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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
Comme on le sait les pays coprésidents du groupe de Minsk sont au nombre de trois : Les Etats-Unis, La Russie et la France. S'ils travaillent ensemble, leurs méthodes différentes sensiblement. Les Etats-Unis communiquent beaucoup mais agissent peu, la Russie communique moins mais agit plus, quant à la France elle est absente tant sur le plan de la communication que sur celui de l'agissement, à croire qu'elle a délégué ses pouvoirs aux deux autres.
Il en est de même pour les trois ambassadeurs en poste en Arménie, s'il l'on entend de temps à autre John A. Heffern, Ivan Volynkin est totalement muet sur le sujet, quant à Henri Reynaud, il est intéressé essentiellement par les relations culturelles et l'économiques. Il en est tout autrement de leurs homologues en poste à Bakou, notamment l'américain Richard Morningstar et le français Pascal Meunier, à croire que l'Azerbaïdjan, en comparaison avec l'Arménie, ne se comporte pas comme il devrait vis-à-vis du processus de négociation.
Pour ce qui est des médiateurs eux-mêmes, c'est toujours les Etats-Unis qui ont quelque chose à dire. Ainsi,
le médiateur américain qui ne manque jamais une occasion de donner ses sentiments à chaud, espère toujours qu'à force de positiver les positions vont d'elles-mêmes s'assouplir pour enfin commencer à entrevoir un début de solution au conflit.
Ce serait sans doute plus efficace si le digne représentant des Etats-Unis, plutôt que de 'gazouiller' des généralités ou des banalités sur sa tablette, réfléchissait aux moyens d'infléchir la position rigide du potentat azéri autrement qu'en émettant des vœux pieux.
(…)
L'Azerbaïdjan qui jusqu'à présent exigeait le retrait total des troupes
arméniennes de tous les territoires "occupés", a ramené ses exigences
aux seuls territoires entourant le Haut-Karabakh, c'est-à-dire aux sept
districts. Restituer tous ces territoires reviendrait à isoler totalement le
Haut-Karabakh, ce qui est inacceptable. Des villes stratégiques comme
Katchatagh (ex-Latchine) ou Kelbadjar qui sont les portes d'accès au Haut-Karabakh
ne peuvent passer sous administration azérie. Autre problème : Quid des
districts qui ne seraient plus sous contrôle arménien, tels Aghdam, Fizuli ou
Djebraïl? Qui assurerait la neutralité de ces zones ? Une force internationale
ou des forces de l'OTSC, et pendant combien de temps?
Toutefois, ce n'est pas pour autant qu'un accord va s'esquisser,
puisque que le statut final du Haut-Karabakh restera indéterminé. Si l'on
s'en tient aux propos d'Ilham Aliev, le droit à l'autodétermination consiste au mieux à accorder une très
grande autonomie, mais certainement pas l'indépendance; pire, il est persuadé que l'Arménie repose sur d'anciens territoires azéris. Dur de négocier dans ces conditions.
L'indépendance du Haut-Karabakh est un point non négociable, et que
cela plaise ou non à l'Azerbaïdjan. On arrive toujours à la question de savoir
qui prime sur l'autre : le principe de l'intégrité territorial ou le droit des
peuples à s'autodéterminer? Il n'y a pas de règle absolue dans ce domaine,
c'est un sujet essentiellement politique qui est loin des normes et du droit
international.
Nous avons les exemples sous les yeux. Au Kossovo la majorité de la
population qui voulait se détacher de l'influence indirecte de la Russie et
rejoindre les Occidentaux, a eu gain de cause au motif du droit à
l'autodétermination; en Crimée la majorité de la population qui veut rejoindre
la Russie n'aura pas l'aval de l'Occident au motif de l'intégrité territoriale.
Deux poids deux mesures. Même si ce n'est plus la guerre froide, le conflit
Est-Ouest existe toujours.
Quant au Haut-Karabakh, qu'on ne se fasse pas d'illusions, personne en
Occident ne lèvera le petit doigt pour venir en aide aux Arméniens, sinon en
paroles et/ou en donneur de leçons.
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Traductions – revue de presse
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Groupe de Minsk de l'OSCE
Les ministres arménien et
azerbaïdjanais des Affaires étrangères ont rencontré séparément les coprésidents
du Groupe Minsk de l'OSCE. Lundi c'était Elmar Mammadyarov à Paris et mardi Edouard
Nalbandian à Moscou.
