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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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Depuis
la première ébauche initiée en 1997 et la mise en place du format actuel par
Grigory Karasin, Daniel Fried, Pierre Morel, le groupe de Minsk de
l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) s’évertue depuis
vingt ans, de résoudre politiquement le conflit du Haut-Karabakh. Les vingt-deux
médiateurs – 9 américains, 8 français et 5 russes - qui se sont succédaient depuis
n’ont pas pu faire évoluer l’actuel statu quo. Ce qui confirme bien que c’est
bien que le pouvoir est aux mains des états et non aux diplomates qui les
représentent, aussi doués soient-ils.
Après
avoir frôlé un début de commencement d’entente entre Robert Kotcharian et
Heydar Aliev suite à aux réunions en 2001 - de Paris sous l’égide du président
Jacques Chirac et de Key West sous l’égide du secrétaire d’Etat Colin Powell,
le soufflet est rapidement retombé en 2003 quand le rejeton du président
azerbaidjanais, Ilham Aliev, a succédé à son père. Depuis, les pétrodollars associés
à la mégalomanie de l’actuel potentat, n’ont fait qu’aggraver la situation.
Une
première mouture [Les six éléments principaux] est présentée en 2007 à Madrid par
les coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE aux parties en conflit, puis une
seconde [complétée avec les trois principes de base] en 2009. Neufs points
qui ont toujours cours et que l’oligarque de Bakou n’accepte pas.
Autant
Heydar attachait une grande importance à l’intégrité territoriale, autant son
fils Ilham en a fait une fixation : «Le Haut-Karabakh ne quittera jamais le giron azerbaidjanais» répète-t-il à qui
veut l’entendre. A partir de là toute discussion devient impossible et ce n’est
certainement pas une nouvelle guerre, comme le souhaite secrètement Bakou, qui résoudra
le différend, bien au contraire.
La
politique du ‘tout ou rien’ mise en œuvre par le despote azéri, associée à une
rhétorique guerrière et à des propos haineux et racistes, n’annonce rien de
bon. Hélas, ses paroles sont souvent suivies d’actes, faisant abattre des militaires
arméniens par ses snippers ou bombardant la population civile. Les propos
génériques et répétitifs des médiateurs ne changent rien à la situation, sinon
le conforter dans son impunité.
La
récente rencontre entre les coprésidents-médiateurs et les parties en conflit
en est une nouvelle preuve. Le communiqué final est on ne peut plus laconique.
C’est la manière diplomatique de dire que les négociations sont au point mort.
Personne
ne désire que le statu quo perdure, mais également personne ne veut faire le
premier pas. Un premier pas pourrait consister pour les Arméniens à rétrocéder
une partie de la zone de tampon, sous réserve que la partie adverse fasse de
même. Malheureusement, Bakou s’arc-boute exclusivement sur les résolutions du
Conseil de sécurité de l’ONU, prises en 1994, c'est-à-dire au plus fort de la
guerre arméno-azerbaidjanaise ; et rejette quasiment en bloc les
propositions des coprésidents. La notion d’indépendance, liée au principe
d’autodétermination, ne fait pas partie du vocabulaire du clan Aliev.
Comme
il a été souvent répéter par le ministre des Affaires étrangères Edouard Nalbandian
et confirmé par le Président Serge Sarkissian le Haut-Karabakh ne retournera
pas dans le giron azerbaidjanais.
C’est
une situation de blocage qui ne pourra évoluer que si l’un ou l’autre, ou tous
ensembles, des pays coprésidents (Etats-Unis, Russie et France) décide que cela
a suffisamment duré ou que la géopolitique des grandes puissances dans la
région le nécessite.
Traductions – revue de presse
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Le commissaire à la politique
européenne de voisinage et aux négociations d'élargissement, Johannes Hahn, s’est rendu en Arménie
le 2 octobre afin de préparer le sommet du partenariat oriental qui se tiendra
le 24 novembre à Bruxelles.
Il a rencontré le président Serge Sarkissian,
le Premier ministre Karen Karapétian, le ministre des Affaires étrangères, Edouard
Nalbandian, pour discuter des priorités du Sommet du partenariat oriental et
l'approfondissement des relations UE-Arménie. Cela se reflète dans le nouvel
accord de partenariat global et amélioré entre l'UE et l'Arménie et les
priorités de partenariat qui
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OSCE
«Les coprésidents du groupe Minsk de l'OSCE vont
organiser une réunion entre les présidents de l'Arménie et l'Azerbaïdjan concernant
le règlement du conflit du Haut-Karabakh, suite à leurs rencontres avec les
parties en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies en présence du
Représentant personnel du Président en exercice de l'OSCE, Andrzej Kasprzyk,» révélait le communiqué
du 23 septembre.
