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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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On
se demande parfois comment des négociations peuvent progresser lorsqu’en face
il n’y a aucune proposition constructive.
La
seule proposition faite par les Azerbaidjanais consiste à exiger le retrait pur
et simple de l’armée arménienne de tous «ses» territoires, c'est-à-dire du
Haut-Karabakh et des sept districts mitoyens ; et seulement alors que
Bakou entamera de réelles négociations pour … fixer le niveau d’autonomie du
Haut-Karabakh, qui aura été rattaché de nouveau à l’Azerbaïdjan. Pourquoi un
dictateur accepterait-il de se défaire d’un «bien» qui lui a été gentiment
octroyé par un autre dictateur ?
L’Arménie
quant à elle, est prête à négocier la restitution d’un certain nombre de
districts sous réserve que Bakou accepte le droit à l’autodétermination de la
population du Haut-Karabakh, c'est-à-dire son détachement définitif de
l’Azerbaïdjan.
Dans
le cas où le plan azéri serait appliqué, même le plus débile des négociateurs
comprend que toute discussion avec la partie adverse devient caduque du moment
qu’il n’y a plus rien à négocier.
Ce
que le «camarade» İlham Heydər oğlu Əliyev a du mal à admettre, c’est que le
Haut-Karabakh ne lui sera jamais poliment restitué et que le seul moyen d’y
parvenir c’est de déclencher une nouvelle guerre. Seul hic, c’est que nous
sommes en 2016, et que 2016 ne ressemble pas du tout au début des années 90 en
pleine guerre du Karabakh où Moscou n’était plus ce qu’il était et pas encore
ce qu’il est.
Déclencher
de nouvelles hostilités dans les conditions actuelles de la région est
totalement irréaliste. Indépendamment du fait que la victoire serait très
incertaine, mais les dommages causés à l’économie du pays (produits gaziers et
pétroliers) seraient eux catastrophiques. Et je fais abstraction de la réaction
des grandes puissances, à commencer par la Russie, de voir un nouveau foyer de
tensions émerger dans la région et qui de plus mettrait en danger
l’approvisionnement énergétique de l’Europe.
Il
ne reste donc plus au potentat azéri que de jeter de l’huile sur le feu – ce
qu’il fait quotidiennement et depuis des années en violant le cessez-le-feu,
histoire de détourner l’attention de la population sur l’ennemi extérieur. En
prenant exemple sur le grand frère turc Erdoğan, qui en agitant l’épouvantail
kurde a gagné les élections législatives de Novembre dernier, ce qui va lui
permettre en 2017 de se présenter la «tête haute» à un quatrième mandat
présidentiel.
On
est dictateur ou on ne l’est pas ! non mais.
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Traductions – revue de presse
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Azerbaïdjan
L
e président Obama accueillera le quatrième Sommet sur la sécurité nucléaire à partir du 31 mars au Centre des Conventions de Washington.
Suite
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de Today.az, de News.az, de Trend, ainsi que la presse française.
e président Obama accueillera le quatrième Sommet sur la sécurité nucléaire à partir du 31 mars au Centre des Conventions de Washington.
Alors qu'il est important que les dirigeants du monde s'entendent sur la façon dont mieux de garder les armes nucléaires hors de portée des nations voyous ou des groupes terroristes, la présence des présidents Ilham Aliev (Azerbaïdjan) et Serge Sarkissian (Arménie) offre l’occasion pour le président Obama de
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Turquie
L’association de droits de l'homme de
Turquie va déposer des plaintes pénales contre le premier ministre Ahmed Davutoğlu
et contre Enver Basaran, maire d’Askale.
Voici la déclaration de presse faite
le 8 mars, devant le Palais de justice de Caglayan :
«À une époque où les crimes contre l'humanité
ont été commis dans la guerre contre les Kurdes, le premier ministre Ahmed Davutoğlu,
le 27 février dernier a déclare que
Suite
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Artsakh
Un commando azerbaïdjanais a tenté de
s’introduire en Artsakh dans la nuit du 8 mars. Les militaires arméniens ont
été prompts à repérer l’ennemi et à repousser les troupes azéries sur leurs
positions initiales.
