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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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Partout
où il s’agit de contrer la politique russe, l’Union européenne pousse ses pions
pour attirer à elle les six pays du partenariat de l'Est avec des accords alléchants. Ainsi, les
accords d’association ont déjà capté trois des six pays du partenariat de
l’Est : l’Ukraine, la Géorgie et très bientôt la Moldavie.
Les
libertés fondamentales universelles, l'État de droit et les droits de l'homme
demeureront essentielles pour la définition de la future politique de l'UE à
l'égard de la Biélorussie et de l’Azerbaïdjan. En attendant ce moment
improbable avec les dirigeants actuels, l’UE resserre ses liens avec Bakou
essentiellement dans le domaine énergétique et le transport.
Tout
le monde s’est félicité de l’accord de partenariat global et élargi entre l’Arménie
et l’Union européenne, accord qui ne prévoit pas de zone de libre-échange
approfondie vu qu’Erevan est également membre de l’Union économique eurasienne.
Dans les conditions actuelles signer un accord d’association est impossible, toutefois,
il existe encore des domaines améliorables tels que le transport aérien ou le
régime des visas.
Pousser
plus avant ses pions devient de plus en plus compliqué pour Bruxelles car cela
reviendrait à se trouver directement face à face avec Moscou. L’UE a eu beau
nommer un nouveau représentant spécial pour le Caucase du Sud et le conflit en
Géorgie, il lui sera très difficile, pour ne pas dire impossible, d’adoucir la
position de la Russie sur l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie, et encore moins faire
restituer ces territoires à la Géorgie. Tout aussi difficile d’ailleurs de faire
changer l’alliance stratégique Erevan-Moscou, cela reviendrait à dénuder
l’Arménie face à la Turquie et à l’Azerbaïdjan. Ce ne sont pas les «troupes» de
l’UE qui viendraient aider Erevan si l’envie venait à Erdoğan de s’en prendre à
l’Arménie. Force est de constater que seul le parapluie russe sera efficace en cas d'attaque coordonnée contre l'Arménie.
Quant
aux négociations de paix concernant le conflit du Karabakh, Bruxelles se repose
entièrement sur les coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE. La France, à
l’inverse des Etats-Unis et de la Russie, représente en fait l’UE au sein de ce
groupe, et non sa propre vision géopolitique, si tant est qu’elle en ait une
dans cette région. Ce n’est pas le nouveau président, très pro-européen et
pro-américain, qui changera quoi que ce soit à la position française sur ce
dossier, se contentant de se cacher derrière de belles phrases.
Mais
ne soyons pas aussi sévère envers Paris, car outre-Atlantique, le chef de la
Maison Blanche n’a strictement rien à faire du Caucase en général et du
Haut-Karabakh en particulier. L’isolationnisme déclaré de Donald Trump implique
que c’est toujours Moscou qui gardera la haute main sur les négociations de
paix. Par contre, l’ex-homme d'affaires et ex-animateur de télévision sait très
bien où se trouve l’Azerbaïdjan et les affaires que l’on peut y traiter.
Le
camarade Poutine a encore de beaux jours devant lui pour manipuler les
antagonistes caucasiens.
Traductions – revue de presse
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Arménie
«Cet accord de partenariat
global et élargi entre l'Arménie et l'Union européenne n'est dirigé contre
aucun tiers. En outre, plusieurs éléments de l'accord seront bénéfiques pour d'autres
partenaires de l'Arménie,» a déclaré le chef
de la délégation de l'UE en Arménie, l'ambassadeur Piotr Switalski.
"L'Union européenne ne poursuit aucun
objectif égoïste. En négociant cet accord, nous n'avons pas pensé à nous seuls.
Par conséquent, si cet accord est bien appliqué, s'il apporte les changements
souhaités en termes de gouvernance, institutions, économie, concurrence, commerce,
énergie, transport, contacts interpersonnels, nous n'avons pas l'intention de
monopoliser les avantages.
Nous cherchons maintenant à faire
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OTSC
Le Président Serge Sarkissian a assisté à la session ordinaire du Conseil de
sécurité collective de l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC). La réunion a commencé par un
format restreint et s'est poursuivie par une session plénière avec la
participation des délégations officielles.
