Les retombées du Sommet de Riga




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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Commentaires

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Bien qu’une déclaration finale ait été signée par tous les participants, le Sommet du Partenariat oriental à Riga, a surtout été l’occasion d’étaler au grand jour les dissensions existantes et les limites réelles de l’Union européenne. Bruxelles a réitéré son différend avec la Russie lié aux événements d’Ukraine ; la Géorgie et la Moldavie ont réitéré leur profond désir d’adhérer à l’UE ; la Biélorussie son profond encrage dans l’UEE ; quant à l’Arménie, pro-européenne, et à l’Azerbaïdjan, pro-lui-même, ils se sont livrés à un dialogue de sourds comme à chaque réunion internationale.

Il est clair que si l’union politique de l’Europe est une utopie, tout comme l’union militaire, il est tout aussi clair que le partenariat oriental entre l’UE et les six pays ex-soviétiques a vécu. Le comportement de Moscou en Ukraine a rappelé aux Occidentaux les limites à ne pas franchir, et que les ex-RSS ne sont pas l’Europe de l’Est. Bien évidemment cela n’empêchera pas l’UE de passer des accords, ou d’accorder des aides, avec chacun des six pays selon leurs demandes.

Pour en venir plus précisément au conflit du Haut-Karabakh, les tergiversations de Bakou associées à sa mauvaise foi, ont rendu les propos des Européens moins généralistes et moins évasifs, en évitant cette fois-ci de faire référence aux normes internationales, à l’acte final d’Helsinki ou aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU. La déclaration finale s’appuie exclusivement sur les propositions faites par les trois coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE.

Ce qui a eu pour effet de déplaire fortement au ministre des Affaires étrangères de l’Azerbaïdjan Elmar Mammadiarov qui a quitté la salle de réunion. De longue date, Bakou rejette les principes de base des médiateurs pour ne garder que la notion d’intégrité territoriale et les quatre résolutions des Nations-Unis votées en 1993, c'est-à-dire au plus fort de la guerre arméno-azérie.

En l’état actuel des négociations et du dialogue de sourds qui règne depuis des années, il serait suicidaire de restituer tout ou partie de la zone tampon qui entoure le Haut-Karabakh ; les dirigeants azéris ont menacé à plusieurs reprises d’utiliser leur potentiel militaire, acheté à coups de milliards. Même si le statu quo n’est pas une option pérenne, c’est encore la moins risquée et sûrement la moins meurtrière.
 

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Traductions – revue de presse

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Arménie

«Lors du Sommet du Partenariat oriental à Riga, l'Azerbaïdjan est apparu de nouveau isolé. Cette fois les 28 pays ont tous validé les éléments à inclure dans la déclaration commune. Celle-ci confirme le soutien aux efforts déployés par les pays coprésidents du Groupe de Minsk, ainsi que les déclarations faites par leurs présidents depuis 2009, à savoir celles d’Aquila, de Muskoka, de Los Cabos et d’Enniskillen. Nous avons répété à plusieurs reprises que nos approches sont conformes aux dispositions et propositions contenues dans ces déclarations, et que seul l'Azerbaïdjan n'a pas encore exprimé officiellement sa position sur
 

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Azerbaïdjan

Le porte-parole du ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères, Hikmet Hajiyev, a commenté les déclarations faites par le Président arménien Serge Sarkissian lors du sommet du partenariat oriental à Riga.

«Tous les participants du sommet du partenariat oriental à Riga ont signé la déclaration finale le 22 mai. La déclaration souligne le soutien de l'UE à l'intégrité territoriale, l'indivisibilité, l'indépendance et la souveraineté des États membres du partenariat oriental.


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Le coin des analystes et des observateurs

New-York Times : Sombres nuages sur la Turquie

StépanSafarian : Sommet du Partenariat oriental à Riga

HagopBadalian : Sommet du Partenariat oriental à Riga

NayraHayrumian : Sommet du Partenariat oriental à Riga


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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de Lrakir, de Today.az, de News.az, de Trend et de APA