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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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Avec
258 députés sur 550, l’’AKP reste le premier parti politique du pays, mais sa
chute est manifeste. En 2011, il détenait la majorité absolue avec 327 sièges. Et
ce n’est certes pas les trois députés turco-arméniens qui changeront quoi ce
soit à la politique turque vis-à-vis de l’Arménie et des Arméniens, même si
l’un d’entre eux est membre du parti islamiste !
Recep
Tayyip Erdoğan comptait modifier la constitution actuelle permettant de passer d'un
système parlementaire vers un système présidentiel en réduisant notablement les
prérogatives du premier ministre. Mais pour ce faire, il lui faudrait 72 voix
de plus pour atteindre les 330 nécessaires. Il est peut probable que les
Kémalistes du CHP ou les pro-kurdes du HDP lui apportent un quelconque soutien.
Reste plus que les nationalistes d’extrême-droite du MHP. Ce n’est pas
impossible, il suffit aux islamistes de rajouter un plus de nationalisme, un
peu moins de démocratie, un soupçon de totalitarisme et un nuage
d’anti-minoritarisme.
Il
est vrai que pour la Turquie, 2015 sera estampillée ‘annus horribilis’.
Fort
heuresement, il y a eu les festivités de Gallipoli où le Prince Charles
accompagné de dirigeants du Commonwealth est venu célébrer la victoire des
Ottomans sur les troupes Alliées. Faire des salamalecs devant un Sultan et son
Grand Vizir étalant les fastes de l’empire ottoman, drôle de façon d’honorer
ses morts. Et bien évidemment ses fidèles supporters anglo-saxons, entendez par
là les Etats-Unis et leurs godillots anglophones, se sont bien gardés de
prononcer le mot qui fâche, et encore d’être présents au mémorial de
Dzidzernagapert.
Mais
malheureusement, il y a eu, et il y a toujours, les commémorations du
centenaire du génocide des Arméniens avec son cortège de désagréments :
reconnaissance du génocide par plusieurs parlements nationaux et régionaux
ainsi que par plusieurs Etats. Plusieurs ambassadeurs ont été rappelés et
plusieurs notes de protestations émises. Et comme cela ne suffisait pas, le
Parlement européen a mis son grain de sel une première fois le 15 Avril en rappelant
le génocide et les relations tendues avec l’Arménie, et une seconde fois le 10
juin sur les engagements non respectés par Ankara, mettant en péril les
négociations d’adhésion avec l’UE ; négociations au point mort depuis deux
ans.
On
remarquera une fois de plus que c’est la société civile et de nombreux élus et
intellectuels qui font progresser la reconnaissance du génocide des Arméniens,
et que ce sont les gouvernants qui freinent voire bloquent le processus.
Même
si l’avenir n’est pas radieux pour la Turquie, les coups de tonnerre comme celui
du Vatican sont rares. Aussi, tous les Arméniens attendent celui qui viendra
des Etats-Unis.
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Traductions – revue de presse
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Turquie
Environ 86% des 53 millions
d'électeurs ont voté et élu les 550 membres du parlement turc. Parmi eux trois Arméniens :
-
Garapet (Garo)
Paylan, sur la liste Parti démocratique du peuple (HDP), parti pro-kurde,
- Markar Essayan sur la liste Parti Justice et
Développement (AKP), parti islamiste et conservateur au pouvoir actuellement,
-
Selina Özuzun Doğan
sur la liste Parti populaire républicain (CHP), parti laïc social-démocrate
fondé par Atatürk.
L’Assemblée nationale turque aura donc
de nouveau après 54 ans des
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Parlement
Européen
Parlement européen a adopté le 10 Juin
en session plénière le rapport sur les progrès de la Turquie en 2014.
«La
Turquie doit mettre son processus de réforme au centre des choix de politique
intérieure et s'engager "sans équivoque" à respecter les valeurs et
les principes démocratiques, qui sont au cœur des valeurs de l'Union
européenne, affirment les députés dans une résolution sur les progrès de
réforme accomplis par la Turquie en 2014. Ils appellent la Turquie à respecter
la liberté des médias, la liberté d'expression et l'indépendance judiciaire et
se félicitent des
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Arménie
Le Programme des Nations Unies pour le
développement (PNUD) en Arménie, la délégation de l'UE en Arménie, le Conseil
de sécurité nationale et le Comité national des impôts arméniens ont présenté
conjointement les projets, les objectifs, le budget, le calendrier de mise en
œuvre et les perspectives pour la "Fourniture d'équipements et d'infrastructures
pour le point de passage frontalier entre l'Arménie et la Géorgie, Bagratashen-Sadakhlo, et l'amélioration
de leurs capacités, ainsi que le projet d'une conférence de lancement à
Suite
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Les
trocs arméno-russes
«La vente par l'Arménie de la section de 40
km de gazoduc Iran-Arménie à Gazprom indique que la Russie continue de saisir
les biens de l'Etat arménien. Jusqu’à présent elle était louée au géant gazier.
C’est encore un autre accord controversé,»
selon l’économiste Achod Yeghiazarian.
L'Arménie emprunte de l'argent,
construit une infrastructure importante et stratégique et la vend ensuite à des
sociétés russes pour des cacahuètes. À la fin de la journée, elle ne vaut plus
rien. C’est saisissant de brader ainsi la propriété de l'Etat. En d'autres
termes,
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Azerbaïdjan
Mises à part la Russie et la Turquie, la
majorité des dirigeants européens ne seront pas présents à l’ouverture des jeux
de Bakou.
Toutefois, le Conseiller du président
Aliev chargé des questions sociales et politiques, Ali Hasanov, a déclaré une fois de plus lors de la conférence de presse
que l'Azerbaïdjan n'a pas de prisonniers politiques : "A notre connaissance, l'Azerbaïdjan n'a pas de
prisonniers politiques. Par contre il y a des personnes coupables de certains
actes avec des poursuites judiciaires à leur encontre, et aucun pouvoir
exécutif ne peut
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Le
coin des analystes et des observateurs
Hagop
Chakrian : Elections turques
Achod
Hayrouni : Le génocide des Arméniens au Bundestag
Vahram
Ter-Mateossian : Elections turques
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de Lrakir et de Zaman