Haut-Karabakh : Une épine dans le pied qui s’infecte.



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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Commentaires

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Les commentaires ou les déclarations de la communauté internationale, sauf bien sûr d’Ankara, demandant de cesser les tirs et de respecter le cessez-le-feu, ne touchent aucunement les dirigeants azéris. D’ailleurs pourquoi cela les toucherait-ils vu que personne parmi les beaux donneurs de leçon ne lèvera le petit doigt pour calmer les ardeurs du potentat. Encore mieux, ceux-là mêmes qui sont sensés jouer les médiateurs, je veux parler de la France, des Etats-Unis et surtout de la Russie, continuent de lui vendre des armements et du matériel militaire, sans vergogne aucune.

İlham Heydər oğlu Əliyev n’a que faire des bla-bla génériques des uns et des autres, seul compte pour lui la récupération de «ses» territoires. Et comme personne ne le désigne nommément comme étant l’auteur des violations, et même si cela était, il peut continuer en toute impunité vu que les remarques n’ont rien de contraignant, ce qu’il fait d’ailleurs depuis la guerre éclair de quatre jours.

Les médiateurs essaient de calmer le jeu, et travaillent à organiser une rencontre entre les présidents Aliev et Sarkissian. Une rencontre, soit, pour se dire quoi. On connait les positions et surtout les exigences des deux parties et compte-tenu des derniers événements sur la ligne de contact entre la RHK et l’Azerbaïdjan, il est fort peu probable que les militaires arméniens se retirent de la ligne de front et laissent les civils sans protection avec aucunes garanties de leur sécurité ; comme il est fort peu probable qu’Aliev reconnaisse le droit à l’autodétermination du peuple du Haut-Karabakh, en clair son indépendance.

C’est l’impasse face à la quadrature du cercle. Pourtant quand la communauté internationale et plus particulièrement l’Occident veut mettre en œuvre des moyens de pression voire de rétorsion, elle ne se pose pas des questions pendant dix ans ; Poutine en sait quelque chose. Tout comme décider du devenir d’un territoire - Tout le monde a en mémoire la manière dont le Kossovo a obtenu son indépendance, au grand dam de Belgrade et surtout de Moscou ; et de plus, Bakou n’est pas Moscou.

C’est devenu à la mode pour nombre de pays occidentaux de fermer les yeux sur les régimes dictatoriaux, qui foulent aux pieds les valeurs de la démocratie et des droits de l’homme, du moment que ces derniers investissent des milliards en Occident et lui fournissent de l’énergie fossile. L’Azerbaïdjan fait partie de ces dictatures et ce n’est pas les pays coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE qui vont lui jeter la pierre, allant jusqu’à même … décorer les familles régnantes (sic).

 

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Traductions – revue de presse

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Arménie

Déclaration du ministère des Affaires étrangères arménien :

«Le ministère des Affaires étrangères d'Azerbaïdjan a diffusé de nouveau une autre déclaration cynique inversant les faits évidents pour tenter de jeter la responsabilité des actions militaires, déclenchées le 2 avril par lui contre le Haut-Karabakh, sur le côté arménien, dont le but est d'éviter la responsabilité pour les crimes de guerre commis.

Ce n'est pas pour la première fois que Bakou se
 

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Artsakh

Certains articles des médias russes affirment que les négociations sur le règlement du conflit du Haut-Karabakh vont entrer dans une phase plus intensive en mettant l'accent sur les territoires et le statut du Haut-Karabakh.

Le porte-parole du Président de la RHK David Babayan a indiqué que :
 
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OTAN

Le Secrétaire général adjoint de l'OTAN, Alexander Vershbow, a reçu le vice-premier ministre arménien de la défense David Tonoyan.

Parmi les sujets traités, la question du Haut-Karabakh a occupé une place importante

«Il ne peut y avoir de solution militaire au conflit du Haut-Karabakh. Ce conflit exige d'urgence la désescalade et l’avancement de progrès diplomatiques sous les auspices des coprésidents du groupe de Minsk de l'OSCE," a déclaré le Général Vershbow.

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APCE

L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) a adopté une résolution mardi 19 avril, réitérant une position précédente sur le conflit du Haut-Karabakh.

"Étant convaincu qu'un règlement pacifique du conflit du Haut-Karabakh n'a aucune autre alternative, l'Assemblée parlementaire réaffirme son appui aux efforts des coprésidents du groupe de Minsk de l'OSCE, le seul format de médiation internationalement accepté, afin de
 
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Etats-Unis

Pour la huitième et dernière fois, le président Barack Obama terminera son mandat en ne tenant pas sa promesse de campagne de 2008 de déclarer que les massacres d'Arméniens par les Turcs ottomans en 1915-1916 étaient un "génocide".

«Près de 1,5 millions d'Arméniens ont été tués, mais la qualification des actions des Turcs ottomans comme "génocide" irriterait profondément la Turquie, un allié de l'OTAN et un acteur clé dans la coalition qu’Obama a formé pour faire la guerre aux terroristes de Daech dans le pays voisin, la Syrie. Les gouvernements turcs ont


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Russie

«Dans le développement de la situation autour du Haut-Karabakh, la partie russe insiste fortement sur le fait que l'accord de cessez-le-feu de 1994, ainsi que l'accord de renforcement du cessez-le-feu sur le conflit du Haut-Karabakh adopté en 1995 comme étant sa continuation, est d'une durée illimitée et constitue toujours la base de la réconciliation dans la zone de conflit,» a indiqué le Ministère russe des Affaires étrangères.

Conformément à sa déclaration, cette position
 
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OSCE

«Nous avons rencontré le Président Aliev et le Président Sarkissian il y a quelque temps. Les coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE travaillent à organiser une rencontre entre les présidents Ilham Aliev et Serge Sarkissian, » a déclaré coprésident français Pierre Andrieu.

Andrieu a indiqué que les coprésidents ne disposaient pas de plans concrets au sujet d'une visite dans la région.

"Le cessez-le-feu ne doit pas être violé. Les négociations doivent commencer dès que possible," a-t-il insisté.

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Azerbaïdjan

Le directeur adjoint de l'Administration présidentielle de l'Azerbaïdjan, et responsable du département des Affaires extérieures, Novruz Mammadov a déclaré :

"Ils sont tellement impudents qu'ils accusent l'Azerbaïdjan d'avoir violé les principes fondamentaux du droit international. Ils demandent de ne pas de tenir le Forum mondial de l'Alliance des Nations Unies civilisations. Garder les territoires d'un Etat voisin sous occupation depuis plus de 25 ans après une agression militaire est
 
 

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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de News.az, ainsi que de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe.