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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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La
solution du conflit arméno-azéri a eu une chance d’aboutir il y a environ 15
ans, au lendemain de la rencontre entre Robert Kotcharian et Heydar Aliev en
Avril 2001. Malheureusement l’intransigeance de son fils Ilham, basé sur
l’intangibilité des frontières, empêche que celui-ci soit résolu.
L’Arménie
a toujours déclaré que l’avenir du Haut-Karabakh proprement dit n’est pas
négociable et que la zone de sécurité ou zone tampon – c'est-à-dire les sept
districts qui entourent ce dernier – l’est. Alors que pour l’Azerbaïdjan, aucun
territoire hérité du «charcutage» soviétique n’est négociable et surtout pas le
droit à l’autodétermination des peuples, en l’occurrence celui du Haut-Karabakh.
Dans
la situation régionale actuelle, les grandes puissances n’admettraient pas qu’une
nouvelle guerre éclate, bien que l’idée titille fortement les dirigeants
azerbaidjanais.
On
se demande alors pourquoi une organisation internationale comme l’Assemblée
Parlementaire du Conseil de l’Europe jette de l’huile sur le feu en proposant
des projets de résolution du conflit, sachant pertinemment que :
1
- ses résolutions ne seront pas juridiquement contraignantes ;
2
– des médiateurs internationaux (les coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE)
sont chargés de piloter la résolution du conflit ;
Et
je laisse de côté le fait que la Commission des Affaires politiques de l’APCE ait
validé des projets de résolution sur le Karabakh, alors que leurs auteurs n’ont
consulté que l’une des parties en conflit. Dur dans ces conditions d’avoir une
approche neutre avec un texte contrebalancé.
La
logique aurait été que l’APCE propose aux coprésidents du groupe de Minsk de
l’OSCE en charge du dossier Karabakh, de les assister dans leur travail et non de
leur indiquer ce qu’il convient de faire.
Mais
voilà, Bakou, conseillé et secondé en cela par Ankara, pratique un travail de
sape par des moyens non avouables auprès des Occidentaux. Le premier utilise
ses pétrodollars en investissant dans les pays occidentaux ou à défaut en
pratiquant la diplomatie du caviar auprès des parlementaires européens ;
le second en faisant miroiter sa participation dans la guerre contre Daech et
monnayant son adhésion à l’Union européenne.
Toujours
est-il que l’Arménie a remporté la manche d’une courte tête, car sur 181
députés seuls 70 ont voté le rejet du projet Karabakh (66 pour et 45
abstentions). Par contre, le problème du réservoir de Sarsang a remporté
l’adhésion de la majorité de l’assemblée avec 98 votes pour (71 contre et 40
abstention). Toutefois, il est peu probable que le Karabakh s’exécute en
procédant «au retrait immédiat des
forces armées arméniennes de la région concernée» comme le stipule la
résolution.
On
notera au passage que le député Markar Essayan (d'origine arménienne), membre de l’AKP, a voté comme
ses amis de la délégation turque pour le retour du Haut-Karabakh au sein de l’Azerbaïdjan.
Une
question reste posée : Si le problème était inverse, à savoir le réservoir
de Sarsang resté côté Azerbaïdjan, est-ce que ce dernier aurait permis aux
habitants du Karabakh d’être alimenté en eau ?
Quant
on voit comment Bakou viole en permanence le cessez-le-feu, permettez-moi d’en
douter. Bakou ne tient absolument pas à discuter avec les responsables du
Haut-Karabakh, car pour le dictateur Aliev ce sont des terroristes ; au même
titre que les responsables kurdes le sont aux yeux d’Erdogan.
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Traductions – revue de presse
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APCE
Le nouveau Président de l’Assemblée Parlementaire
du Conseil de l’Europe, Pedro Argamunt, a
ouvert la session d’hiver de l’Assemblée déclarant en substance:
«Le niveau de troubles mondiaux est
stupéfiant. Ainsi, au Moyen-Orient, nous assistons à la menace posée par l'État
islamique, à la guerre sanglante en Syrie et à l'effondrement d’États comme
l'Irak, la Libye et le Yémen. Ici, en Europe, nous sommes confrontés à quatre
défis interdépendants qui créent un état de bouleversement constant.
Premièrement, le terrorisme international
constitue
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OSCE
Le chef de la Mission arménienne
auprès de l'OSCE, l'Ambassadeur Armand
Guiragossian a parlé du 9e anniversaire de l'assassinat du journaliste turco-arménien Hrant Dink lors de la réunion du Conseil Permanent de l'OSCE à Vienne le 21 janvier.
Extrait de Radiolour, de PanArmenian, et de News.am
Guiragossian a parlé du 9e anniversaire de l'assassinat du journaliste turco-arménien Hrant Dink lors de la réunion du Conseil Permanent de l'OSCE à Vienne le 21 janvier.
L'Ambassadeur partage les attentes
du représentant de l'OSCE pour la liberté de la presse, Dunja Mijatović, et que
les commanditaires du meurtre seraient traduits en justice, ce qui montre
l'importance de
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Arménie
Le ministre arménien de la Défense Seyran Ohanian a reçu le représentant
personnel du Président en exercice de l'OSCE, l'Ambassadeur Andrzej Kasprzyk. Les parties ont
examiné la situation à la frontière entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan et à la
ligne de contact entre les forces armées du Haut-Karabakh et l'Azerbaïdjan.
Le ministre a présenté les récentes
provocations de l'Azerbaïdjan et les mesures de rétorsion prises par la partie
arménienne. Il a réitéré l'importance de
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, et de News.am