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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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Je
ne suis certes pas dans le secret des dieux, et encore moins dans celui qui les
chapeaute : Jupiter. Toutefois je vais vous donner en primeur quelques
éléments du communiqué final.
()
«Les
discussions ont porté sur la coopération dans les domaines de l’économie, des
finances, de l’énergie, des transports, des technologies de l'information et de
la communication, ainsi que de l’éducation et d’autres.
L’accent
a été mis sur l’importance de l’organisation de la prochaine réunion de la
Commission économique intergouvernementale Azerbaïdjan-France.
Le
développement de la coopération bilatérale, au plan politique, économique et
éducatif, a été au centre de la discussion. Le Président Aliev a indiqué que
les relations entre les deux pays étaient à haut niveau et les entreprises
françaises opéraient avec succès en Azerbaïdjan. Il a fait savoir que les
visites réciproques contribuaient considérablement à développer encore
davantage les liens.
Le
président Macron a souligné qu’il existait un grand potentiel pour développer
les relations entre l’Azerbaïdjan et la France dans divers domaines.
La
France continuera à contribuer au règlement du conflit arméno-azerbaïdjanais du
Haut-Karabakh dans l'intérêt des peuples de la région. Le président français
continuera à travailler à la recherche d'une solution négociée, qui est la
seule option pour mettre fin à ce conflit sur une base à long terme.
Il a
annoncé sa visite officielle en Azerbaïdjan d’ici à la fin de l’année 2018.
Le
président azerbaidjanais a rappelé pour sa part que depuis 1992, les forces
armées arméniennes occupent 20% de l'Azerbaïdjan, à savoir la région du
Haut-Karabakh et sept districts avoisinants avec sa conséquence directe :
le déplacement d’un million de personnes.
Que
l’'Arménie n'a pas encore mis en œuvre les quatre résolutions du Conseil de
sécurité de l'ONU sur le retrait de ses forces armées du Haut-Karabakh et des
districts environnants.
Que la
norme et le droit international doivent s’appliquer et respecter l’intégrité
territoriale de l’Azerbaïdjan reconnue par la communauté internationale lors de
la déclaration d’Independence du pays.»
()
Cette
visite est un non-événement sur le plan politique même si le potentat azéri a
déjeuné avec le président Emmanuel Macron et a rencontré le président de
l’assemblée nationale, François de Rugy.
La
France qui est coprésidente du groupe de Minsk de l’OSCE se fait un devoir systématique
de garder la parité. Il suffit qu’il y ait un contact avec un dirigeant arménien
pour qu’automatiquement il y en un avec un dirigeant azerbaidjanais. Ce n’est
pas propre à un parti politique - de quel que bord que ce soit, mais aux grands
stratèges du Quai d’Orsay qui n’ont toujours rien compris à la politique du
Moyen-Orient et encore moins à celle du Sud-Caucase. Son collègue coprésident
américain se fiche totalement du Sud-Caucase, sauf si cela peut perturber
Moscou. Quant au coprésident russe, plus exactement au camarade Poutine, il
souffle le chaud et le froid jouant au chat et à la souris avec les deux
protagonistes selon ses objectifs géopolitiques.
Et
je laisse de côté la politique menée vis-à-vis de la Russie, comme si les pays
de l’Est avaient le même rapport que les pays de l’Ouest européen. Et même là, il y a des différences
importantes entre une Grande-Bretagne, qui se croit toujours au temps de la
guerre froide, une Allemagne, qui a rapidement tissée des liens économiques
forts avec Moscou, ou une France qui joue les girouettes selon l’humeur de son
Président du moment.
Il
est clair que dans ces conditions les médiateurs continueront leurs communiqués
génériques et improductifs, et que Bakou se défoulera impunément sur les
Arméniens.
