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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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Créé
en 1992 en pleine guerre arméno-azérie, le groupe de Minsk de l’OSCE (anciennement
CSCE) n’a réellement fonctionné qu’à partir de 1997, date de la mise en place effective
des trois coprésidents. Par contre, l’horloge des négociations de paix entre
l’Arménie et l’Azerbaïdjan ne s’est en fait jamais mise en marche.
Qui
dit négociations, dit échanges, dit compromis. Si avec le président Heydar
Aliev, l’horloge a donné l’impression qu’elle avançait quelque peu, l’arrivée au
pouvoir en 2003 de son rejeton Ilham a sérieusement grippé le mécanisme. Le
point d’orgue a été atteint à Madrid en Novembre 2009 lorsque les médiateurs –
américain, russe et français, du groupe de Minsk de l’OSCE ont proposé les
principes de base dans lesquels était inscrit noir sur blanc le droit à
l’autodétermination du Haut-Karabakh. C’en était trop pour le dictateur qui
après avoir vu la perte de 17% de son territoire, allait subir l’amputation
définitive et légale du Haut-Karabakh.
L’Azerbaïdjan
rechigne à accepter comme un tout les propositions des coprésidents, retenant
essentiellement la notion d’intégrité territoriale, c'est-à-dire le retour à la
superficie d’avant guerre. Quant à parler d’indépendance, il n’en est pas
question ! Tout au plus une «très grande» autonomie, et le choix du statut
définitif passe à la trappe. Depuis, Bakou s’arcboute sur toutes les résolutions
antérieures, c'est-à-dire celles prises au plus fort de la guerre 92-94 par des
organisations internationales y compris par le conseil de sécurité de l’ONU. Et
comme les négociations piétinent, les dirigeants azéris font la sourde oreille
aux propos des médiateurs, et harcellent continuellement les troupes
arméniennes et occasionnellement les civils.
Le
clan Aliev, assis sur ses milliards de pétrodollars, oublie volontairement que
la situation en 2017 n’est plus celle des années de guerre, et que les résolutions
de l’époque ont laissé place aux propositions des médiateurs (trois principes
de base et six éléments principaux), lesquelles ont été agrées par toutes les
organisations internationales, à commencer par l’ONU ; donc, annulent et
remplacent les anciennes. Réitérer partout les quatre résolutions du conseil de
sécurité onusien de 1994 revient à des coups d’épée dans l’eau. C’est comme si
Chypre passait son temps à rappeler les résolutions prises par le Conseil de
Sécurité lors de l’invasion de l’ile par la Turquie, ou toutes celles prises en
faveur des Arabes lors de la guerre avec Israël.
Il
ne faut pas oublier un autre acteur important dans cette guerre larvée
même s’il se fait discret : la Turquie. Dès le début de la guerre, Ankara a
essayé d’intervenir pour porter secours à son petit frère azéri en amassant
quatre divisions à la frontière avec l’Arménie. Si l’OTAN n’était pas
intervenue les forces turques franchissaient l’Araxe pour foncer vers Erevan ;
et régler par la même occasion le contentieux séculaire. Par solidarité, le
gouvernement turc a fermé sa frontière arménienne et renforcé ainsi le blocus
lancé par Bakou. Blocus qui ne sera levé qu’avec l’accord Aliev. En attendant
toutes les occasions sont bonnes pour dénigrer l’Arménie sur la scène
internationale, et le clan Aliev choie le grand frère Erdogan avec ses
richesses souterraines, plus quelques milliards d’investissements.
La
résolution repose en pratique à la réponse aux deux questions suivantes :
Bakou va-t-il accepter ou non de perdre le Haut-Karabakh quitte à se
lancer dans une nouvelle guerre ? Et pendant combien de temps le camarade
Poutine va-t-il laisser les antagonistes s’écharper, tout en versant de l’huile
(des armes) sur le feu ?
Traductions – revue de presse
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Arménie
Le président de l'Assemblée nationale
d'Arménie, Ara Babloyan, a reçu
lundi 6 Novembre l'ambassadeur de France, Jonathan
Lacôte.
