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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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Comme
aurait dit Monsieur de La Palice : «Qui vult bellum, pacem spernit» ou si
vous préférez : «Qui veut la guerre, rejette la paix». İlham Heydər oğlu
Əliyev a gagné, non pas la guerre mais les communiqués.
Certes
il a perdu des hommes et du matériel en quantité, il n’a pas avancé d’un pouce
sur le territoire qu’il convoitait, mais aucune instance ou organisation
internationale l’a accusé d’agression, et encore moins exercé des pressions ou
une menace quelconque. A commercer par les coprésidents du groupe de Minsk qui
sorti de leurs déclarations généralistes et lénifiantes, se sont dépêchés de se
laver les mains et de renvoyer dos à dos les dirigeants des «parties» au
conflit. Consigne permanente : Rester dans les généralités et ne pas faire
de vagues, un peu comme les trois singes de la sagesse :
-
Ne pas voir qui est l’agresseur malgré les remontées
des observateurs,
- Ne pas entendre les
doléances des Arméniens, ni les propos belliqueux du potentat,
-
Ne rien dire à l’auteur des violations et des
exactions.
Quant
aux chefs d’Etat des pays coprésidents du Groupe de Minsk, ils continuent de
lui fournir des armes, jetant ainsi de l’huile sur le feu. Cf: les propos du vice-premier
ministre russe Dmitri Rogozine, qui sont édifiants et qui valent leur pesant de
cynisme.
Ce
qui revient à donner au dictateur azéri les moyens et le vert pour reprendre ses
attaques, en nombre et surtout en puissance ; voire déclencher une
nouvelle guerre. Tout le monde se dit préoccupé, mais en fait est occupé
ailleurs. Tout le monde sauf la Turquie qui
est prête à seconder son protégé si besoin était.
Aliev
n’a strictement rien à faire de négocier quoi que ce soit avec les Arméniens. Faire
la paix signifie pour lui : Récupérer tous les territoires que les
Bolchevicks lui ont octroyés, lors des charcutages des années 20, pour en faire
la RSS d’Azerbaïdjan. Et si au passage, il pouvait grappiller un morceau de
l’Arménie, le Zanguézour par exemple, histoire de faire la jonction avec le
grand frère ottoman, ce serait l’idéal.
En
pratique, il s’agit de savoir si dans la géostratégie de Moscou le
Haut-Karabakh doit retourner ou pas dans le giron azerbaidjanais, ou dit
autrement, qui présente le plus d’intérêt pour Poutine dans le contexte
régional actuel : L’Arménie ou l’Azerbaïdjan ? L’alliance militaire arméno-russe ou le fait
qu’Erevan soit membre de l’UEE et de l’OTSC ne pèsent pas grand-chose ici.
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Traductions – revue de presse
Extrait de Radiolour et de PanArmenian
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Arménie
Le 9 Avril, le ministre des Affaires
étrangères d'Arménie, Edouard Nalbandian
a reçu les coprésidents du Groupe Minsk de l'OSCE - Igor Popov, James Warlick, Pierre Andrieu, ainsi que le Représentant
personnel de l'OSCE Président en exercice, Andrzej
Kasprzyk.
Les coprésidents ont informé le
ministre des Affaires étrangères de l'Arménie sur les réunions qu'ils ont eues
avec les autorités de l'Artsakh à Stepanakert et celles de l'Azerbaïdjan à
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Russie
«Les fournitures d'armes russes à l'Arménie
et à l'Azerbaïdjan permettent un équilibre sécurisé de la région face à
l'escalade militaire,» a déclaré le vice-premier
ministre russe Dmitri Rogozine.
«Quand nous fournissons des armes aux deux
parties, nous sommes sûrs d’un certain équilibre et cet équilibre est un
facteur dissuasif pour empêcher que le conflit dégénère en guerre. Dès que nous
cessons d'être un partenaire technique militaire de l'Arménie et de
l'Azerbaïdjan, des politiques «sophistiquées» seront
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Parlement
européen
La session plénière du Parlement
européen a tenu mardi un débat d'urgence sur la situation au Haut-Karabakh, où Federica Mogherini, Haut Représentant
de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité,
et Vice-présidente de la Commission, a souligné que le statu quo du conflit ne
mène nulle part, et que les deux parties, l'Arménie et l'Azerbaïdjan, doivent
travailler ensemble pour trouver une solution pacifique.
Elle a également réitéré le soutien de
l'UE au Groupe de Minsk de l'OSCE, qui est
Suite
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OSCE
Suite à une réunion du Bureau de l’Assemblée
parlementaire de l'OSCE à Copenhague, le Président de l'Assemblée Ilkka Kanerva
(Finlande) et le Représentant spécial de l'AP-OSCE pour le Caucase du Sud,
Kristian Vigenin (Bulgarie), ont réitéré les espoirs de l'Assemblée pour un
cessez-le-feu soutenu et la volonté de contribuer aux efforts visant à trouver
une solution pacifique au conflit du Haut-Karabakh.
«Mes collègues et moi sommes unis dans notre
espoir d'une cessation complète des hostilités. Le bilan humain suite au
conflit, non seulement celui de la semaine dernière, mais depuis plus de 20
ans, est
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Extrait de Radiolour et de PanArmenian