Traductions – revue de presse
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OSCE
Les coprésidents du Groupe de Minsk de
l'OSCE (Igor Popov de la Fédération de Russie, Stéphane Visconti de France et
Andrew Schofer des États-Unis d'Amérique) ont organisé une réunion entre le
Ministre des Affaires étrangères d'Arménie, Zohrab Mnatsakanian, et le Ministre
des Affaires étrangères d'Azerbaïdjan, Elmar Mammadyarov, le 11 juillet à
Bruxelles en marge du sommet de l’OTAN. Le Représentant personnel du Président
en exercice de l'OSCE, Andrzej Kasprzyk, a également participé à la réunion.
C'était la première réunion de haut
niveau entre les parties dans ce format depuis les élections en Arménie et en
Azerbaïdjan. Les ministres ont échangé leurs points de vue sur la situation sur
le terrain et ont discuté des prochaines étapes et des paramètres pour se
réengager dans des négociations de fond. Les parties ont examiné plusieurs
questions pour les réunions futures, y compris une série de mesures de
confiance possibles.
Les coprésidents ont souligné
l'importance de réduire les tensions et d'éviter la rhétorique belliqueuse. Les
médiateurs ont également réaffirmé leur volonté d'aider les parties à trouver
une solution pacifique au conflit sur la base des principes fondamentaux de
l'Acte final d'Helsinki, notamment le non-recours ou la menace de la force,
l'intégrité territoriale et l'égalité des droits et l’autodétermination des
peuples.
Les ministres sont convenus de se
rencontrer à nouveau sous les auspices des coprésidents.
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L’Arménie
au Sommet de l’OTAN
"Notre défi n'est pas de mener une
politique non constructive. Malheureusement, après la révolution démocratique
en Arménie, l'Azerbaïdjan est devenu plus agressif. Ceci n'est pas seulement
une agression contre l'Arménie, mais aussi une contre la démocratie dans la
région.", a indiqué le Premier
ministre arménien Nigol Pachinian
avant le sommet du Conseil de l’Organisation de l'Atlantique Nord, à Bruxelles.
Prenant la parole durant la réunion,
il a déclaré :
«La paix et la sécurité, ainsi que la
démocratie et l'économie de marché sont d'une importance capitale pour le
développement durable.
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Union
européenne
"Je continue de rencontrer les
représentants du gouvernement et des ministres. À chaque réunion, nous posons
la question : comment nous pouvons vous aider, qu'attendez-vous de nous.
C'est décisif pour continuer. Nous aimerions écouter des idées concrètes sur la
manière dont l'UE peut être utile. Nous avons reçu quelques idées préliminaires
et nous aimerions avoir une image plus complète. Quand elle sera là, nous discuterons
de notre aide", a déclaré le chef
de la délégation européenne en Arménie, Piotr
Switalski lors d'une conférence de presse.
"L'UE a une attitude très constructive,
nous comprenons que le nouveau gouvernement arménien a besoin de temps, que
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Arménie
«L'Azerbaïdjan lance tout le temps des
menaces contre l'Arménie et l'Artsakh, l'Arménie doit être prête à toute
provocation de Bakou. La situation militaro-politique est tendue et
l'Azerbaïdjan nous menace constamment.
J'ai ordonné aux forces armées d'être
toujours vigilantes et prêtes à toute provocation de la part de
l'Azerbaïdjan", a déclaré le
Premier ministre Nigol Pachinian.
"Mais il y a aussi du bon : aujourd'hui,
les Arméniens
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Azerbaïdjan
Le président Ilham Aliev a envoyé une
lettre de félicitations au président français Emmanuel Macron à l’occasion de
la fête nationale du 14 juillet.
"()… Nous attachons une grande
importance au maintien de ces traditions, au renforcement de nos relations
amicales et au développement continu et complet de notre coopération. Nos
relations politiques, économiques et culturelles sont connues pour leur développement
et leur portée dynamiques. Notre coopération dans tous les domaines d'intérêt
commun est
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de News.az, de l’OSCE, ainsi que de l’Union européenne.