Les Présidents ont discuté de
l'ensemble des mesures visant à développer davantage l'Organisation.
L’ordre du jour comportait également des
discussions sur
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Azerbaïdjan
«Bakou n'a pas approuvé la nomination de
Georgy Zuev en tant qu'ambassadeur de Russie en Azerbaïdjan.
Selon les règles des relations diplomatiques,
avant la nomination d'un ambassadeur, la partie hôte est priée de donner son
consentement préalable à la remise des pouvoirs.
L'Azerbaïdjan refuse d’agréer Monsieur Zuev
en raison de
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Parlement
européen
Interrogé sur la question de savoir si
le nouvel accord est un changement crucial dans les relations entre l'UE et
l'Arménie, le député européen Frank
Engel a déclaré :
«Un nouvel accord de partenariat global et
renforcé signé entre l'Arménie et l'UE montre que l'UE et l'Union eurasienne ne
sont pas des structures ennemies mais des alternatives dont le contenu pourrait
même se chevaucher.
Cela prouve la volonté des deux parties de
s'engager ensemble dans un partenariat structurel et stratégique.
Cela souligne également les perspectives
européennes de l'Arménie, qui ne doit pas s'emmêler dans un réseau purement russe
d'alliances sectorielles.
M. Engel a décrit le programme du
partenariat oriental comme un partenariat entre l'UE et six États d'Europe de
l'Est appartenant au même continent et à la même civilisation.
"Cependant, je ne pense pas que l'UE doive
envisager de nouveaux élargissements à l'heure actuelle. Ce n'est pas une
exclusion pour l'avenir, mais plutôt une mise au point de l'ordre du jour pour
le présent. Seule une UE plus radicalement capable d'agir, également sur des
questions extérieures, pourra éventuellement accueillir de nouveaux membres", a-t-il ajouté.
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Turquie
Le ministre turc des Affaires
étrangères, Mevlut Cavusoglu, a reçu
les co-présidents du groupe de Minsk de l’OSCE – les ambassadeurs Igor Popov,
Stephane Visconti, et Andrzej Kasprzyk, accompagnés par l'ambassadeur Andrzej
Kasprzyk, représentant personnel du président en exercice de l'OSCE.
Lors de la rencontre, le ministre a
réitéré le soutien de la Turquie au processus de Minsk.
«La Turquie poursuit ses efforts pour que le
conflit du Haut-Karabakh soit résolu et que les territoires occupés de
l'Azerbaïdjan soient libérés. De ce point de vue, les présidents de la Turquie
et l'Azerbaïdjan sont en contact permanent,»
avait déclaré le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu lors de la conférence de presse conjointe avec ses
homologues azerbaïdjanais et pakistanais à Bakou le 30 novembre.
Il a rappelé les propos tenus par le
président turc Recep Tayyip Erdoğan lors d'une rencontre avec le président
russe Vladimir Poutine : "Erdogan a déclaré
que si la Russie est décidée, cette question sera résolue et cette initiative
sera soutenue par la Turquie. Nous soutenons toutes les formules adaptées à
l'Azerbaïdjan.
()… Nous avons rencontré les coprésidents du
Groupe de Minsk de l’OSCE à Ankara le 29 Novembre. Lors de la rencontre, la
partie turque a appelé les membres à être plus actifs et plus sincères", a-t-il ajouté.
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AP-OCEMN
L’Assemblée
parlementaire de l'Organisation de coopération économique de la mer Noire (AP-OCEMN) s’est réunie à Kiev pour sa 50ème
session plénière.
Les chefs de délégation se sont
rencontrés sans la participation du délégué arménien et ont adopté un
amendement à l'une des dispositions de la déclaration finale relative aux
conflits existants. L’amendement soumis par la délégation ukrainienne a été
pris en compte lors du vote pour la déclaration finale.
La cheffe de la délégation
ukrainienne, vice-président de l’AP-OCEMN Liudmyla
Denisova, a
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, et de News.az