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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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Que
l’on incite les dirigeants de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan à se parler et à
revenir à la table des négociations, est très louable. Encore faudrait-il qu’il
y ait une réelle volonté d’aboutir à une paix durable.
Qui
dit négocier, dit faire des compromis. Or il est clair que le potentat azéri
n’a aucune envie de concéder quoi que ce soit, et surtout pas un pouce de
territoire, c'est-à-dire laisser la population du Haut-Karabakh décider de son
propre avenir en exerçant son droit à l’autodétermination.
Ce
point étant posé, et si ajoute de surcroît que les Azerbaïdjanais ne respectent
jamais le principe de non usage de la force, ou de menace d’usage de la force, aucune
avancée n’est possible. Le despote est persuadé qu’en violant en permanence le
cessez-le-feu, tuant non seulement des militaires mais également des civils,
les Arméniens vont se lasser et restituer gentiment les districts entourant le Haut-Karabakh,
le tout évidemment sans contrepartie.
En
fait, si. La contrepartie consiste à octroyer une «très grande» autonomie au
Haut-Karabakh qui pourrait même avoir le statut de «république autonome» au
même titre que le Nakhitchevan. Et comme le dictateur sait se montrer
magnanime, il autorisera la création de deux couloirs entre l’Arménie et le
Haut-Karabakh.
Quant
au référendum, il se fera à une date indéterminée quand le million d’Azerbaidjanais
aura regagné ses foyers et noyauté le Haut-Karabakh.
Il
serait peut-être temps que les pays coprésidents du groupe de Minsk, au vu des
dérapages et de la sourde oreille d’une des parties, changent leur discours et
adoptent d’autres méthodes. Garder une neutralité certaine est nécessaire, encore
faudrait-il que les parties négocient avec les mêmes règles du jeu. Lorsqu’on
est arbitre/médiateur, siffler les erreurs c’est bien, mais sortir de temps à autre un
carton jaune ou rouge, est aussi nécessaire quand la faute est grave.
L’histoire
de ces dernières décennies nous apprend que nombre de régions sécessionnistes
ont acquis leur indépendance avec des luttes beaucoup moins longues.
Traductions – revue de presse
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AP-OSCE
L'Assemblée
parlementaire de l'OSCE a adopté le 9
juillet la Déclaration de Minsk de 2017 avec des recommandations aux
gouvernements nationaux, aux parlements et à la communauté internationale pour
aider à définir les politiques dans les domaines des Affaires politiques, de la
sécurité, de l'économie, de l'environnement et des droits de l'homme.
La Déclaration note avec préoccupation
la réactivation des hostilités dans le Caucase du Sud, notamment les récentes
violations du cessez-le-feu à la ligne de contact dans les territoires autour
du Haut-Karabakh
Elle regrette vivement le manque de
progrès du règlement du conflit du Haut-Karabakh et demande aux parties de
s'engager sans plus tarder dans des négociations substantielles en vue de
trouver la solution du conflit la plus réaliste possible et demande instamment
aux coprésidents du groupe Minsk de l'OSCE de redoubler d'efforts à cette fin.
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Parlement
européen
La députée Eleni Theocharous a publié un communiqué sur les nouvelles attaques
azerbaïdjanaises contre le Haut-Karabakh.
"Le 4 juillet 2017, une fois encore, le
régime répressif d'Aliev, où la vie humaine a peu de valeur, a utilisé sa
propre population comme bouclier humain tout en violant le cessez-le-feu.
L'Azerbaïdjan avait installé un système de lance-roquettes multiples à
proximité d'un village habité pour bombarder le Haut-Karabakh.
C'est une tactique vicieuse et inhumaine du
gouvernement actuel de l'Azerbaïdjan d'utiliser sans scrupule la tragédie des civils
à des fins de propagande, violant toutes les normes d'éthique.
Il est indéniable que ce même gouvernement a
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Partenariat
de l’Est
Le ministre arménien des Affaires
étrangères Edouard Nalbandian a fustigé
la délégation azerbaïdjanaise pour avoir utilisé le Partenariat oriental comme
plate-forme pour des déclarations provocatrices.
Répondant aux remarques du chef de la
délégation azerbaïdjanaise lors d'une conférence de presse à la suite de la
Réunion ministérielle informelle du Partenariat oriental à Chisinau, le
ministre a déclaré:
«À maintes reprises, les représentants de
l'Azerbaïdjan abusent de cette plate-forme en formulant des déclarations
provocatrices plutôt que
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OSCE
Les ministres des Affaires étrangères
arménien et azerbaidjanais, Edouard
Nalbandian et Elmar Mammadyarov, se sont rencontrés le mardi 11 juillet
pour discuter du conflit du Karabakh.
La réunion s’est déroulé sous l’égide
des coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE - Igor Popov (Russie), Stéphane Visconti (France) et Richard Hoagland (États-Unis),
ainsi que du Représentant personnel du Président en exercice d'OSCE, Andrzej Kasprzyk.
Le ministre arménien a souligné
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Russie
«A en juger par le fait que Elmar Mammadiarov
et Edouard Nalbandian ont finalement annoncé que la réunion des présidents est
possible dans un délai d'un an, cela indique qu'un accord n'a pas pu être
atteint lors de leur récente rencontre à Bruxelles et qu'il y a des questions
que seuls les présidents des deux pays peuvent et doivent résoudre,» a déclaré le politologue et chroniqueur russe Stanislav Tarasov.
"D'après ce que je sais, avant de
rencontrer l'an dernier à Saint-Pétersbourg, les dirigeants de l'Arménie et de
l'Azerbaïdjan, le président russe Vladimir Poutine a négocié avec eux
séparément. Et à l'époque il y a eu des accords verbaux, que le côté
azerbaïdjanais a violés et refusés de mettre en œuvre.
Moscou, surtout notre président, ne pardonne
pas ce comportement. Il a son style bien à lui, il effectue beaucoup d'accords
verbaux et, apparemment, le président Ilham Aliev lui a fait une promesse qu'il
n'a pas tenue. En conséquence, Moscou a refusé d'assumer le rôle de chef de
médiation dans le processus de négociations", a-t-il ajouté.
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Turquie
Le parlement turc a l' intention de punir les députés de l'opposition
pour avoir mentionné l'expression "génocide arménien" et d’avoir fait
des déclarations sur les événements de 1915. La proposition a été présentée par
le parti gouvernemental AKP.
Selon la proposition, les députés
seront condamnés à une amende de 12.000 livres (4000$) pour «avoir insulté la nation turque et son histoire».
Rappelons qu’en début d’année, le
député Garo Paylan avait été puni pour avoir utilisé le mot
"Génocide" et privé du droit de participer aux trois prochaines
sessions parlementaires. Quelques temps plus tard, une demande a été déposée pour
lui enlever ses droits au motif d’«incitation
à la haine ethnique».
En outre, les parlementaires seront
interdits d'utiliser l'expression "Kurdistan irakien".
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, du Parlement européen, de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, de l’OSCE