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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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Les
mois et les années passent, et la résolution du conflit entre l’Arménie et
l’Azerbaïdjan concernant le territoire du Haut-Karabakh ne progresse pas, voire
même régresse. Si au début des années 2000 un début de commencement de solution
s’était fait jour entre les présidents Robert Kotcharian et Heydar Aliev,
l’arrivée au pouvoir de son fils Ilham, a remis les compteurs à zéro.
La
pluie de pétrodollars, l’usage abusif de la diplomatie du caviar et le constat
d’impunité ont quasiment enterré le processus de négociations de paix dans la
tête des dirigeants azéris. Les coprésidents du groupe de Minsk de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe passent pour à leurs yeux pour des incapables notoires, infichus de faire
respecter les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, datant de 1993,
c'est-à-dire au plus fort de la guerre. Le potentat oublie volontairement que
le mandat des pays médiateurs porte sur le pilotage des négociations entre
l’Arménie et l’Azerbaïdjan, ce qui leur interdit de porter des jugements de
valeur et encore moins de sanctionner le fautif. D’où les déclarations et les
communiqués génériques.
Désigner,
comme dernièrement, nommément le contrevenant d’une violation du cessez-le-feu
est déjà un grand pas en avant. Force est de constater que depuis une dizaine
d’années les médiateurs s’efforcent essentiellement, pour ne pas dire exclusivement,
que les échauffourées ne dégénèrent en guerre et que le maigre dialogue entre
Erevan et Bakou ne soit pas rompu.
Depuis
le début des propositions faites aux antagonistes en novembre 2007, principes
de base et éléments principaux, Bakou a toujours refusé le droit à
l’autodétermination de la population du Haut-Karabakh, lui proposant au mieux
une très grande autonomie à l’image de la république autonome du Nakhitchevan.
Les dirigeants azerbaidjanais ont répété à de multiples reprises que l’usage de
la force ou sa menace ne cesseront que si l’Arménie se retire des territoires
«occupés». Cet axiome étant posé, tout le reste lui est subordonné.
Se
retirer de zone tampon revient à livrer pied et poing liés le Haut-Karabakh à
l’Azerbaïdjan. Car qui assurera la sécurité de la population arménienne par un
déploiement de soldats de la paix ? Par les temps qui courent, aucun pays,
à commencer par les grandes puissances, ne déploiera de troupes au Caucase, la
région étant suffisant poudrière par elle-même. Créer un nouvelle zone d’affrontements
n’intéresse personne, pas plus Moscou que l’Occident. Quant à la Turquie, elle
sait très bien que franchir l’Araxe, c’est comme franchir le Rubicon, et qu’elle
se retrouverait directement face à l’armée russe.
La
résolution du conflit n’est ni pour aujourd’hui ni pour demain, le fossé
séparant les antagonistes s’élargie de plus en plus. Et lorsqu’on voit le
budget militaire des uns et surtout des autres, la question n’est plus de
savoir «si» il y aura une nouvelle guerre mais «quand».
Traductions – revue de presse
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Arménie
Le 25 mai, le ministre arménien des
Affaires étrangères, Edouard Nalbandian,
a reçu la délégation de la commission des Affaires étrangères du Parlement
européen, conduite par son président, David
McAllister. Les membres de la délégation représentaient les six grandes
factions du PE.
Les interlocuteurs ont apprécié le
niveau actuel de la coopération entre l'Arménie et l'UE, confiant que l'Accord
de coopération global et renforcé régissant le cadre juridique des relations
entre l'Arménie et l'Union européenne, qui a été paraphé à Erevan en mars 2017
et qui doit
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Relations
UE-Turquie
Le président Recep Tayyip Erdoğan a rencontré à Bruxelles les hauts
fonctionnaires de l'Union européenne, ainsi que les dirigeants des principaux blocs,
dans le but de relancer les négociations d'adhésion à l'UE, suite à une période
de relations très tendues.
Le président du Conseil de l'Europe, Donald Tusk, et le chef de la
Commission européenne, Jean-Claude
Juncker, ont rencontré Erdoğan "dans une atmosphère constructive"
avant le sommet de l'OTAN du 25 mai.
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OSCE
Le président Serge Sarkissian a reçu le secrétaire général de l'OSCE, le Gal Lamberto Zannier, pour
discuter des perspectives de poursuite de la coopération entre l'Arménie et
l'OSCE.
Le président a salué la coopération de
M. Zannier avec l'Arménie en sa qualité de secrétaire général de l'OSCE.
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Artsakh
Suite à la déclaration du ministère de
la Défense azerbaïdjanaise, qui accuse le côté arménien de bombarder le
territoire azerbaïdjanais et menace en conséquence de frapper les zones
peuplées du Karabakh, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères
d'Artsakh, Artak Nersissian, a déclaré :
"Le ministère de la Défense de la
République d'Artsakh a déjà réfuté cette déclaration du côté azerbaïdjanais.
Nous avons à maintes reprises indiqué qu'en accusant les Arméniens de violer le
régime de cessez-le-feu, les autorités azerbaïdjanaises essayaient de
dissimuler leur responsabilité d'escalader les tensions sur la ligne de contact
entre les forces armées d'Artsakh et d'Azerbaïdjan et de nuire aux efforts des
coprésidents du groupe Minsk de l'OSCE visant à régler le conflit du
Haut-Karabakh par des moyens exclusivement pacifiques.
Les menaces de l'Azerbaïdjan sur la
population de l’Artsakh sont extrêmement irresponsables. Ce n'est pas la
première fois que le côté azerbaïdjanais fait de telles déclarations. En avril
2016, le ministre de la Défense azerbaïdjanais a menacé de lancer une pluie de
missiles sur Stepanakert, la capitale de l’Artsakh.
Il semble que le côté azerbaïdjanais ne
réalise pas pleinement la gravité de ses actions et de ses déclarations, car
toute tentative de menacer la vie aura des conséquences prévisibles et
extrêmement dangereuses, tout d'abord, pour l'Azerbaïdjan lui-même".
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, du Minist AE Arménie, de l’OSCE, ainsi que du Parisien