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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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Il
y a une centaine d’années, des centaines de milliers de personnes ont été
arrêtées puis déportées au simple fait que c’étaient Arméniens, sous-entendu
des ennemis de l’intérieur alliés des Russes.
Le
mégalottoman qui dirige la Turquie se calque sur ses ancêtres avec comme motif cette
fois-ci qu’il y a des milliers de Turcs, putschistes ou supposés, inféodés à Fethullah
Gülen, voulant prendre le pouvoir et l’empêcher de mener à bien ses ambitions.
Et pendant que l’on y est, le sultan profite de l’occasion en or qui se
présente à lui pour se débarrasser de tous les gêneurs quel que soit leur
domaine d’activité, sans oublier les Kurdes – alliés de la coalition, qui se
sont pris quelques bombes sur la tête les jours suivants.
Et
les Occidents observent, tout en faisant des recommandations, et pour les plus
audacieux … des mises en gardes.
Le
pays phare de la Démocratie planétaire qui n’hésite pas à appliquer la peine de
mort - ce qui au passage lui interdirait de rentrer dans l’UE, s’est bien gardé
de toute critique se contentant de demander des preuves tangibles pour extrader
le dénommé Gülen. Le Grand-maître de l’OTAN protège son allié fidèle dans la
région, et au passage sa base d’Inçirlik qui sert à bombarder l’Etat
islamique - EI dont il porte l’entière responsabilité de son avènement en voulant
jouer les redresseurs de torts, basé sur des mensonges, en Irak d’abord puis en
Syrie.
Le
leader européen a réussi là pour personne de l’attendait. Faire voter une loi
reconnaissant sa complicité dans le génocide des Arméniens en plein
bisbille sur l’accord UE-Turquie des réfugiés ; des Verts d’origine turque
faisant campagne pour cette loi au grand dam de Herr-dogan et des trois
millions de turco-allemands ; et un ministre des Affaires étrangères qui
avec sa casquette de président de l’OSCE met les points sur les I dans le cadre
de la résolution du conflit du Karabakh par le groupe de Minsk. Par moment, dire
«Deutschland über alles» est bien mérité.
Et
la France dans tout ça? Elle continue à lécher le c… de l’Oncle Sam,
incapable de mener sa propre politique étrangère depuis 2007, persuadée qu’en
abattant Bachar el-Assad et en soutenant les rebelles [au fait qui sont les
rebelles ?] la démocratie va être rétablie. Piloté à l’aveugle par le
ministre étranger aux Affaires, c’est sûr que le renom de la France au
Moyen-Orient n’en ressort grandi. Quant aux Affaires qui secouent le
Sud-Caucase, c’est son secrétaire d’Etat qui s’y colle.
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Traductions – revue de presse
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Turquie
«La Turquie suspend temporairement la mise en
œuvre de ses obligations découlant de la Convention européenne des Droits de
l'Homme (CEDH), suite à la déclaration de l’état d'urgence. Les droits et les
libertés fondamentales ne seront pas être affectés au cours de cette période,» a déclaré le vice-premier ministre et porte-parole du
gouvernement Numan Kurtulmus.
"La France aussi a proclamé l'état
d'urgence, ce faisant, elle a
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Russie
«La question de la participation de la
Turquie dans le processus de règlement du conflit du Haut-Karabakh dépend de la
contribution constructive du pays aux pourparlers de paix,» a déclaré la porte-parole du ministre russe des
Affaires étrangères, Maria Zakharova.
«La participation de la Turquie dans le
règlement du Karabakh - et non pas seulement la Turquie - et dans pratiquement
tout autre conflit ne peut
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Arménie
«L'Arménie a déjà récolté les bénéfices de la
récente tentative de coup d'Etat militaire en Turquie. L’autre facteur positif
pour la partie arménienne est que l'armée turque va s’affaiblir davantage, vu
le nombre de militaires mis à pied.
La tension s’est atténuée au Karabakh, et
cela continuera. La Turquie a été forcée de réduire sa pression [dans le cadre
de ce conflit], au moins temporairement. L’instabilité existante dans le pays fera
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Azerbaïdjan
Le Président Ilham Aliev a signé le 3 juin dernier un protocole permettant aux
forces armées turques d’utiliser un bâtiment à Gizil Shyarg et l'un des terminaux
de l’aéroport militaire.
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Grèce
« La Grèce ne se réconciliera jamais avec
l'invasion de Chypre par la Turquie et exige de la Turquie de retirer ses
forces d'occupation de ce territoire,»
a déclaré le ministre grec des Affaires étrangères Nikos Kotzias.
"Aujourd'hui c’est le 42ème anniversaire
- dans la nuit du 20 au 21 Juillet 1974, de l'invasion de Chypre par la
Turquie. Ankara occupe toujours illégalement 37% de Chypre, un pays qui est
membre de l'ONU et de l'UE. J’espère qu'il y aura une assez forte décision,
universellement acceptable de la question chypriote sur la base des résolutions
de l'ONU,» a-t-il souligné.
Depuis 1975, le Secrétaire général de
l'ONU effectue sa mission de bons offices, qui vise à inciter les communautés
grecque et turque de l'île à coopérer dans le cadre des négociations sur le
règlement du problème de Chypre. En 1983, le territoire occupé a été
déclaré : République turque de Chypre du Nord, et reconnue uniquement par la
Turquie.
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Artsakh
Le 21 Juillet, conformément à l'accord
conclu avec les autorités de la RHK, la Mission
de l'OSCE a mené une surveillance prévue de la ligne de contact entre les
forces armées du Haut-Karabakh et l'Azerbaïdjan, au Nord de Mardakert.
Côté Artsakh, la surveillance a été
menée Khristo Christov (Bulgarie) et Simon Tiller (Grande Bretagne).
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, et de News.az