À l'Est, rien de nouveau




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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Commentaires

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Les semaines se suivent et se ressemblent. Elles se ressemblent, sur le terrain - où les snippers azéris se défoulent sur tout ce qui dépasse côté arménien, et sur le plan diplomatique – où les dirigeants azéris ressassent à longueur de rencontres l’intégrité territoriale de leur pays. Ce qui n’empêche pas bien sûr de s’équiper militairement pour renforcer la ligne de front.

D’ailleurs pourquoi en serait-il autrement ? Les pays coprésidents du groupe de Minsk qui sont sensés piloter le règlement du conflit du Karabakh depuis près de vingt-cinq ans et dont le travail actuel consiste essentiellement, pour ne pas dire exclusivement, à éviter que la guerre reprenne, font face à un dialogue de sourd. Une seule chose est communément admise par les parties en conflit, le statu quo n’est pas une fin en soi, et il faut en sortir.
 Mettre en avant la démocratie, l’état de droits ou les droits humanitaires, sont de très belles paroles, encore faudrait-il mettre en pratique ces valeurs lorsqu’on a à faire à des états dictatoriaux. En lieu et place de cela, les dirigeants occidentaux caressent ces pays dans le sens du poil, et ce d’autant plus qu’ils sont producteurs d’énergies fossiles !

Lorsque la situation devient critique et qu’ils se trouvent en porte-à-faux face à la réalité, ils se contentent de sortir un communiqué générique renvoyant les parties dos à dos. Seul peut-être le Bureau du Représentant personnel du président en exercice de l'OSCE essaie de mettre en œuvre sur le terrain les décisions prises, mais là encore Bakou lui met des bâtons dans les roues (non vote du budget, blocage de l’expansion du Bureau, non respect des sites à visiter, etc.)

Les coprésidents du groupe de Minsk sont dans une impasse depuis la réunion ministérielle de l’OSCE de novembre 2007 à Madrid où ils ont présenté leurs propositions (1). Le point d’achoppement pour Bakou porte sur le droit à l’autodétermination des peuples. Bien que la population arménienne du Haut-Karabakh en 1988 ne représentait plus que 75% - face au 94% de 1923, de la population totale, si un referendum devait se faire dans les conditions de 1988, il est clair que la région se détacherait de l’Azerbaïdjan. Je ne parle pas bien évidemment de la situation actuelle puisque 100% de la population est arménienne.

Ce qui est totalement inadmissible pour le clan Aliev. C’est pourquoi les dirigeants azéris ne tiennent absolument pas compte des recommandations des coprésidents et continuent de semer la mort à la ligne de contact, ne retenant que le principe de l’intégrité territoriale. Ce faisant, ils espèrent que les Arméniens, de guerre lasse, accepteront le point de vue de Bakou, c’est-à-dire le retour du Haut-Karabakh dans le giron azerbaidjanais.

C’est peut-être là que les médiateurs, qui ont le rang d’ambassadeur, devraient faire un peu plus de diplomatie en expliquant au potentat azéri qu’à vouloir tout, il risque de ne rien obtenir du tout !




(1) :
Trois principes de base
- intégrité territoriale ;
- non usage de la force ou de la menace d’usage de la force ;
- égalité des droits et autodétermination des peuples.
Et six éléments principaux qui sont les six points de la première mouture
- Retour des territoires entourant le Haut-Karabakh sous contrôle azerbaïdjanais
- Un statut pour le Haut-Karabakh en prévoyant des garanties pour la sécurité et l'auto-gouvernance
- Un couloir reliant l'Arménie au Haut-Karabakh
- Une détermination dans le futur du statut juridique définitif du Haut-Karabakh par le biais d'une expression juridiquement contraignante d’un referendum
- Le droit pour les toutes les personnes déplacées et/ou des réfugiés à retourner dans leurs anciens lieux de résidence
- Une garantie de sécurité internationale incluant une opération de maintien de la paix.


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Traductions – revue de presse

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Arménie

Suite à la mort d’un soldat de l'armée de défense de l'Artsakh, le porte-parole du ministère arménien des Affaires étrangères, Tigran Balayan, a déclaré :

"Avant la visite des coprésidents du Groupe de Minsk en Arménie, la nouvelle provocation de la part de Bakou vise à aggraver la situation dans la région et à perturber la mise en œuvre d'accords qui contribueraient à apaiser les tensions.

Ce nouvel incident prouve une fois encore l'importance de respecter les accords de 1994-1995 sur l'établissement et le respect du cessez-le-feu, la mise en œuvre


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OTSC

La réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) a débuté lundi à Almaty, au Kazakhstan.

Les ministres et le secrétaire général de l'OTSC, Youri Khachaturov, ont entamé les négociations dans un format étroit. L'actuel président de ce conseil est le ministre kazakh Kairat Abdrakhmanov. Dans ses remarques liminaires, il a d'abord


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Relations Arménie-Russie

Lors d'une visite de travail en Russie, le Premier ministre arménien Nigol Pachinian a rencontré le président russe Vladimir Poutine au Kremlin.

Les dirigeants des deux pays ont discuté des questions à l'ordre du jour de la coopération dans des formats bilatéraux et multilatéraux.

"Nous nous sommes rencontrés il n'y a pas si longtemps. Cependant, étant donné le caractère stratégique de nos relations et la grande variété des domaines de coopération, je pense que nos réunions sont toujours utiles. Merci d'être venu. Maintenant, nous pouvons


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OSCE

Le Président Armen Sarkissian a reçu aujourd'hui les coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE, Igor Popov de la Fédération de Russie, Stéphane Visconti de France, et Andrew Schofer des États-Unis d'Amérique ainsi que Andtzej Kasprzyk, le Représentant personnel du Président en exercice de l'OSCE.

Le Président Sarkissian a réitéré l'engagement de l'Arménie dans le processus de négociation négocié par les coprésidents du Groupe de Minsk.

Le président a confirmé que


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Union européenne

«L'Union européenne aide son partenaire à être prêt pour des processus inattendus et des temps turbulents. La turbulence n'est pas toujours un phénomène négatif, elle peut être positive et, bien sûr, la turbulence fait partie de notre vie.

L’UE ne peut pas offrir une recette toute faite à ses partenaires, elle a besoin de voisins résilients. Il existe différentes théories du complot concernant les objectifs du programme du Partenariat oriental, mais elles ont toutes échoué.

L'agenda bilatéral sera toujours la priorité de l'UE. Le programme Partenariat oriental complète cette coopération. Nous souhaitons une coopération entre les pays membres", a déclaré le chef de la délégation de l'UE en Arménie, Piotr Switalski, lors de la conférence sur le futur du partenariat oriental à Erevan.

Il a souligné que plus de 600 millions d'euros ont été alloués aux différents programmes du partenariat oriental. Cela transforme les pays membres en concurrents, car seuls les meilleurs reçoivent un financement.

«Les représentants de l'Arménie sont de bons concurrents, mais nous attendons de meilleurs résultats de l'Arménie dans le cadre du partenariat oriental,» a-t-il souligné.

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Azerbaïdjan

Le Premier ministre azerbaïdjanais, Novruz Mammadov, a rencontré Philippe Etienne, le conseiller diplomatique du président français lors de sa visite en France.

Les interlocuteurs ont discuté des relations entre l'Azerbaïdjan et la France dans les domaines politique, économique, culturel, ainsi qu’humanitaire. Ils ont également abordé le conflit du Haut-Karabakh, les relations Azerbaïdjan-UE et la situation géopolitique régionale.

Le Premier ministre a







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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, et de News.az