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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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Nicolas
Boileau écrivait : «Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage». Il y a bien
longtemps que coprésidents du groupe de Minsk ont dépassé ce nombre ; et
il y a fort à parier que la prochaine rencontre entre les ministres arménien et azerbaïdjanais à New-York augmentera le compteur.
La
difficulté n’est pas tant «l’ouvrage» mais «le métier» qui pose problème. Dans le cas du
conflit du Haut-Karabakh, l’Arménie et l’Azerbaïdjan n’utilise pas le même
«logiciel» et encore moins les mêmes règles de jeu. Le seul élément en commun,
c’est que les présidents parlent tous les deux le russe, avec en plus pour
Sarkissian [né à Stépanaguerd] l’azerbaidjanais.
Le
«Niet» absolu à une quelconque indépendance du Haut-Karabakh, apposé par le
président Ilham Aliev, bloque toute avancée du processus de négociations de
paix. Il ne se contente pas de fausser les rencontres avec son homologue
arménien en ne tenant pas les engagements pris devant les coprésidents du
groupe de Minsk de l’OSCE, mais viole intentionnellement les accords de
cessez-le-feu de 1994-95 en tuant ou blessant tout ce qui bouge de l’autre coté
de la ligne de contact, au motif de ces territoires sont azerbaïdjanais depuis
toujours et que l’Arménie n’applique pas les Résolutions du Conseil de Sécurité
prises en 1993, c’est-à-dire au plus fort de la guerre.
Faire
entendre raison à ce type d’individu relève de la gageure. La méthode Coué
préconisée par les médiateurs a ses limites, limites que connait parfaitement
le potentat azéri. La ligne rouge qu’il a franchie en Avril 2016, en est la
preuve flagrante. Il sait pertinemment que la communauté internationale se
contentera de faire part de son mécontentement et prodiguera les conseils de
sagesse habituels, mais ne lèvera pas le petit doigt.
Quant
aux violations permanentes du cessez-le-feu, ce qui devrait attirer l’attention
des observateurs c’est qu’à chaque fois que l’Azerbaïdjan se plaint de tirs
arméniens, il cite un nombre donné de localités, qui sont les mêmes d’un
communiqué à l’autre. Le ministère azéri de la Défense manque vraiment d’imagination
de penser que le ‘copier-coller’ systématique va donner un sens véridique à son
communiqué.
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Les
Etats-Unis vont changer leur représentant au sein du groupe de Minsk de l’OSCE,
comme l’a fait récemment la France. Ce qui importe, n’est pas tant le diplomate
qui va représenter son pays, mais la politique que le pays en question compte
mettre en œuvre pour essayer de résoudre le conflit.
Il
suffit de regarder ce que fait la Russie, qui a toujours le même représentant
depuis Avril 2010. Plusieurs fois par an, le président Poutine rencontre ses
homologues azerbaidjanais et arménien, alors que depuis vingt ans, l’on peut
compter sur les doigts des deux mains les rencontres entre les présidents français
et ses homologues caucasiens. Quant aux présidents américains on peut
allègrement diviser ce dernier chiffre par trois. Comme quoi, ce n’est pas le
nombre mais le contenu qui fait la différence.
Mais,
dans le cas qui nous intéresse, aucun des trois pays ne compte faire plus que
les déclarations génériques et le contenu reste quasi-inchangé. Le seul qui, éventuellement,
a un pouvoir de dissuasion voire de persuasion, reste le camarade Poutine. Si le
Sud-Caucase fait partie de ses priorités, il n’est pas en priorité «haute».
Traductions – revue de presse
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OSCE
«J'espère que, lors du prochain Sommet, les
parties mèneront un travail solide, et même s'il n'est pas possible de parvenir
à un règlement final, ils annonceront certaines étapes,» a déclaré Richard
Hoagland, le coprésident américain du Groupe Minsk de l'OSCE.
«Il existe un accord-cadre, avec des principes
et des étapes connexes. La base du règlement est la recherche de compromis qui
démilitarisera la situation et apportera la paix, la prospérité et la sécurité
aux peuples de la région.
()… Concernant l'impact des relations entre
la Russie et les États-Unis sur le processus de négociation, il est
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Arménie
Les présidents Serge Sarkissian et Vladimir
Poutine se sont rencontrés à Sotchi.
Les relations bilatérales actuelles et
les perspectives de développement de la coopération au sein des associations
d'intégration étaient à l'ordre du jour.
«Monsieur Sarkissian, c'est un grand plaisir
de vous voir car nous marquons quelques unes des étapes importantes dans notre
coopération cette année. Il y a vingt-cinq ans, nous avons établi des relations
diplomatiques et, dans quelques jours, le 29 août, nous célébrerons le 20e
anniversaire de
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Russie
«Le conflit du Haut-Karabakh est parmi les
priorités de la politique étrangère de la Russie. Actuellement, les
coprésidents du Groupe Minsk de l'OSCE travaillent à la préparation du prochain
Sommet sur la question,» a déclaré la
porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Maria Zakharova, et de poursuivre :
"À cette fin, ils ont discuté à Bruxelles
avec les ministres des Affaires étrangères de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan le
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Turquie
Le président Recep Tayyip Erdogan a exhorté les Turcs vivant en Allemagne à ne
pas voter pour le parti d'Angela Merkel et leurs alliés.
Il a déclaré que ces partis étaient
des ennemis de la Turquie et a expliqué que la raison de la crise dans les
relations avec Ankara est la «course aux votes» lors des élections allemandes.
En particulier, le leader turc a
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, et de News.am