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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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Et
sans doute le plus important. Toutefois, ne nous faisons pas d’illusions,
Barack Obama n’est pas le Pape François, même si quarante-trois des cinquante
Etats des Etats-Unis ont reconnu le génocide arménien. Les engagements et
actions du premier mandat ont totalement disparu au second, tout comme les
espoirs qu’il avait fait naitre lors de sa nomination. C’est devenu un Président
quelconque laissant son administration décider à sa place.
Mais
poussons le raisonnement plus loin. Quand bien même Washington sauterait le
pas, Est-ce que pour autant le principal intéressé qualifierait ces massacres de
masse de génocide. Certes il se sentirait bien isolé face aux Occidentaux,
perfide Albion mise à part. Que ce soit l’AKP
islamique, au pouvoir actuellement, ou le CHP
social-démocrate laïc fondé par Atatürk, ou le MHP nationaliste d’extrême-droite, il est très peu probable que ces
partis reconnaissent un quelconque génocide, et encore moins une quelconque
réparation. Seul le BDP des
autonomistes Kurdes aurait ce courage, mais ce n’est pas avec leurs 26 députés
qu’ils pourront influencer les 524 autres.
Reste
la société civile turque, les intellectuels et les quelques médias semi-libres
qui arriveront peut-être à faire basculer les opinions. Encore faudrait-il que
les opposants au régime ne soient pas envoyés croupir en prison.
En
tout cas une chose est sûre
suite aux votes du Parlement européen : Ce n’est pas demain la veille que la Turquie deviendra membre de l’Union européenne. Ce dont d’ailleurs elle se fiche complètement, vu que :
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Traductions – revue de presse
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de Zaman et de Hurriyet
suite aux votes du Parlement européen : Ce n’est pas demain la veille que la Turquie deviendra membre de l’Union européenne. Ce dont d’ailleurs elle se fiche complètement, vu que :
-
les accords douaniers avec l’UE lui permettent
d’inonder le marché européen de ses produits,
- que les sanctions de
Bruxelles pour non-respect et occupation militaire de l’un des membres (Chypre) sont inexistantes,
- que l'accord de
réadmission signé entre Ankara et Bruxelles en Juin dernier va permettre aux
citoyens turcs de rentrer dans l’espace Schengen sans visas en juin 2017,
- que les subventions
qui lui sont versées depuis des années et qui se chiffrent en milliards,
remplacent peu ou prou celles qu’elle aurait reçues en tant que membre,
- que sa diplomatie
est suffisamment aguerrie pour éviter que l’UE vote des sanctions contre elle,
comme c’est le cas avec la Russie,
- que les Européens,
tout comme les Etats-Unis, ferment les yeux sur son double jeu dans la région,
pour des raisons géostratégiques,
-
et qu’elle peut très bien vivre en ne normalisant pas
ses relations avec son voisin, surtout qu’en échange de son blocus elle reçoit
une compensation sous forme énergétique en plus de gros investissements azéris.
Aussi,
reconnaître le génocide arménien, non seulement ne lui apportera rien, mais lui
causera des ennuis financiers avec Bakou en plus des réparations sous diverses
formes qu’elle devra verser aux Arméniens. Et je ne parle pas des exigences des
autres minorités spoliées.
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Traductions – revue de presse
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Vatican
Le pape François a qualifié les massacres des Arméniens en 1915 comme étant
«le premier génocide du 20e siècle"
au cours d'une messe solennelle célébrée au Vatican le 12 Avril citant une
déclaration cosignée par le pape Jean-Paul II et le patriarche arménien en 2001 :
"Dans le siècle passé, notre famille
humaine a vécu trois tragédies massives et sans précédent. La première, qui est
largement considérée comme «le premier génocide du 20e siècle» a frappé votre
propre peuple arménien. Les deux autres ont été
ceux perpétrés par le nazisme et par le stalinisme. Et plus récemment d'autres
exterminations de masse, comme celles au Cambodge, au Rwanda, au Burundi ou en
Bosnie", a-t-il ajouté.
Bien que le pape n’ait pas utilisé ses
propres mots pour qualifier les massacres de génocide, l'essentiel reste: le
mot a résonné de la bouche du pape dans le cadre solennel de la basilique
Saint-Pierre de Rome.
"Nous rappelons que le centenaire de cet
événement tragique, cette immense et insensé massacre que vos ancêtres ont dû
endurer la cruauté. Il est nécessaire, et même le devoir
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Parlement
européen
«L'Arménie et la Turquie devrait saisir
l'occasion du centenaire du génocide arménien pour relancer les relations
diplomatiques, ouvrir la frontière et faciliter l'intégration économique,» a affirmé le Parlement
européen dans une résolution adoptée ce mercredi.
