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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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Les
ex-Républiques socialistes soviétiques (RSS) ont proclamé leur indépendance dès
l’éclatement de l’Union soviétique. Indépendances reconnues rapidement par la
communauté internationale, laquelle s’est seulement contentée de faire un
copier-coller des quinze républiques de l’URSS, faisant fi des charcutages
territoriaux et ethniques, des transferts de population, des modifications
frontalières, réalisés par les bolchevicks. D’où les conflits gelés de l’espace
postsoviétique.
Une
génération plus tard, les modes de gouvernance n’ont quasiment pas changé, avec
en plus l’apparition d’une nouvelle classe : les oligarques et leurs
dérives ploutocratiques. Et pour faire bonne figure, les dirigeants de ces
pays, tous issus de la nomenklatura soviétique, se sont parés d’habits
occidentaux, mettant en avant les valeurs démocratiques : libertés, droits
de l’homme, état de droit, etc.
L’Union
européenne craignant de voir «s’échapper» ces pays vers la Russie, a rapidement
mis en place des structures pour les attirer à elle. Après avoir englouti onze
pays de l’Europe de l’Est en l’espace de quelques années, sans s’assurer qu’ils
remplissaient effectivement les conditions d’adhésion – les célèbres 35
chapitres, elle s’est ramassée une forte indigestion, car il est devenu quasiment
impossible, hormis les sujets budgétaires et bancaires, de prendre des
décisions importante à l’unanimité des 27-28. Et comme cela ne suffisait pas, en
2009 elle a également jeté son dévolu sur six des ex-RSS en créant le
Partenariat oriental, espérant modifier leur mode de gouvernance moyennant
finance et assistance.
Tant
que l’UE «s’attaquait» aux pays du bloc de l’Est, Moscou n’a pas bronché
d’autant que le camarade Eltsine s’est avant tout occupé à recoller les
morceaux de la Fédération de Russie et à restaurer le pouvoir. Avec l’arrivée
du camarade Poutine en 2000, les relations entre l’Est et l’Ouest ont commencé
à se dégrader, voire sérieusement se détériorer quand l’Occident a un peu trop fait
mousser le président pro-occidental de la Géorgie, Mikhaïl Saakachvili. Par la
suite, les événements d’Ukraine n’ont mis un point final aux relations Bruxelles-Moscou
avec la mise en place de mesures de rétorsions commerciales.
Au
bout de vingt-cinq ans, seuls quelques pays ont réellement réussi à changer en
profondeur, comme par exemple les pays Baltes et dans une certaine mesure la
Géorgie. D’autres à l’inverse se sont accaparés des richesses de leur pays –
énergies fossiles et richesses minières, plongeant encore plus leur peuple dans
la misère, comme par exemple l’Azerbaïdjan ou le Kazakhstan.
Il
n’est pas certain que même deux générations suffiront à changer les habitudes
et modifier les mentalités après soixante-dix ans de communisme.
Quant
au concept géopolitique russe d’ «étranger proche», qui signifie qu’il y a des
plates-bandes qu’il vaut mieux ne pas piétiner, on notera qu’il n’est pas
nouveau en soi, tout le monde se souvient de l’Affaire de Cuba dans les années
60.
Traductions – revue de presse
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Arménie
«Aujourd'hui, c’est l'une des pages les plus
sombres, mais mal connue, de la guerre du Haut-Karabakh. Il y a vingt-cinq ans,
l'Azerbaïdjan a commis une violation flagrante du droit humanitaire
international.
Le 10 avril 1992, une Unité Spéciale Mobile azerbaïdjanaise
"OMON" a détruit et incendié le village Maragha de la République autodéterminée
d'Artsakh (RA), en brûlant et torturant à mort la population pacifique du
village. Une partie des villageois a été prise en otage - le sort de certains
d'entre eux est
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Chypre
Le Parlement chypriote a condamné le
génocide arménien, appelant la communauté internationale à reconnaître le
génocide.
S'adressant à la Chambre des
représentants au début de la session plénière, le Président Demetris Syllouris a déclaré : «Même si le génocide arménien a été commis depuis plus d'un
siècle, en appliquant un plan de nettoyage ethnique contre les Arméniens, la
Turquie
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APCE
La session d'Avril de l'Assemblée
parlementaire du Conseil de l'Europe promet des débats intenses avec le
président Pedro Agramunt qui devrait
être sous les projecteurs. La session de printemps qui débutera le 24 avril
pourrait même être la dernière pour le législateur espagnol.
Samvel
Farmanian, membre de la délégation
arménienne à l'Assemblée parlementaire, a déclaré :
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Azerbaïdjan
Le président François Hollande a envoyé une lettre au président Ilham Aliev à
l’occasion du 25ème anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques
entre l'Azerbaïdjan et la France ; extraits :
"()… Je suis heureux que, pendant ces 25
ans, nos pays aient développé des liens solides en constante évolution. La
densité de notre dialogue politique, la richesse des liens
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OSCE
L’OSCE dans son rapport 2016, indique notamment:
«L'OSCE
a poursuivi son engagement dans les formats de négociation dédiés aux conflits
prolongés dans le Caucase du Sud et en Moldavie.
En
dépit d’un pic mortel dans la confrontation sur le Haut-Karabakh et des progrès
limités dans l'ensemble, nous persistons à lutter pour une résolution pacifique
et durable de ces conflits.
Les
conflits dans la zone de l'OSCE ont continué de dominer l'agenda de l'OSCE en
2016. L'escalade de la violence dans le conflit du Haut-Karabakh au printemps
2016 a nécessité une intensification de la gestion des crises. La présidence
allemande a investi des efforts considérables pour résoudre ces conflits avec
l'objectif de renforcer les formats de l'OSCE pour la résolution des conflits
et l'amélioration des conditions de vie des personnes touchées par ces conflits.
En ce
qui concerne le conflit du Haut-Karabakh, la présidence a réagi rapidement
après l'escalade des hostilités à la ligne de contact en avril 2016, en lançant
une réunion spéciale du Conseil permanent et en préconisant la mise en œuvre
des accords conclus au niveau présidentiel à Vienne et à Saint-Pétersbourg
concernant l'extension du Bureau du Représentant personnel du Président en
exercice, l'Ambassadeur Andrzej Kasprzyk, et l'établissement d'un mécanisme
d'enquête. La présidence a appelé à la reprise du processus de négociation
politique pour régler le conflit."
Le président a également convoqué une
réunion spéciale suite à l'escalade de la violence dans la zone de conflit du
Haut-Karabakh.
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Partenariat
oriental
Le 12 avril, les ministres des
Affaires étrangères du Visegrad4, (Hongrie, Pologne, République tchèque et
Slovaquie), ainsi que Johannes Hahn, le commissaire européen responsable des
relations extérieures et de la politique de voisinage, ont rencontré leurs homologues
du Partenariat oriental : Biélorussie, Ukraine, Arménie, Moldavie, Géorgie
et Azerbaïdjan.
Les discussions ont porté sur le
projet de la nouvelle Route de la Soie initié par la Chine, sur les moyens d’en
faire un élément de coopération entre l’UE, en particulier le Visegrad4, et les
membres du Partenariat oriental. Les représentants d’autres pays ont
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de Today.az et de News.az