Les soldats arméniens n’ont pas subi
de pertes, ce qui n’est pas le cas du commando azéri.
Les militaires azerbaïdjanais ont effectué
plus de 12.000 tirs dans la nuit du 7 au 8 Mars en vue de préparer l’attaque du
8 au soir, forçant l'armée de défense de la RHK à prendre des mesures de
rétorsion.
Le ministère de la défense du Karabakh
a également rejeté les rapports azéris, affirmant que la partie arménienne
avait ouvert le feu sur des bergers en direction du village de Chaylu. Prétexte
que Bakou utilise souvent pour couvrir ses exactions.
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Arménie
«L'Union européenne a exprimé à maintes
reprises son soutien aux efforts déployés par les coprésidents du groupe de
Minsk de l'OSCE, et a souligné qu'il n'y a pas d'alternative à un règlement
pacifique du conflit du Haut-Karabakh,»
a déclaré le ministre arménien des Affaires étrangères Edouard Nalbandian ; et d’ajouter :
«Mme Frederica Mogherini a confirmé une fois
de plus cette position. Nous [c'est-à-dire la partie arménienne] avons
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Etats-Unis
«Les lois votées par les États-Unis concernant
le conflit du Haut-Karabakh ne sont pas contraignantes et ne représentent pas
nécessairement la politique étrangère du pays,»
a déclaré le coprésident américain du
groupe de Minsk de l'OSCE, James Warlick,
faisant référence à la résolution reconnaissant l’indépendance du
Haut-Karabakh par l'Etat de Géorgie.
Il s’est rendu à Tbilissi, où il
compte discuter du conflit du Haut-Karabakh.
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APCE
Le parlementaire belge de l'APCE, Alain Destexhe, a été nommé rapporteur
sur la situation des droits de l'homme en Azerbaïdjan, suite à la nomination de
l’ancien rapporteur, Pedro Agramunt,
comme président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe en janvier
2016.
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Union
européenne
L'UE se donne encore 10 jours. Après
le sommet entre les dirigeants des 28 et la Turquie, achevé dans la nuit du
lundi 7 au mardi 8 mars après des discussions laborieuses, l'UE a donc annoncé
qu'elle souhaitait "affiner les
détails" de son plan de sortie de la crise migratoire d'ici un
prochain sommet, les 17 et 18 mars à Bruxelles. Ces ultimes tractations doivent
permettre d'aboutir à un nouvel accord avec la Turquie pour stopper l'afflux de
migrants en Europe.
«La Turquie a demandé à l'Union européenne
trois milliards d'euros d'aide supplémentaire d'ici 2018, promettant en échange
d'augmenter drastiquement sa coopération dans la crise migratoire pour tarir
les flux de migrants. Cet argent additionnel va demander des procédures
budgétaires additionnelles. Le Parlement européen est prêt à accélérer les
procédures,» a déclaré le président du
Parlement européen Martin Schulz, en
marge d'un sommet UE-Turquie à Bruxelles, où Ankara s'est montré prête à
accepter des retours massifs de migrants, y compris de réfugiés syriens.
À l'issue du sommet, le deuxième en
moins de quatre mois, plusieurs dirigeants ont salué "une percée censée changer la donne" en Europe. "Nous avons la base pour une percée, à savoir qu'à
l'avenir, tous les migrants qui arrivent en Grèce seront renvoyés en
Turquie", a ainsi expliqué le
Premier ministre britannique David
Cameron, avertissant à demi-mot la Turquie sur le fait que cette mesure
devait être "pleinement mis(e) en
œuvre".
Le premier ministre britannique a
également insisté sur le "statut
spécifique de la Grande-Bretagne", qui lui permet de conserver ses "propres frontières fortes".
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de Today.az, de News.az, de Trend, ainsi que la presse française.