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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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Le
Conseil européen a débattu des relations bilatérales et multilatérales
actuelles avec les six pays du Partenariat oriental - Arménie, Azerbaïdjan,
Biélorussie, Géorgie, République de Moldavie et Ukraine. Les ministres ont
procédé à un échange de vues sur l'avenir du Partenariat et se sont fixé des
objectifs à atteindre en 2017, en particulier dans la perspective du prochain
sommet du Partenariat oriental à Bruxelles en Novembre 2017.
Les
sujets abordés ont porté sur la situation actuelle en Ukraine, les élections
qui ont eu lieu récemment en Géorgie, en République de Moldavie et en
Biélorussie, ainsi que les négociations actuellement menées en vue de nouveaux
accords avec l'Arménie et l'Azerbaïdjan.
Au
vu des différentes évolutions depuis sa création en 2009, l’UE a de plus
en plus de difficulté à faire progresser le partenariat oriental :
-
l’élection présidentielle en Moldavie a vu la victoire du pro-russe Igor Dodon.
Le Parlement a donné son aval à l'accord d'association entre l'Union européenne
et la Moldavie le 13 novembre 2014. Plus tôt, il avait déjà approuvé
l'entrée en vigueur du régime d'exemption de visa pour les citoyens moldaves.
Toutefois, il a constaté l'impasse concernant le problème de la Transnistrie et
a souligné à plusieurs reprises l'importance de trouver une solution politique.
-
la Biélorussie et l’Arménie font partie
de l’Union économique eurasienne. De ce fait, une zone de libre-échange
approfondi et complet avec l’UE ne peut pas se faire car il y a incompatibilité
entre UE et UEE, pas plus qu’une libéralisation des visas. Ce qui n’empêche pas
que des accords sectoriels soient signés.
-
Seules l’Ukraine et la Géorgie tirent leur épingle du jeu ayant quasiment satisfait
à toutes les étapes du processus de l'accord d'association.
-
Reste l’Azerbaïdjan, l’élève le plus mal noté. Le Vice-ministre des affaires
étrangères azéri, Mahmoud Mammad-Gouliyev a déclaré que «L’Azerbaïdjan et l’Union
européenne vont lancer des négociations sur un nouvel accord de partenariat. La
position de l’UE sur le conflit du Haut-Karabagh sera l’un des éléments les
plus importants du futur accord de partenariat stratégique» sans toutefois
avoir avancé de dates précises. Le Conseil européen a adopté une résolution
visant à dépêcher des représentants de l’Union pour négocier un accord global
avec Bakou.
Le
Commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, Nils Muižnieks, vient
de présenter devant la CEDH une liste de non respect des accords signés par
l’Azerbaïdjan. Ajoutons à cela, que nombre d’observateurs et d’ONG se sont
plaints des comportements anti-démocratiques du pouvoir en place.
L’Union
européenne, comme d’ailleurs les organisations internationales (OCI mise à
part), ferme les yeux sur les dérapages du pouvoir en place dirigée par une
main de fer par le potentat İlham Heydər oğlu Əliyev. Lequel calque son
comportement sur son grand frère ottoman, le sultan Recep Tayyip Erdoğan.
A
vouloir aller trop vite on commet des impairs. Le premier «loupé» de l’UE a
commencé en 2004 avec l’adhésion de 10
pays d’un coup – dont 8 de l’Europe de l’Est, histoire de les soustraire
à l’influence du tsar de toutes les Russies, Vladimir Vladimirovitch Poutine.
Dans la même logique, un an plus tard c’est la Turquie qui débute les
négociations d’adhésion. Et comme cela ne suffisait pas, l’UE ayant les yeux
plus gros que le ventre ouvre grande les vannes de l’adhésion en 2007 avec le
traité de Lisbonne (rejeté par les peuples mais accepté par leur président –
suivez mon regard).
Pourquoi
s’arrêter en si bon chemin ? Après les pays de l’Europe de l’Est, l’UE
s’attaque en 2009 à six républiques de l’ex-URSS. Non pas en leur proposant des
négociations d’adhésion mais un accord d’association dans le cadre d’un partenariat.
Aux deux républiques qui ont des relations tendues avec Moscou pour des raisons
territoriales – l’Ukraine et la Géorgie, l’UE essaie de les accaparer le plus rapidement
possible en usant de sanctions envers la Russie.
