Azerbaïdjan : «No, we can’t»



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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Commentaires

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Pourtant ce n’est pas faute d’avoir essayé de milles façons : sur le plan diplomatique, par le soudoiement d’officiels, par des violations continuelles du cessez-le-feu accompagnées de morts militaires et civils, par des actes de sabotages et même en abattant un hélicoptère arménien en limite de zone neutre.

Il ne reste pour le potentat et son clan que le déclenchement d’une guerre à grande échelle mais pour cela il faut deux conditions, non remplies actuellement : 1- Que l’ennemi [les Arméniens] répondent crescendo à ses provocations ; 2- Que Moscou ou d’autres le laissent agir à sa guise, d’autant que la Turquie n’est pas disposée par les temps qui courent à s’engager dans une guerre contre l’Arménie, comme elle a failli le faire en 1993.

Que peut-on faire face à quelqu’un qui tient absolument à récupérer «son» bien sans rien lâcher du tout, quitte pour cela à se lancer dans une nouvelle aventure militaire ? Trois possibilités : soit on reste dans le flou des généralités, soit on donne l’impression d’agir, soit on agit.

Le flou des généralités est par excellence l’apanage des grandes organisations internationales qui se contentent de rappeler les règles du droit international, en gardant une neutralité à la Ponce-Pilate. On trouve dans ce registre l’ONU, l’UNESCO, l’OSCE, le Conseil de l’Europe, voire l’Union européenne à travers certaines de ses Commissions.

Dans la seconde catégorie, se trouvent les pays qui sont censés intervenir directement, ou indirectement, dans le conflit arméno-azéri afin de résoudre pacifiquement le différend, c'est-à-dire plus clairement le Groupe de Minsk de l’OSCE(1). Intervenir ne signifie bien évidement pas le faire par des moyens militaires, ce qui n’empêche pas quelques uns de ces pays – Russie, France, Turquie, de vendre des armements aux belligérants. Là où le problème se complexifie c’est quand les pays coprésidents qui sont en fait des grandes puissances disposant de moyens satellitaires, constatent les dérapages de l’une ou l’autre des parties mais rechignent à réprimander le fautif, mettant tout le monde dans le même sac avec des communiqués inoffensifs et inodores. Aussi, pourquoi se gêner s’il y a impunité.

Lorsqu’il s’agit de l’Iran qui veut effacer Israël de la carte, on décrète des sanctions et un embargo commercial, mais lorsque l’Azerbaïdjan déclare vouloir faire de même avec l’Arménie - qui est censée être une terre azerbaidjanaise, on ne pipe mot et on lui vend des armes sophistiquées. «Vous avez dit bizarre, comme c’est étrange.» - Deux poids, deux mesures.

La dernière voie qui est devenu le terrain de prédilection des ONG et de la société civile, lesquelles ne se gênent pas de dénoncer les dérives et de tancer leurs auteurs. Même s’ils n’ont pas le pouvoir des Etats, ils ont le soutien des médias et parfois l’oreille des Grands, qui hélas s’en servent avec parcimonie au gré de leurs intérêts.
 

(1)        : Coprésidé par les États-Unis, la France et la Russie, le Groupe est composé de l'Allemagne, de la Biélorussie, de la Finlande, de l'Italie, des Pays-Bas, du Portugal, de la Suède et de la Turquie, ainsi que de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan.

 

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Traductions – revue de presse

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Arménie

Le ministre de la Défense arménien exclut tout changement dans la structure et le format du Groupe de Minsk de l'OSCE.

Lors d'une conférence de presse, Seyran Ohanian a déclaré que les coprésidents de Groupe restent les garants de la fragile paix dans la situation de ni guerre ni paix. Le ministre a indiquait qu'il qualifiait positivement les activités des médiateurs, sur le fait que le règlement des conflits est un effort de longue haleine, en particulier dans le cas du Haut-Karabakh.

"Nous ne pensons pas que des changements doivent être faits dans la liste des Etats membres du Groupe de Minsk de l'OSCE ; s’il y a beaucoup de suggestions, y compris par


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Turquie

Le Conseil supérieur électoral de la Turquie a proposé le 1er Novembre, voire le 22, comme date pour d'éventuelles élections législatives anticipées, ouvrant la voie à une pause dans l’impasse politique après l’échec des pourparlers pour la formation d’un gouvernement de coalition.

L'incertitude politique, conjuguée à une montée de conflit militant, a brisé la confiance des investisseurs et la Livre turque a chuté de 22%.

Le président Erdogan a déclaré mercredi que
 

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Azerbaïdjan

Le ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères Elmar Mammadyarov a reçu une délégation conduite par Mme Milica Markovic, rapporteur de l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe dans le cadre de la préparation d’un rapport intitulé "Les habitants des régions frontalières de l'Azerbaïdjan sont délibérément privés de l'eau".

Le ministre a indiqué que l'utilisation de l'eau doit être gratuite comme indiqué


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Artsakh


«La position pro-azerbaïdjanaise de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe est assez évidente. Des choses horribles ont récemment eu lieu en Azerbaïdjan en termes de droits de l'homme. L’APCE est une institution qui est appelée à réagir. La passivité de sa réaction signifie que l'Azerbaïdjan a de nouveau recours à sa stratégie élaborée depuis des années : la diplomatie de caviar ; en utilisant les préférences gastronomiques des dirigeants européens,» a déclaré le porte-parole du Président du Haut-Karabakh David Babayan, commentant la réunion entre le ministre


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OSCE

«Le Groupe de Minsk de l'OSCE envisage d'organiser une réunion entre les ministres arménien et azerbaïdjanais des Affaires étrangères en marge de la session de l'Assemblée générale des Nations Unies en septembre. Les coprésidents comptent également se rendre dans la région, mais aucune date n’a encore été fixée. Il est absolument nécessaire de réaffirmer l'engagement des parties à un règlement pacifique du conflit du Haut-Karabakh,» a déclaré le coprésident
 
Suite

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Le coin des analystes et des observateurs

Ara Papian : Le devenir des Kurdes

Günal Kursun : La Turquie et les Kurdes

Ruben Safrastian : Le devenir de l’Iran

 

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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de Tert.am et de Today.az