Les députés invitent l'Arménie et la
Turquie à "prendre exemple sur la
réconciliation des nations européennes",
en ratifiant et en mettant en œuvre, sans conditions préalables, les protocoles
sur l'établissement de relations diplomatiques, en ouvrant la frontière, et en
améliorant de manière active leurs relations, notamment en ce qui concerne
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Réactions
Turques
Dans les heures qui ont suivis la
déclaration du pape, l’ambassadeur de la Turquie auprès du Vatican, Mehmet Paçacı, a été rappelé pour
consultant et l’ambassadeur du Vatican auprès de la Turquie, Mgr Antonio Lucibello, a été convoqué
au ministère des Affaires étrangères turc.
(…)
Le président Recep Tayyip Erdoğan a condamné les propos du pape François,
avertissant qu’il ne fallait pas répéter «l'erreur» de qualifier les massacres
des Arméniens Ottomans de « génocide ».
"Chaque fois que les politiciens, les
autorités religieuses assument les fonctions d'historiens, les délires se font
jour, pas les faits. Par la présente, je tiens à réitérer notre appel à créer
une commission mixte d'historiens, nous sommes prêts à ouvrir nos archives. Je
tiens à avertir le pape de
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Etats-Unis
La Maison Blanche a signalé Jeudi que le président Barack Obama n’utilisera
pas le mot «génocide» pour décrire le massacre de 1,5 million d'Arméniens par
l'Empire Ottoman.
En tant que candidat à cette fonction,
Obama avait dit qu'il utiliserait le mot «génocide» pour décrire les massacres.
Dans un communiqué très ferme en 2008, il avait déclaré: «Le génocide arménien n’est pas une allégation, ni une opinion
personnelle, ni même un point de vue, mais plutôt un fait largement documenté
soutenu par un ensemble de preuves historiques.
En tant que président, je vais reconnaître le
génocide arménien."
Mais depuis sa prise de fonctions, les
préoccupations géopolitiques au sujet de la relation stratégique Etats-Unis-Turquie
de l'administration ont
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APCE
La présidente de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) s’est rendue
en visite officielle en Arménie du 13 au 15 Avril 2015.
A Erevan, Mme Brasseur a rencontré le Président de la République, le Premier
ministre, le Président de l'Assemblée nationale, le ministre des Affaires
étrangères ainsi qu’avec les groupes parlementaires, la délégation arménienne à
l'APCE, des étudiants de l'Université d'Etat d'Erevan et des représentants de
la société civile.
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OSCE
«Les coprésidents du Groupe de Minsk de
l'OSCE comptent visiter la région en Mai-Juin. La date exacte de la visite n'a
pas encore été fixée, la précédente datait de Février dernier,» a déclaré le coprésident russe Igor Popov.
"Bien sûr, nous avons l'intention
d'organiser une prochaine réunion des présidents arménien et azerbaidjanais.
Avant cela, nous devons organiser une réunion des ministres des Affaires
étrangères des deux pays pour discuter des préparatifs pour la réunion des
présidents. Nous travaillons au développement d’un programme approfondi.
Nous sommes très préoccupés face à l'escalade
de la tension sur la ligne de contact, et nous exhortons les parties en conflit
à respecter le-feu.," a-t-il ajouté.
(...)
Le Président en exercice de l’OSCE, Ivica Dacic, qui est également
premier vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la Serbie,
se rendra dans le Sud-Caucase ce mois-ci.
A noter que la résolution des conflits
est parmi les priorités de la Présidence de l'OSCE.
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Rencontre
Arménie-Russie
«La Russie poursuivra ses efforts pour voir se
créer les conditions pour le règlement de l'enclave séparatiste de
l'Azerbaïdjan du Haut-Karabakh, peuplée majoritairement d’Arméniens, sur une
base qui soit acceptable tant pour l'Arménie que pour l'Azerbaïdjan.
Nous avons discuté de la situation en
Transcaucasie, y compris du règlement du conflit du Karabakh. La Russie
continuera de contribuer à la création des conditions pour le règlement de ce
problème à un niveau acceptable pour toutes les parties en conflit. Personne ne
veut voir le conflit du Haut-Karabakh entrer dans une phase chaude,» a déclaré mercredi le ministre russe des Affaires
étrangères Sergueï Lavrov, après des
entretiens avec son homologue arménien Edouard
Nalbandian.
"Nous-mêmes nous nous permettons pas de
penser que le conflit puisse entrer dans sa phase chaude. Je suis convaincu
que, malgré la rhétorique, aucune des parties ne désire voir la situation
s’aggraver. Toutes les actions sont destinées à
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de Zaman et de Hurriyet