L’UE
et les Etats-Unis ont beau faire des déclarations et/ou présenter des
résolutions, le camarade Poutine poursuit sa logique. Il sait pertinemment qu’aucun
pays européen, pas plus d’ailleurs que l’OTAN, n’engagera un bras de fer
militaire avec lui. Quant aux sanctions économiques, la plus impactée n’est pas
celle qu’on croit.
Traductions – revue de presse
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Arménie
Le 26 novembre, a eu lieu à
Antananarivo la cérémonie solennelle d'ouverture du XVIe Sommet de l'Organisation internationale de la Francophonie, à
laquelle ont participé les délégations de haut niveau de 84 Etats membres,
associés et/ou observateurs de l'Organisation. Le ministre des Affaires
étrangères arménien Edouard Nalbandian dirigeait la délégation arménienne.
La Résolution finale adoptée le
lendemain a porté sur le règlement des situations de crise, le renforcement de
la paix, sur la «Coopération interculturelle
en tant que facteur de développement durable», ainsi que sur les
investissements dans le secteur de la santé, la sécurité des transports.
À l'initiative de l'Arménie, le
soutien total des Etats membres de l'Organisation aux efforts déployés par les
Coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE pour le règlement du conflit du
Haut-Karabakh, a été validé.
«Nous
exhortons toutes les parties au conflit à s'abstenir de toute violence, ce qui
peut miner le processus de règlement pacifique, de poursuivre les négociations
sur la base des trois propositions présentées par les coprésidents du Groupe de
Minsk : - non-utilisation de la force ou de la menace d'emploi de la
force ; - intégrité territoriale ; - et égalité des droits et autodétermination
des peuples», indique le paragraphe.
L'Arménie accueillera le Sommet de la
Francophonie en 2018
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Artsakh
Le 28 novembre, conformément à l'accord
conclu avec les autorités de la République du Haut-Karabakh, la Mission de l'OSCE a effectué un suivi
planifié de la ligne de contact entre les forces armées du Haut-Karabakh et de
l'Azerbaïdjan,
Côté Artsakh, le contrôle a été
effectué par Ghenadie Petrica (Moldovie) et Peter Svedberg (Suède), à l’Est de
Talish dans la région de Mardakert.
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Turquie
«Au cours du sommet des dirigeants de l'Union
européenne en décembre, nous espérons qu'il y aura des approches plus
équilibrées en ce qui concerne les relations avec la Turquie et des approches
qui sont sérieusement positives pour l'avenir de l'UE.
Je voudrais souligner que si les relations de
la Turquie avec l'UE évoluent dans une direction négative, l'UE elle-même
souffrira plus que la Turquie. Je conseille aux politiciens européens de
prendre les mesures pour restaurer les relations amicales avec la Turquie," a déclaré
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Conseil
de l’Europe
Utilisant le droit d'intervention d'un
tiers, le commissaire du Conseil de l'Europe (CoE), Nils Muižnieks, a présenté des observations écrites à la Cour
européenne des droits de l'homme (CEDH).
L'observation a trait à l'examen
prochain par la CEDH de la plainte contre l'Azerbaïdjan de l'avocat de la
défense Khalid Bagirov dans le cadre de sa radiation.
La raison de la poursuite de l'avocat
est
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Azerbaïdjan
«L'Arménie, qui poursuit sa politique
d'occupation, doit être jugée,» a déclaré le
député azéri Samad Seyidov.
Il a fait les remarques concernant la
présentation du projet «Étude des aspects
juridiques de la reconnaissance des crimes de génocide et de nettoyage ethnique
au niveau international».
«Les négociations sur le règlement du conflit
du Haut-Karabakh se poursuivent. Les dirigeants arméniens qui prônent une
position destructrice dans le conflit du Haut-Karabakh sont des membres actifs
d’organisations internationales, ils utilisent les fonds européens et
continuent une politique expansionniste.
Il est nécessaire de poursuivre tous les
criminels après la libération des terres azerbaïdjanaises, soit par des négociations,
soit par d'autres moyens,» a-t-il conclu.
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Russie
La porte-parole du ministère russe des
Affaires étrangères, Maria Zakharova,
a déclaré :
«Les médias turcs ont commis une erreur en
traduisant les paroles de Sergueï Lavrov sur l'incident avec les soldats turcs
en Syrie.
Les médias turcs ont écrit que Lavrov aurait
dit que les positions turques ont été frappées par l'armée syrienne. En fait le
ministre
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de News.az, de Hurriyet,de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, ainsi que de l’Union européenne.