Selon le porte-parole du
ministère azéri des Affaires étrangères, Elman
Abdullayev, Mammadyarov a réaffirmé la volonté de l'Azerbaïdjan de signer
un accord de paix global dès que les troupes arméniennes se seront retirées des
territoires adjacents au Haut-Karabakh.
Le coprésident russe Igor Popov a souligné
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Relations Arménie-Suisse
Lors d'une visite de travail à Genève,
le ministre arménien des Affaires Etrangères Edouard Nalbandian a rencontré son homologue suisse Didier Bukhalter qui assume également
les fonctions de président de la Confédération helvétique et depuis le 1er
Janvier la présidence tournante de l'OSCE.
Edouard Nalbandian a informé ses
interlocuteurs des efforts de l'Arménie et de la communauté internationale en
vue du règlement du conflit du Karabakh. Son hôte a réitéré son soutien sur le
travail des coprésidents du Groupe de Minsk.
Les parties ont salué
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Serge Sarkissian à la réunion du PPE
Le président Serge Sarkissian a
fait une déclaration lors de la session plénière du Parti populaire européen
(PPE) à Dublin.
"L'Arménie continuera sa ligne politique visant à
l'harmonisation des intérêts. Nous sommes reconnaissants à l'Union européenne
pour la décision qu'elle a prise en Décembre dernier de fournir à l'Arménie la
possibilité de bénéficier du régime amélioré de préférences généralisées.
Néanmoins,
pour réussir la mise en œuvre du régime, il est nécessaire de briser le blocus
illégal imposé à l'Arménie par la Turquie, membre de l'Union douanière avec
l'Union européenne. Alors que la communauté internationale se prépare à marquer
le centenaire de la Première Guerre mondiale et l'horreur qu'elle a déclenché,
la Turquie
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ONU : Convention sur les crimes de génocide
Le ministre arménien des Affaires
Etrangères Edouard Nalbandian a fait
une déclaration à la table ronde consacrée au soixante-cinquième anniversaire
de la Convention sur la prévention et la répression du crime de génocide.
"
(…) Le peuple arménien, en tant que nation qui a survécu au premier génocide du
20e siècle, se sent une responsabilité morale forte pour apporter sa
contribution aux efforts internationaux en matière de prévention des crimes
contre l'humanité. Je dois reconnaître la facilité avec laquelle de nombreux
Etats membres ont apporté leur soutien à nos diverses initiatives pour ce noble
objectif.
(…)
Malgré le fait que la Convention sur la prévention des génocides ait été
adoptée en 1948, de nouveaux génocides, de nouveaux crimes contre l'humanité
ont été commis au cours des décennies qui ont suivi, y compris ces dernières
années. Au Cambodge, au Rwanda, au Darfour le terrible phénomène du génocide a
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Turquie
Les autorités turques ont
commencé à libérer ceux qui ont été condamnés dans le cadre de l'affaire
Ergenekon concernant la tentative de renverser le gouvernement actuel du pays.
Parmi les personnes libérées, Dogu Perinçek, le négationniste
'gagnant' du procès contre la Suisse devant la CEDH.
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UE-Azerbaïdjan
"L'UE
est prête à soutenir le processus de règlement du conflit du Haut-Karabakh sous
les auspices de l'OSCE Groupe de Minsk. UE souhaite autant que possible faire
avancer le processus qui se déroule dans le cadre du Groupe de Minsk de
l'OSCE," a déclaré le chef de la délégation de l'UE en Azerbaïdjan,
Malena Mard.
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Un mémorial du génocide arménien en Israël ?
Le président de l'Association
Azerbaïdjan-Israël, Alex Miller, a critiqué la décision du maire de
Petah-Tikva, Itzik Braverman,
d'ériger un monument aux victimes du génocide arménien.
La décision du maire fait suite
la récente rencontre en Février avec les membres de la communauté
israélo-arménienne : Nairi, Noyan Tapan et Ararat. Des projets de coopération
et notamment
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Le coin des experts et des observateurs
"La
situation dans la région n'est pas calme à la veille du 100e anniversaire du
génocide arménien. La situation mondiale et régionale doit être apaisée pour
résoudre les problèmes liés au génocide arménien. La Turquie va poursuivre sa
politique de déni et la commission créée en Arménie ne peut fonctionner
efficacement dans ce contexte", a déclaré le turcologue Hagop Chakrian.
"A
noter qu'il y a eu quelques avancées positives liées au génocide arménien :
l'appel de la chancelière Angela Merkel au Premier ministre Erdogan de faire
face à l'histoire, ainsi que la déclaration de Hollande en Turquie.
Ces
deux déclarations peuvent conduire à
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de Times.am et de Today.az