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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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Ce
qu’il y a d’aberrant en diplomatie, c’est que l’on peut commettre toutes les
malveillances que l’on veut, on ne se fera jamais disputer et encore moins
sanctionner, tout au plus un léger rappel à l’ordre avec des mots bien choisis.
Et surtout pas de vagues !
Le
président Recep Tayyip Erdoğan l’a compris depuis bien longtemps tout comme son
élève assidu, le potentat azerbaidjanais İlham Heydər oğlu Əliyev. Le fait de
contrevenir aux règles et aux normes internationales ne les gêne absolument
pas, pire, ils contre-attaquent par leur ministère des Affaires étrangères en
convoquant l’ambassadeur concerné, et le tancent vertement. Plus le mensonge
est gros, et mieux ça passe.
Sous
des airs de collaboration avec l’Occident, ces deux pays mènent leur propre
lutte. La Turquie contre les Kurdes à l’extérieur au motif que ce sont des
terroristes du PKK, et contre les opposants de tout poil à l’intérieur au motif
que ce sont des alliés objectifs de Fethullah Gülen. Quant à l’Azerbaïdjan, le
clan au pouvoir tient absolument à récupérer «ses» territoires par tous les moyens,
en guerroyant contre les Arméniens,
militairement sur le terrain et politiquement sur les scènes
internationales, et en se comportant sur le plan intérieur comme son idole ottomane.
Ce
comportement déplorable est l’apanage de pays soi-disant démocratiques, qui
travaillent de concert avec l’Union européenne et/ou les Etats-Unis – dont ils
reçoivent moult subventions et aides ; disons plus justement parce que
l’Occident a besoin d’eux sur le plan stratégique, voire plus simplement sur le
plan commercial. Et tant pis pour les droits de l’Homme et les libertés. Ces
valeurs sont devenues le fond de commerce des ONG qui hélas n’ont pas toujours
le poids et l’assistance nécessaires.
Autant
les Occidentaux ferment les yeux et poussent leur hypocrisie jusqu’à leur
dérouler le tapis rouge et les caresser dans le sens du poil, autant quand il
s’agit de Moscou, leur comportement change du tout au tout, leurs discours
deviennent insistants et les sanctions ne se font pas attendre.
Les
atavismes ont la vie dure, l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord existe
toujours alors que l’Union soviétique et son corolaire le Pacte de Varsovie ont
disparu depuis vingt-six ans !
P.S :
Les diplomates onusiens ont un humour très particulier, ils viennent de nommer l’Arabie
saoudite à la Commission du droit des femmes.
Traductions – revue de presse
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Relations
Turquie-Etats-Unis
Un groupe de manifestants pacifiques qui
protestaient contre la visite officielle du président turc Recep Tayyip Erdoğan
aux États-Unis, a été attaqué par les services de sécurité d'Erdoğan au cercle
Sheridan près de la résidence de l'ambassadeur turc aux Etats-Unis, la semaine
dernière.
Le 17 mai, le Département d'Etat a
annoncé qu'il était "concerné par les
incidents violents impliquant des manifestants et du personnel de sécurité
turc, et que la violence n'est jamais une réponse appropriée à la liberté
d'expression".
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CEMN
Le sommet consacré au 25ème
anniversaire de l'Organisation de coopération
économique de la mer Noire (CEMN) (*)
a eu lieu à Istanbul le 22 mai. Le sommet a été précédé d'une réunion spéciale
du Conseil des ministres des Affaires étrangères de la CEMN et de la séance du
Comité des hauts fonctionnaires.
Le président turc, Recep Tayip Erdoğan,
a ouvert le sommet par des remarques liminaires. Ont assisté à l'événement les
présidents de la Grèce et de la Moldova, le Premier ministre russe, les
ministres et les vice-ministres des Affaires étrangères d'un certain nombre de pays,
dont l’Arménie.
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Arménie
et relations avec l’UE
«L'Azerbaïdjan a clairement démontré qu'on ne
pouvait pas lui faire confiance : Il n'honore pas et ne respecte pas ses
promesses. Cela se reflète sur les récentes
violations du cessez-le-feu par Bakou qui a lancé un missile téléguidé Spike à
travers la ligne de contact de la zone de conflit du Haut-Karabakh. Par
conséquent, il est illogique de faire des concessions à l’Azerbaïdjan,» a déclaré l'ambassadeur et politologue Ara Papian, directeur du Centre Modus
Vivendi de l'Arménie.
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Artsakh
Le 25 mai 2017, conformément à
l'accord conclu avec les autorités de la République d'Artsakh (RA)), la Mission de l'OSCE a effectué un
suivi planifié de la ligne de contact entre les forces armées d'Artsakh et
d'Azerbaïdjan.
Côté Artsakh, le suivi a été mené par
Mihail Olaru (Moldavie) et Simon Tiller (Grande-Bretagne), à l'ouest de
Seysulan dans la région de Mardakert.
Côté Azerbaïdjan, la mission était
composée de Ghenadie Petrica (Moldavie) et de Martin Schuster (Allemagne) et
s’est rendue près de Tartar. Toutefois, les observateurs n’ont pas pu se rendre
sur les positions de première ligne et, en violation des dispositions prises
sur la procédure de surveillance, les militaires azéris ont utilisé un ballon
de surveillance.
Aucune violation du régime de
cessez-le-feu n'a été enregistrée.
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de News.az, de APA, du Minist AE Arménie, ainsi que de l’Union européenne.