Tout d'abord, le président du
Parlement a souligné le haut niveau des relations entre l'Arménie et la France,
et a souhaité un travail productif au nouvel ambassadeur. En outre, Babloyan a
salué le rôle de la France, en tant que coprésidente du Groupe de Minsk de
l'OSCE, dans la
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Relations
Arménie-Israël
Le ministre arménien des Affaires
étrangères, Edouard Nalbandian, en
visite officielle en Israël, a rencontré lundi le président de la Knesset
israélien Yuli-Yoel Edelstein.
Edelstein a souligné que la Knesset
est prête à fournir toute l'assistance dans le développement global des
relations avec l'Arménie amie.
E. Nalbandian, pour sa part, a
transmis les salutations et les bons vœux du président de l'Assemblée nationale
d'Arménie, ainsi que
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OSCE
Le 8 novembre, conformément aux
accords conclus avec les autorités de la République d'Artsakh (RA), la Mission de l'OSCE a effectué un suivi
planifié de la ligne de contact entre les forces armées d'Artsakh et
d'Azerbaïdjan.
Côté RA, le suivi a été conduit par
Ghenadie Petrica (Moldovie) et Ognjen Jovic (Bosnie-Herzégovine), au Nord de Mardakert.
Côté Azerbaïdjan, ce sont
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AP-OSCE
Le nouveau président de l'Assemblée
parlementaire de l'OSCE, George
Tsereteli, et Pia Kjaersgaard, présidente du Parlement danois, ont discuté
de la question des conflits prolongés dans l'espace de l'OSCE.
Lors de sa première réunion bilatérale
en tant que président de l'AP-OSCE, Tsereteli a réfléchi avec Kjaersgaard aux
défis dans l'espace de l'OSCE et aux contributions du Danemark à l'AP-OSCE.
Tsereteli a exprimé sa gratitude au Parlement
danois, qui, en tant qu'hôte du Secrétariat international de l'AP-OSCE, en fait
le plus grand
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APCE
Le Premier ministre, Karen Karapetian, a reçu les membres de
la Commission de suivi de l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe, les
co-rapporteurs Alan Meale et Giuseppe
Galati.
Le Premier ministre a souligné
l'importance des visites régulières des co-rapporteurs en Arménie, qui
permettent de discuter des réformes en cours et du respect par l'Arménie de ses
engagements.
"Depuis son adhésion au Conseil de
l'Europe, l'Arménie participe activement aux travaux du Conseil de l'Europe et
de ses différents organes. Nous apprécions hautement notre coopération et
sommes
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Etats-Unis
Les États-Unis réitèrent leur ferme
soutien aux travaux des coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE et apprécient
leur engagement indéfectible avec les parties pour faire progresser le
règlement pacifique du conflit du Haut-Karabakh.
"Les Etats-Unis se félicitent de la
déclaration conjointe des Présidents arménien et azerbaïdjanais à l'issue du
sommet du 16 octobre organisé par les coprésidents du Groupe de Minsk à Genève. Ce sommet a été un signal
important montrant que les parties sont prêtes à s'engager de nouveau dans des
négociations de bonne foi. Nous sommes heureux que
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Azerbaïdjan
«La partie azerbaïdjanaise a fait à plusieurs
reprises des déclarations sur l'activité du groupe de Minsk de l'OSCE et a
exprimé son mécontentement. La société azerbaïdjanaise ne fait pas confiance au
Groupe de Minsk de l'OSCE et à ceux qui le dirigent.
Personne ne pense que ces pourparlers auront
des résultats, surtout quand la politique d'imitation de l'Arménie continue,» a déclaré le député azéri et vice-président de l'AP-OSCE,
Azay Guliyev.
«L’espoir d'un règlement pacifique du conflit
n'augmentera que s'il est à l'ordre du jour des dirigeants des pays coprésident
le Groupe de Minsk, que s'ils sont personnellement intéressés par un
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de Today.az, de News.az, du Minist AE Arménie, de l’OSCE, et de l’APCE