'une boule de cristal pour avancer que la réunion a de nouveau donné l'occasion à chacun de préciser sa position, et que chaque partie a non seulement sa propre définition des trois principes de base mais que Bakou n'en retient qu'un seul. Ces réunions sous l'égide du groupe de Minsk de l'OSCE permettent de constater qu'il n'y a aucune avancée et moins encore de compromis, mais évitent avant tout que les contacts soient rompus. Un dialogue de sourds est toujours préférable à pas de dialogue du tout. Ce qui n'empêchera pas les snippers azéris de se défouler et tirer sur tout ce qui bouge, militaires, civils ou véhicules divers, sans encourir le moindre reproche. Les observateurs de l'OSCE tout comme les coprésidents du groupe de Minsk ne désignent jamais nommément le fautif, mettant tout le monde dans le même sac, sans doute par peur que l'intéressé quitte la table des négociations et solutionne le problème à sa manière.

 



On remarquera qu'à part le communiqué généraliste plein de vœux pieux des coprésidents du groupe de Minsk de l'OSCE, les parties en conflit n'ont pas fait de déclaration et qu'à l'inverse des dernières rencontres (trilatérales) sous l'égide de Moscou, les participants se sont à peine salués.

 

On remarque également que tous les acteurs concernés de près ou de loin par le conflit du Haut-Karabakh ont fait part de leur position et/ou de leurs attentes, même pour sortir des généralités, soit par la voie gouvernementale soit par leurs ambassades. Tous sauf un … la France.

Pardon, ce n'est pas tout à fait exact. L'ambassade de France à Erevan s'est manifestée cette semaine en fêtant dignement l'arrivée du Beaujolais nouveau. On reconnaît là le signe d'un pays coprésident du groupe de Minsk de l'OSCE conscient de son rôle.

 

 

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Traductions – revue de presse

 

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Conflit du Karabakh : Les négociations de paix reprennent lentement

 



Le 14 Novembre les coprésidents du Groupe de Minsk - Igor Popov, Jacques Faure et James Warlick, ainsi que le Représentant personnel du Président de l'OSCE en exercice, Andrzej Kasprzyk, se sont adressés au Conseil permanent de l'OSCE.

 

Ils ont présenté le travail effectué en 2013 en vue du règlement pacifique du conflit du Karabakh. Ils ont réitéré la position des pays coprésidents à savoir qu'il n'y a pas d'alternative à un règlement pacifique de la question. Ils ont attaché une grande importance à la prochaine réunion des présidents de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan, notant que

 


 

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UNESCO

 



Le ministre des Affaires étrangères arménien a participé à la 37ème session de la Conférence générale de l'UNESCO consacrée à la synthèse des travaux de l'Organisation au cours des deux dernières années et aux grandes orientations des activités à venir.

 

Dans sa déclaration, Edouard Nalbandian a notamment mentionné que l'Arménie attachait une grande importance à

 


 

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Déminage (suite)

 



Les donateurs de la diaspora arménienne ont créé une opportunité pour l'organisation britannique "Halo Trust" de démarrer le déminage dans la région de Katchatagh. Pendant cinq semaines, un groupe de sapeurs a travaillé près du village de Norachenik, où les premières mines ont été trouvées il y a huit ans.

 

Les gens du village sont habitués à vivre à côté des mines. Même les enfants savent que

 


 

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Relations Arménie-UE

 



Le parlement arménien a ratifié à l'unanimité l'accord de facilitation des visas UE-Arménie ainsi que l'accord concernant la réadmission des personnes en séjour irrégulier.

 

L'accord vise à faciliter la délivrance de visas de court séjour ne dépassant pas 90 jours et ce par période de 180 jours.

 

Les nouvelles règles vont

 


 

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Un exemple à suivre ?

 



Un groupe d'intellectuels turcs a proposé que le ‘Traité de l'Élysée’ serve d’exemple pour établir des relations diplomatiques entre la Turquie et l'Arménie.

 

L’Université Şehir d'Istanbul a organisé une conférence de deux jours intitulée "Les relations turco-arméniennes à la lumière de l'expérience franco–allemande, pour le 50e anniversaire du Traité de l'Elysée."

 

L’universitaire Ferhat Kentel a déclaré :

 


 

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Restriction sur les armes offensives

 



À la demande de la Russie, le ministère israélien des Affaires étrangères a apporté certaines modifications à l’accord de fourniture d'armes à l'Azerbaïdjan. Ainsi, la fourniture de certaines armes offensives sera stoppée. Les responsables israéliens ont refusé de commenter l’information.

 

Comme l'a dit un expert des relations internationales, Martin Piotrowski, la demande de la Russie a été motivée par
 


 

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Mise au point sur les propos de Davutoglu

 



"Les rapports absurdes provenant de sources absurdes ne doivent pas être commentés," a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères arménien, Tigrane Balayan, faisant référence aux propos prêtés à Ahmet Davutoğlu en Suisse.

 

Ainsi, la Turquie aurait notamment pour objectif de

 

 
 

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Le coin des experts et des observateurs

 



"Les présidents de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan vont sourire tout en se haïssant, Mais au préalable, rappelons que les ministres arménien et russe des Affaires étrangères, Edouard Nalbandian et Sergueï Lavrov, s'étaient rencontré à Moscou; et que la partie azerbaïdjanaise avait ouvert le feu en direction de Tavouch (Arménie) histoire de faire comprendre à la communauté internationale que c'est un conflit avec l'Arménie. L'incident a eu lieu quelques heures après que les coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE aient

 


 

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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, et de Today.az