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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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Qu’ils
soient Ottomans ou Azéris, leurs gouvernements ne font pas grand cas de la
notion de «Liberté» surtout lorsque les critiques s’exercent à leur encontre,
mettant en cause leurs comportements pas très démocratiques. L’expression «Une
nation, deux Etats» moult fois déclarée par les uns et les autres, se vérifie
une fois encore sur le mode de gouvernance.
Si
l’Azerbaïdjan garde toujours le système présidentiel, hérité de l’ex-RSS, son
chef d’Etat est «régulièrement» élu dès le premier tour, avec des scores à
faire pâlir tout Occidental- près de 85% des voix lors de la dernière élection.
Ajoutons qu’à Bakou les résultats ont été annoncés avant même le début du vote ;
au diable les apparences !
Fort
de ce fait et sachant pertinemment que l’UE ne lèvera pas le petit doigt, le
chef de l’état se transforme en potentat. Normal quand il s’agit de parler
d’une seule voix, le dialogue des (27+1) Etats se transforme en cacophonie. A
noter que le (+1 sortant) est celui qui a le plus d’intérêts dans ce pays,
soi-disant européen. L’ex-camarade İlham
Heydər oğlu Əliyev se rit des remarques des Européens sur sa manière de traiter
les voix dissidentes, vu que ces mêmes Européens lui déroulent le tapis rouge
dès qu’il s’agit de commercer.
C’est
d’ailleurs avec ce même aplomb qu’il traite avec mépris les recommandations des
médiateurs coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE en charge du conflit du
Haut-Karabakh. Ce qui n’empêche pas nos chers Occidentaux d’octroyer une manne
financière de plusieurs millions à ce riche Etat milliardaire.
Si
les malversations du satrape azéri font rarement la Une des médias, il en est
tout autre du digne successeur des sultans ottomans, je veux parler du dénommé
Reccep Tayyip Erdoğan, qui au lendemain du coup d’état manqué du 15 Juillet a
fait suspendre, licencier ou arrêter plus de 110.000 personnes. Et ce n’est
sans doute pas terminé, la Turquie comptant 80 millions d’habitants cela laisse
encore des lendemains prometteurs au dictateur islamiste «modéré».
Islamiste,
que nos chers Occidentaux, en plus des salamalecs d’usage, lui versent des
milliards pensant que les 4% de territoire en Europe font de lui un futur
membre de l’UE. D’ailleurs ne viennent-ils pas d’ouvrir un seizième en Juin
2016 – sur les 35 prévus, suite à la levée du veto français. Sacré François,
toujours aussi à côté de la plaque !
La
manière d’agir du néo-Sultan me rappelle quelque part celle des Jeunes-Turcs
qui voulant éradiquer les Arméniens de l’empire ottoman, ont commencé par
décapiter toute son intelligentsia. Avec cette différence que le «rôle» des
Arméniens est tenu par les Kurdes, que l’intelligentsia arménienne est
remplacée par les opposants et intellectuels turcs, et l’ennemi russe par Fethullah
Gülen.
Si
les gouvernements occidentaux ont besoin de la Turquie pour des besoins
géostratégiques et géo-tactiques contre l’Etat islamique, les ONG et les Organisations
internationales, ONU en tête, ne pouvaient plus garder le silence sur la
politique répressive de son président, fin politique et dictateur en devenir.
Après
Strasbourg (Parlement européen), Bruxelles (Conseil de l’UE), c’est au tour de
Genève (ONU-droits de l’homme) de mettre en garde la Turquie sur ses dérives
anti-libertaires.
La
déclaration intégrale de David Kaye, Rapporteur spécial des Nations Unies sur
la liberté d'expression, qui vient de séjourner en Turquie, est très claire.
Traductions – revue de presse
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Union Européenne : Relations
avec la Turquie
Déclaration du Commissaire européen Johannes Hahn, chargé des négociations
d'élargissement et de la Politique européenne de voisinage.
«Nous reconnaissons dans notre rapport la
situation difficile de la Turquie face à la tentative de coup d'État, que l'UE
a condamnée immédiatement et dans les termes les plus forts. Nous soulignons
également la remarquable réussite de la Turquie pour abriter et fournir des
soins décents au grand nombre de réfugiés syriens qu'elle accueille. Notre
coopération étroite avec la Turquie dans ce domaine a produit des résultats
tangibles, conduisant à une réduction substantielle du nombre de migrants se
dirigeant vers la Grèce (de 739 000 à 18 000). Cela signifie
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Relations
ONU-Turquie
Le Rapporteur spécial des Nations
Unies sur la liberté d'expression, David
Kaye, lors de sa première visite officielle, a évalué la situation de la liberté
d'expression en Turquie. Les activistes des droits de l'homme ont critiqué à maintes
reprises les actions du gouvernement turc, après la tentative de coup d'Etat
militaire de juillet. Cependant, comme Kaye l'a indiqué, «la violation des droits de l'homme et de la liberté
d'expression en Turquie avait commencé bien avant.»
Kaye, qui s’est rendu en Turquie sur
invitation du gouvernement, a examiné les questions de l'indépendance des
médias, de la sécurité des journalistes, des conférenciers universitaires et
des militants. Il a
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Arménie
La 8ème réunion informelle des ministres des Affaires étrangères des pays
du Partenariat oriental s’est tenue à Erevan le 17 novembre.
Les délégations ont été accueillies
par le président Serge Sarkissian avant de se réunir.
L'événement a réuni le Commissaire
européen à la Politique européenne de voisinage et des négociations
d'élargissement Johannes Hahn, le Secrétaire
général adjoint du Service européen pour l'action extérieure Jean-Christophe Belliard, ainsi que
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Relations
Azerbaïdjan-CoE
Le Secrétaire Général du Conseil de
l'Europe (CoE), Thorbjørn Jagland, a
publié une déclaration concernant la décision de la Cour suprême d'Azerbaïdjan
dans le cadre de l'affaire d’Ilgar Mammadov.
«Aujourd'hui, la plus haute juridiction de
l'Azerbaïdjan n'a pas respecté l'obligation légale du pays d’exécuter l'arrêt
de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH).
La gravité de ce fait pour l'Azerbaïdjan en tant
que membre du CoE, ne peut pas être sous-estimée.
Le non-respect flagrant par l'Azerbaïdjan de
la Convention européenne des droits de l'homme porte atteinte à l'ensemble du
périmètre de notre coopération.
L'affaire affecte les 47 Etats membres du
Conseil de l'Europe qui ont une responsabilité collective pour la mise en œuvre
de la Convention.
Il sera donc mis sur l'ordre du jour de la
prochaine réunion du Comité du Conseil des ministres de l'Europe comme une
question d'urgence."
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de l'ONU-Droits-de-l’homme, ainsi que de l’Union européenne.