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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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On
pourrait croire que changement de gouvernement en Arménie a eu un effet
bénéfique sur le clan Aliev ; Hélas c’est un faux-semblant.
En
creusant un peu plus les propos affables des dirigeants azerbaidjanais et
plus particulièrement ceux du potentat Ilham, ou ceux de son bras diplomatique,
Elmar, on constate que si la forme a reçu une couche de civilité, le fond, lui,
reste identique.
Ainsi,
dans une lettre adressée au Sommet de l'Alliance des Conservateurs et
Réformistes en Europe, qui s’est tenu à Bakou, il écrit notamment : "()… Malgré le fait
que les organisations internationales ont adopté des décisions et des
résolutions appelant à la résolution du conflit conformément au principe de
l'intégrité territoriale, des mesures efficaces n'ont pas encore été prises
dans ce sens".
De
même, lorsqu’il a reçu le sous-secrétaire d'État adjoint américain au Bureau
des Affaires européennes et eurasiatiques, Bridget Brink, il a évoqué le
conflit du Haut-Karabakh, déclarant : «L'Azerbaïdjan est favorable à la résolution
du conflit dans son intégrité territoriale et sur la base des normes et
principes du droit international.»
A
aucun moment il ne fait référence aux propositions des coprésidents du groupe
de Minsk de l’OSCE, lesquelles sont pourtant basées sur les «normes et principes du
droit international»(1), et qui prévoient en plus de «l’intégrité territoriale»,
le «non-usage de la force ou de la menace d’usage de la force», ainsi que «l’égalité
des droits et autodétermination des peuples». Comme l’ont souvent répété les pays
coprésidents, les propositions des médiateurs ne sont pas sécables, c’est un
ensemble. Ce que le régime de Bakou rejette alors qu’il se réfère sans cesse au
droit international et notamment à l'Acte final d'Helsinki de la CSCE (ancêtre
de l’OSCE).
Campé
résolument sur le fait que le Haut-Karabakh, peuplé alors de 94% d’Arméniens, a
été rattaché à la RSS d’Azerbaïdjan par les Bolchevicks en juillet 1921, il n’est
pas question pour lui de céder quoi que ce soit, même si ce territoire ne
présente aucun intérêt économique.
Quant
à l’Arménie, elle est prête à discuter du devenir de la zone tampon, c’est à dire
des sept districts entourant le Haut-Karabakh. Encore faut-il que les parties
soient d’accord sur la terminologie utilisée.
Pour
Bakou le «droit à l’autodétermination» signifie au mieux une très grande autonomie,
pour Erevan et Stépanaguerd «l'oblast autonome du Haut-Karabagh» ne faisait
plus partie de la RSS d’Azerbaïdjan, vu qu’il avait demandé officiellement en
1988 son détachement de Bakou, conformément à la loi soviétique, et donc non-négociable.
Si
déjà, on n’est pas d’accord sur le sens des mots, il est clair que les
négociations actuelles ont peu de chance d’aboutir à un début de résolution.
En
attendant, suite aux critiques et commentaires désobligeants sur le mode de gouvernance
des Affaires intérieures et extérieures de l’Azerbaïdjan, le clan Aliev essaie de
donner une image policée; ce qui n’empêche pas les snipers azéris de se défouler.
(1) : Le droit à
l’autodétermination des peuples a été réaffirmé dans l'Acte final d'Helsinki de
la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe de 1975 qui énonce
que «les États participants respectent l'égalité de droits des peuples et leur
droit à disposer d'eux-mêmes en agissant à tout moment conformément aux buts et
aux principes de la Charte des Nations Unies et aux normes pertinentes du droit
international, y compris celles qui ont trait à l'intégrité territoriale des
États».
Traductions – revue de presse
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Relations Arménie - UE
Rapport de
l'UE: les relations entre l'UE et l'Arménie se sont encore renforcées
Commission
européenne - Communiqué de presse
Depuis janvier 2015, les relations
entre l'UE et l'Arménie ont considérablement progressé. La négociation et
l'application provisoire d'un nouvel accord de partenariat bilatéral, ainsi que
la finalisation des priorités de partenariat en février dernier, ont contribué
à ce succès, selon un nouveau rapport de l'Union européenne.
Publié en amont du premier Conseil de
partenariat Union européenne-Arménie, qui se réunira le 21 juin, le rapport
présenté aujourd'hui se penche sur les avancées enregistrées en Arménie et
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Relations
Arménie-Russie
«Le gouvernement arménien s'est engagé à
renforcer la coopération avec la Russie, qui reste parmi ses priorités. Nos
relations ont une base plutôt solide. L'engagement du gouvernement arménien à
approfondir et renforcer notre coopération alliée, notre coopération sur la
base de la compréhension mutuelle, le respect mutuel a été et reste parmi nos
objectifs et nos priorités,» a déclaré le
ministre arménien des Affaires étrangères Zohrab
Mnatsakanian lors d'un entretien avec son homologue russe Sergueï Lavrov.
"Cela se reflète dans le programme
gouvernemental qui est maintenant soumis au parlement. C'est
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Relations
Arménie -OTAN
Le chef de la délégation arménienne à
l'Assemblée parlementaire de l'OTAN (AP-OTAN), Goriun Nahabedian, a fait le point des relations Arménie-OTAN,
suite à la participation de la délégation à la session de printemps de
l'AP-OTAN de 2018, qui s’est déroulée à Varsovie.
Nahabedian a déclaré lors de la
réunion : «Notre approche envers les
dimensions eurasienne et européenne reste inchangée.
Le rôle de l'Arménie en tant que pont unique
entre l'OTSC et l'OTAN reste également inchangé. Tout comme, la
Suite
Suite
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Relations
Arménie-Israël
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a félicité Nigol Pachinian
pour son élection au poste de Premier ministre de l'Arménie, lui souhaitant de
réussir à mener l'Arménie vers le développement et la prospérité. Il a également
félicité le Premier ministre et le peuple arménien pour le 100ème anniversaire
de la Première République.
Notant que l'Arménie et Israël ont
célébré le 25ème anniversaire des relations diplomatiques, M. Netanyahu a
souligné que
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Artsakh
Le 7 juin, Massis Mayilian, le ministre des Affaires étrangères de la
République d'Artsakh (ex-République du Haut-Karabakh), a reçu le Représentant
personnel du président en exercice de l'OSCE et responsable du Bureau de
l’OSCE, l'Ambassadeur Andrzej Kasprzyk.
Au cours de la réunion, les parties
ont discuté des questions liées à l'organisation du suivi effectué par le
Bureau du Représentant personnel du Président en exercice de l'OSCE.
Une attention particulière a été
accordée à
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Azerbaïdjan
"J'espère que la nouvelle direction de
l'Arménie ne répètera pas les erreurs de l'ancien gouvernement, qu'elle fera un
travail sérieux pour un règlement rapide du conflit, et qu'un réel processus de
négociation, pas de façade, sera lancé.
Ainsi, la question peut trouver une solution,
et la paix reviendra au Caucase, nous voulons cela, nous exigeons un règlement
du conflit, et nous avons le droit de le faire. Nous espérons que cette
question trouvera bientôt une solution par des négociations", a déclaré le président Ilham Aliev.
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de News.az, ainsi que de l’Union européenne.