«L'objectif principal des consultations était
de discuter de la situation actuelle dans la zone de conflit, d'explorer les
moyens de revigorer le processus de négociation et de préparer le prochain Sommet
présidentiel Arménie-Azerbaïdjan.
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Relations
Arménie-Russie
Une réunion conjointe de la Commission permanente des relations
extérieures de l'Assemblée nationale d'Arménie
et de la Commission des Affaires internationales du Conseil de la Fédération de
Russie s'est tenue à Moscou le 29
septembre.
L'Arménie et la Russie ont confirmé
leur désir de continuer à rechercher une résolution pacifique et mutuellement
acceptable au conflit du Haut-Karabakh sur la base des principes contenus dans
les déclarations conjointes des présidents des pays coprésidents du groupe
Minsk de l'OSCE.
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Etats-Unis
Le secrétaire d'État, Rex Tillerson a réaffirmé le soutien du Département d'Etat
aux propositions de paix sur l’Artsakh, présentées par le président de la
Commission des Affaires étrangères de la Chambre, Ed Royce (R-CA) et le député Eliot
Engel (D-NY), demandant le non-déploiement de tireurs d'élite, une augmentation
des observateurs et l’installation de systèmes de repérage des tirs.
Il a confirmé que : «plus de 45 millions de dollars ont été fournis aux victimes du
conflit du Haut-Karabakh, un chiffre officiel plus important que ce qui a été
signalé précédemment. Le Département d'Etat et l'USAID appuient le programme de
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Azerbaïdjan
"Les coprésidents du groupe de Minsk de
l’OSCE viennent dans la région pour discuter d'une éventuelle réunion des
présidents des deux pays. Ils ont proposé à New York qu'il y ait des
négociations substantielles et logiques. Ils suggèrent que nous tenions des
négociations réalistes après la réunion des présidents pour donner une
impulsion à la question", a déclaré le
ministre des Affaires étrangères Elmar
Mammadyarov.
(…)
Les coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE ont rencontré le
président azerbaidjanais Ilham Aliev.
La réunion s’est surtout concentrée sur l'organisation de la rencontre entre
les présidents azerbaïdjanais et arménien.
Il s'agit de la première réunion du
médiateur américain Andrew Shofer en Azerbaïdjan depuis sa nomination à ce
poste.
Les coprésidents du Groupe Minsk de
l'OSCE ont fait une déclaration conjointe suite à la réunion.
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Relations
Turquie-Azerbaïdjan
Bakou a déclaré : «Sans
documents et sans le consentement des autorités exécutives compétentes, les
citoyens turcs Ufuk Uras, Ali Bayramoglu, Saïd Cekinoglu et Erol Katircioglu
ont traversé les frontières internationalement reconnues de l'Azerbaïdjan en
évitant les points de contrôle, c'est-à-dire qu’ils sont délibérément et
illégalement rentrés le 22 septembre dans les territoires occupés de
l’Azerbaïdjan.
Nous demandons à la Turquie de punir ces
personnes et que de tels faits ne se reproduisent plus.»
Suite à cet incident, Ankara a déclaré par la
voix de son
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AP-OSCE
Le Représentant spécial de l'Assemblée
Parlementaire de l'OSCE pour le Caucase du Sud, Kristian Vigenin, était à Erevan.
Vigenin a déclaré que l'objet de sa
mission était de rencontrer des personnes qui ont été touchées par la guerre d’Avril
2016 et de découvrir ce qui s’était réellement passé. "En tant que législateurs et la voix du peuple, nous devons
aider ces personnes à retourner à une vie paisible".
La députée Hermine Naghdalian qui
participait à la réunion, a indiqué que
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APCE
Stella Kyriakides (Chypre, PPE/DC) a
été élue Présidente de l'Assemblée
parlementaire du Conseil de l'Europe suite à la démission de Pedro Agramunt
le 6 octobre 2017, impliqué dans des soupçons de corruption.
Elle sera la 30e Présidente de l'APCE
depuis 1949, la première Chypriote et la troisième femme à occuper ce poste.
«Cette élection intervient pendant des
moments extraordinaires de cette Assemblée, des moments où notre crédibilité et
notre intégrité ont été mises en doute. Des temps qui ont conduit à
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Le
coin des Analystes
«Après la récente réunion entre les ministres
des Affaires étrangères de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan, et compte tenu des
discours des présidents de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan à l'ONU, l'impression
est qu'une nouvelle page commence dans les négociations sur le conflit du
Karabakh,» a déclaré le directeur
exécutif de la Fondation éducative scientifique de Noravank, le politologue Gagik Haroutounian.
"Le ton a été changé ; C'est en raison
d'une baisse de la position internationale de l'Azerbaïdjan et de la Turquie.
D'autre part, le potentiel de l'Azerbaïdjan a
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de News.az, et de l’OSCE