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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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Le
bras de fer entre Ankara et Bruxelles est engagé. La question qui se pose
automatiquement est de savoir qui va céder ? Ou encore qui a le plus à
perdre ?
Côté Turquie, depuis le 16
Juillet, au lendemain du coup d’état manqué, Erdoğan multiplie les purges dans
les toutes les couches de la société et dans toutes les administrations, démettant
de sa fonction, arrêtant ou emprisonnant toute personne soupçonnée d’avoir des
accointances avec le mouvement Gülen, auteur présumé du putsch raté.
Sous
couvert de l’état d’urgence, nombre de libertés sont réduites à peau de
chagrin, surtout la liberté d’expression, les médias sont mis au pas, et des députés
du HDP (pro-kurde) ont vu leur immunité parlementaire retirée pour intelligence
avec l’ennemi - PKK. Profitant de la chape de plomb gouvernementale, les
ultranationalistes se donnent à cœur joie pour s’en prendre aux minorités et à
leurs biens.
Ankara
a du mal à se débarrasser de ses mauvaises habitudes héritées de l’empire
ottoman. Les valeurs démocratiques de l’Europe, sorties des quelques grosses
métropoles, sont mal perçues ou totalement rejetées.
Surfant
sur cette vague, le président - islamiste modéré, a déjà depuis plusieurs
années, tourné ses regards vers l’Est – islamique, et plus récemment vers le
Nord - orthodoxe, tout en restant fidèle à l’OTAN, c'est-à-dire aux Etats-Unis.
C’est une constante de la diplomatie ottomane que de jouer sur plusieurs
tableaux, en essayant de se rendre indispensable.
Le
Sultan sait pertinemment que son pays ne deviendra jamais membre de l’UE.
Depuis onze ans que les négociations d’adhésion ont commencé (2005), seize
chapitres ont été ouverts sur les
trente-cinq prévus, et seulement un seul a été fermé. De plus quand douze pays
sont rentrés sans coup férir entre 2004 et 2007, il n’est pas besoin d’être
grand devin pour se rendre compte que l’UE utilise deux poids deux mesures.
Côté Union européenne, empêtrée qu’elle
est avec le problème des immigrés, auquel vient de s’ajouter la sortie
prochaine de la Grande Bretagne, le problème est tout autre. L’arrivée massive
des réfugiés, qu’ils soient moyens-orientaux ou africains, a généré un grand
nombre de rejets et on a vu des frontières se fermer et des barbelés se mettre en
place. Les partis populistes en ont fait leurs choux gras et ont progressé dans
les sondages.
Si
comme l’a menacé Erdoğan, il ouvre les vannes, un nouveau flot de réfugiés
arrivera aux frontières de l’UE, plus précisément en Grèce ou en Bulgarie, et
les problèmes de l’été 2015 se répéteront. Seulement cette fois-ci, il très peu
probable que Mme Merkel aille faire des salamalecs auprès des autorités turques.
Quant aux autres dirigeants européens, ils ne tiennent pas à jouer les bons
samaritains ayant leur propre opinion publique à soigner.
Comme
l’a déclaré Mme Federica Mogherini, si effectivement la rupture du processus d’adhésion
débouchera sur un résultat perdant-perdant, il y en aura un qui sera plus
perdant que l’autre.
Partant de ce constat, l’huissier de la
Sublime Porte continue à jouer au gond, d’autant que l’UE continue de lui
verser des milliards et l’Occident de lui faire les yeux doux pour utiliser la
base d’Incirlik.
Traductions – revue de presse
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Assemblée parlementaire de
l’OTAN
«L'OTAN n’a pas de rôle dans les négociations
visant à résoudre le conflit du Karabakh,»
a déclaré le Secrétaire général de l'OTAN, Jens
Stoltenberg, lors de la 62ème session plénière de l'Assemblée
parlementaire de l'OTAN à Istanbul.
«L’OTAN appuie les efforts du Groupe de Minsk
de l'OSCE pour résoudre ce conflit. Nous prenons intérêt à ce processus et
encourageons toutes les parties à poursuivre les efforts visant à une solution
pacifique, la solution pacifique est
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Parlement
européen
Les Présidents des plus grandes
factions du PE ont exhorté l'Union européenne à arrêter les négociations
d’adhésion avec la Turquie.
"Notre message à la Turquie est très
clair: les négociations d'adhésion doivent être gelées immédiatement", a déclaré Manfred
Weber, le chef de la plus grande faction, le Parti populaire européen (centre-droit).
"Nous voulons geler les négociations
d'adhésion", a déclaré
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Turquie
«Je le dis d'avance : Ce vote n'a aucune
valeur pour nous, et ce quel que soit le résultat. Le vote du parlement est un
indicateur que l’UE protège et se range aux côtés des organisations
terroristes.
()… La Turquie va ouvrir ses portes
frontalières pour que les réfugiés se dirigent vers l'Europe «si l'UE va plus
loin," a déclaré le président Erdoğan.
De plus, il a mis en garde l'UE sur
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Arménie
Le président Serge Sarkissian, a reçu le président du Groupe des Conservateurs
européens (CE) de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), Ian Liddell-Grainger.
Indiquant que le Conseil de l'Europe
(CoE) occupe une place importante parmi les institutions européennes, le Chef
de l’Etat a souligné le rôle de l'APCE dans la diffusion de ses valeurs,
ajoutant que cette institution reflète la
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ONU
Une discussion ouverte sur les
«ressources en eau, la paix et la sécurité» a eu lieu au Conseil de sécurité
des Nations Unies le 22 Novembre.
«Les trois quarts des États membres de l'ONU
partagent des rivières ou des lacs avec leurs voisins, la valeur des ressources
en eau est une raison de coopération, non de conflit.
La nécessité d'une coordination dans la
gestion de l'eau est particulièrement nécessaire pour plus de 260 cours d'eau
internationaux et pour de nombreux cours transfrontaliers", a déclaré
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Azerbaïdjan
«Les Etats-Unis, ainsi que les autres pays
coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE, doivent intensifier leurs efforts
pour résoudre le conflit du Haut-Karabakh. Je réitère que le statut quo est
inadmissible,» a déclaré le ministre
azerbaïdjanais des Affaires étrangères Elmar
Mammadyarov, lors de la réunion avec la Sous-secrétaire d’état adjointe du
Bureau des Affaires européennes et eurasiennes, Bridget Brink.
Mammadyarov et Brink se sont déclarés
satisfaits de
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de News.az, de Hurriyet,de l’Union européenne, ainsi que de ONU-Droits-de-l’homme.