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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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La
propagande de Bakou a été suffisamment puissante pour faire voter le projet de résolution
du parlementaire britannique Robert Walter sur le conflit du Karabakh par la
Commission ad hoc de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe.
La
lecture du rapport ne laisse aucun doute quant à la subjectivité de son auteur.
Le fait que Mr Walter soit marié à une turque laisse déjà planer une suspicion
quant à sa neutralité(1). Mais si l’on ajoute que le rapporteur
s’est rendu uniquement en Azerbaïdjan sans jamais contacter la partie
arménienne, à Erevan ou à Stépanaguerd, on comprend alors le pourquoi du titre
et du contenu, qui sont la copie conforme de la totalité des demandes formulées
par Bakou, y compris l’octroi d’un corridor traversant le Zanguézour pour
relier l’Azerbaïdjan au Nakhitchevan. Bref, cela revient à isoler totalement
l’Arménie de l’Iran, lui laissant comme seule porte de sortie la Géorgie.
Certes
la validation du projet ne signifie pas le vote de la résolution en l’état.
Mais en règle générale la séance plénière n’apporte que des rectifications ou
des amendements et ne remet pas en cause la totalité du texte. On se demande
par moment si les membres de la Commission ont bien saisi la portée et surtout
les conséquences de leur décision(2).
La
nature du rapport a été relevée par nombre d’observateurs, à commencer par les
coprésidents de groupe de Minsk eux-mêmes. Le groupe de Minsk de l’OSCE a reçu
un mandat international pour aider à la résolution du conflit, et ce n’est pas
à une autre organisation internationale de dicter aux médiateurs ce qu’il y a
lieu ou non de faire.
Même
Bakou a réagi, non pour se féliciter du vote mais pour critiquer ceux qui le
critiquent, jusqu’à déclarer hypocritement qu’il soutient les propositions des
médiateurs. Comme disait Albert Einstein : «Deux choses sont infinies : l’Univers et la
bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore
acquis la certitude absolue."
Il
y a une solution toute simple et qui ne coûte pas un centime pour vérifier qui
viole le cessez-le-feu. Il suffit de se rendre sur la ligne de front, que ce
soit sur la frontière arméno-azérie ou sur à la ligne de contact entre le Haut-Karabakh
et l’Azerbaïdjan sans prévenir la partie adverse. Bien évidemment cela est
valable dans les deux sens. Le seul risque, c’est que les observateurs peuvent se
faire moucher s’ils mettent le nez dehors.
(1)
: Cela me rappelle l’ex-coprésident
américain du groupe de Minsk de l’OSCE, Matthiew Brayza, sensé être neutre ou
tout du moins refléter la position de son gouvernement. Il était aussi marié à
une turque et soutenait les revendications de Bakou pour sauvegarder les très
bonnes relations commerciales américano-azerbaidjanaises.
(2)
: Cela me rappelle
l’arbitrage des dix juges, dont un turc, de la Grande Chambre de la Cour
européenne des droits de l’homme, qui au nom de la liberté d’expression, cautionnent
le déni de génocide et relaxent le dénommé Doğu Perinçek, ouvrant ainsi la voie
aux négationnistes de tous poils.
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Traductions – revue de presse
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APCE
Dans un projet de résolution adopté
le 4 novembre par 24 voix contre 16, la Commission des questions politiques
de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), demande, dans le
cadre du processus de Minsk, «le retrait des forces
armées arméniennes et des autres forces armées irrégulières du Haut-Karabakh et
des autres territoires azerbaïdjanais occupés, ainsi que l’établissement de la
pleine souveraineté de l’Azerbaïdjan sur ces territoires».
La commission appelle également à «la convocation d’une réunion plénière du Groupe de Minsk en
vue d’instaurer un statut provisoire pour le Haut-Karabakh, garantissant la
sécurité et
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Relations
Grande-Bretagne-Arménie
«Le Royaume-Uni se félicite de la préparation
de la signature d'un accord bénéfique pour l'Arménie et l'UE,» a déclaré l’ambassadrice du Royaume-Uni nouvellement
nommé en Arménie, Judith Farnworth.
Des discussions plutôt fructueuses
entre Bruxelles et les représentants arméniens viennent d’avoir lieu. Ces
discussions, selon Mme Farnworth, visent à identifier les
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Relations
Etats-Unis-Arménie
Le ministre des Affaires étrangères de
l'Arménie, Edouard Nalbandian, a rencontré
le jeudi 6 Novembre le Secrétaire d'Etat adjoint américain Antony Blinken à Paris.
Lors de la réunion, les parties ont
souligné l'importance de la facilitation des visas qui est entré en vigueur à
partir de Janvier 2015 et l'Accord de commerce et de
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Relations
Géorgie-Azerbaïdjan
Le Patriarche-Catholicos de toute la
Géorgie, SS Ilia II, a fait des
déclarations anti-arméniennes voilées lors de la réunion avec le président
azerbaïdjanais Ilham Aliev.
Le patriarche a indiqué qu'il y avait
plus de 300 mosquées en Géorgie, et donc que les chrétiens d’Azerbaïdjan devraient
avoir les mêmes possibilités.
"Bien sûr, il y a des problèmes qui
doivent être résolus. Par exemple, l'Eglise orthodoxe russe a ses propres
évêques et il est souhaitable que l'Église Georgienne ait aussi son propre chef
religieux ()… Nous faisons de notre mieux pour maintenir la paix dans le
Caucase, mais ce n’est pas toujours aisé. Nous sommes préoccupés par le fait
que le principe de l'intégrité territoriale de la Géorgie et de l'Azerbaïdjan
est souvent violé. Nous espérons que l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan
et de la Géorgie sera rétablie",
a déclaré le patriarche.
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UNESCO
"À une époque où la protection et la
promotion des droits de l'homme sont considérées comme le concept sous-tendant
le monde civilisé, l'intolérance envers les valeurs de la civilisation
appartenant à autrui, endommager intentionnellement ou de détruire le
patrimoine culturel ou religieux, doit être condamnée avec la même
détermination que la violence contre les personnes. La communauté
internationale doit agir de manière résolue et en temps opportun pour protéger
ce qui est encore possible de préserver",
a déclaré le
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Relations
Arménie-Russie
«L’Arménie apprécie les efforts de la Russie
pour parvenir à une solution au conflit du Haut-Karabakh par des moyens
pacifiques. Nous allons continuer à travailler dans ce sens,» a déclaré le ministre arménien des Affaires Etrangères
Edouard Nalbandian après ses
entretiens avec son homologue russe Sergueï
Lavrov.
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Le
coin des analystes et des observateurs
«Le conflit du Haut-Karabakh a pris de
l’importance dans les relations internationales. La Russie ne peut proposer
quoi que ce soit seul dans ces circonstances, et cette proposition [restituer plusieurs à l’Azerbaïdjan en
échange de son adhésion à l’UEE] ne sera guère du goût de tout le monde», a déclaré le politologue Manvel Sarkissian.
Selon l'analyste, le fait que la
Commission des Affaires politiques et de la démocratie de l'APCE ait récemment
approuvé un rapport pro-azerbaïdjanais, parle notamment du fait que des
changements politiques majeurs se produisent depuis que la Russie est
effectivement entrée en Syrie.
"Et tout joueur dans l'arène
internationale tente de faire usage de tous les facteurs, y compris les
conflits régionaux existant dans la région, pour créer de nouvelles relations.
Ainsi la Russie est en train d'essayer de construire de nouvelles relations
avec tous les pays de la région, et qui de ce fait contribueront à sa nouvelle
politique", a-t-il souligné.
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de Today.az et de News.az