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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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La
devise d’Aliev pourrait se résumer en quelques mots basiques : «Cause toujours, tu
m’intéresses». Ce message subliminal s’adresse avant tout au pays
coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE en charge du règlement du conflit du
Haut-Karabakh, et par ricochets aux organisations internationales qui
s’alignent sur les propositions des médiateurs. Le seul message envoyé en clair
à tout un chacun se limite à : «Je compte tout mettre en œuvre [y compris
par la force] pour rétablir l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan.»
Quitte
à me répéter une fois encore la méthode Coué ne fonctionne pas avec le potentat
azéri. Il ne suffit pas de ressasser continuellement les mêmes phrases pour que
celles-ci atteignent leur but et changent un tant soit peu le comportement des
dirigeants azéris, surtout quand en parallèle les pays coprésidents vendent des
armes aux deux parties, histoire de verser un peu d’huile sur le feu.
Aussi,
lorsque que le médiateur américain, l’ambassadeur James Warlick, se met à
gazouiller (Twitter pour les aficionados) indiquant que «l’escalade à la ligne de
contact est inacceptable», cela prête à sourire si le sujet n’était pas aussi
grave. Au moins côté russe, le ministre des Affaires étrangères Sergei Lavrov a
eu la franchise de déclarer : «si ce n’est pas Moscou qui vend des armes ce
sera un autre pays.»
Plus
le temps passe, plus il devient clair que les coprésidents ne lèveront pas le
petit doigt pour infléchir la politique «jusqu’au-boutiste» des dirigeants
azéris, pas même un début de commencement de sanctions ; tout au plus des
remontrances générales adressées aux deux parties, façon Ponce Pilat. La
consigne est claire : Il ne faut absolument pas braquer le dictateur, il
serait capable de lancer ses troupes sur les Arméniens, comme en 1991, et
surtout cela risque de déranger grandement les approvisionnements en gaz et
pétrole des Européens.
Les
pays coprésidents doivent abandonner cette politique profondément viciée basée
sur une fausse parité, mettre en place des mesures concrètes et de bon sens
pour éviter la guerre et jeter les bases d'une paix juste et durable. Notamment
à travers les propositions internationales - déjà acceptées par l'Arménie et
l'Artsakh, mais pas par l'Azerbaïdjan - telles que les accords sur le
non-déploiement de tireurs d'élite, l'ajout d'observateurs de l'OSCE, ou le
déploiement sous mandat international de systèmes de localisation-de-tirs le
long de la ligne de contact.
Traductions – revue de presse
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Arménie
«La situation sur la ligne de contact entre le
Haut-Karabakh et l'Azerbaïdjan est sous contrôle, l'armée arménienne accomplie son
devoir dans les meilleures conditions possibles,»
a déclaré le ministre de la défense arménien,
Seyran Ohanian.
«Le nombre de coups de feu tirés par l’ennemi
change tous les jours. Si cela s’avère nécessaire, nous prenons des mesures de
rétorsion. Il y a quelques jours, des commandos azéris ont fait plusieurs
tentatives d’infiltrations, lesquelles ont été repoussées.
Quant aux attentes de la rencontre avec les
coprésidents du groupe de Minsk de l'OSCE, les questions de consolidation de la
paix doivent toujours être traitées à chaque étape des négociations,» a–t-il souligné.
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Azerbaïdjan
Le plus gros fournisseur internet
azerbaidjanais, Azeronline, cherche
à acheter un câble de fibre optique de 1200 km au plus grand fournisseur
d'Internet géorgien Caucase Online.
Ce câble posé en 2008 en mer Noire, permet
de relier l'Europe au Caucase du Sud. Ainsi, il fournit 85 % de l'Internet en Arménie, 55 % de l’Internet géorgien
et 50 % de celui de l’Azerbaïdjan. De plus l'achat pourrait être tout à fait
profitable si
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Artsakh
«La Russie espère des progrès dans le
règlement du conflit du Haut-Karabakh. J'apprécie la possibilité de vous
rencontrer pour discuter des relations bilatérales, de la situation dans la
région et du conflit du Haut-Karabakh. Nous nous efforçons de parvenir à un
terrain d’entente sous votre direction, de celles des présidents de l'Arménie
et de la Russie, ainsi que celles des pays coprésidents le groupe de Minsk,» a déclaré
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Naira
Hayrumian : A quoi se préparentla Turquie et l'Azerbaïdjan avec ces manœuvres?
Hagop
Badalian : Les tergiversationssur une rencontre Sarkissian-Aliev
Ara Papian : Des aléas d'une guerre
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de Lrakir, de Tert.am, de Today.az et de Azadliq.