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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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Comme
il a été rappelé à plusieurs reprises, l’Arménie à défaut d’être francophone,
est francophile. Au sortir de l’époque soviétique, en plus de la langue russe,
c’est l’anglais qui vient juste après. Force est de constater que si l’on veut
voyager à travers le monde et à plus forte raison commercer, c’est la langue
anglaise et le billet vert qui prédominent ; et non le français et l’euro.
Aussi,
on ne peut que saluer le tour de force de l’ancien ministre des Affaires
étrangères, Edouard Nalbandian, qui après avoir occupé le poste d’ambassadeur
de l’Arménie en France, a réussi à faire intégrer l’Arménie dans l'Organisation
internationale de la Francophonie et faire se dérouler le 17e sommet de la
Francophonie à Erevan.
Si
le président français a beaucoup parlé en bien de l’Arménie et des Arméniens
ces dernières semaines, sur un plan culturel d’abord (Cérémonie des Invalides)
puis sur un plan relationnel étatique (Erevan), la politique envers le Caucase est
passée à la trappe.
Que
le Sommet ne s’engage pas concernant le conflit du Karabakh en votant une
résolution générique (*), on le comprend aisément, mais du président français qui
se trouve être également coprésident du groupe de Minsk de l’OSCE, on attendait
un plus que les propos habituels sur le sujet.
Certes
il n’était pas question de prendre publiquement fait et cause pour l’Arménie
dans son différend avec l’Azerbaïdjan, mais qu’au moins il réitère clairement
que le futur compromis, si tant est qu’il y en ait un, est un tout et ne peut
se saucissonner au gré des désidératas des uns et des autres.
C’est
option défendue par Bakou depuis des années. Il suffit de lire les déclarations
des dirigeants azéris, quel que soit leur position hiérarchique. Les dernières émanent
du ministère des Affaires étrangères et d’un conseiller présidentiel d’Ilham
Aliev (Cf. § Azerbaïdjan).
Les
notions de : - non recours à la force ou à la menace, - intégrité
territoriale, - égalité en droits et le droit à l’autodétermination des
peuples, c'est-à-dire les trois principes de base proposés par les médiateurs
du groupe de Minsk sont : soit rejetées pour la première, soit vidées de leur
sens pour la dernière.
Que
ce soit les coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE ou les organisations
internationales, tout le monde ou presque (les pays islamiques mis à part)
stipulent que c’est aux intéressés de se mettre d’accord à partir des
propositions des pays coprésidents/médiateurs. Mais encore faut-il que les
intéressés acceptent les propositions des médiateurs. Bakou refuse catégoriquement
de perdre sa souveraineté sur le Haut-Karabakh - Région qui faisait partie de
la République démocratique d’Arménie (indépendante) jusqu’en 1920 et que les
bolcheviks ont «aimablement» charcuté au profit de l’Azerbaïdjan lorsque
l’Arménie est devenue une RSS.
Quant
à l’Arménie, elle indique que le Haut-Karabakh ne repassera jamais sous
administration azerbaidjanaise. Rappelons que cette ex-région autonome s’est
déjà autodéterminée en déclarant son indépendance en Janvier 1992 et que même
si les Azéris du Haut-Karabakh réintégraient leur foyer, ils ne
représenteraient que 15% de la population, donc insuffisants pour changer le
statut de la région.
Compte-tenu
du surarmement de Bakou et de ses désirs avoués de reprendre coûte que coûte
«ses» territoires, restituer les zones tampons (les districts entourant le
Haut-Karabakh) sans aucune contrepartie et surtout sans aucune protection (soldats
de la paix) de la population, serait suicidaire.
Souvenez-vous
de la vengeance d’Ilham Aliev quand il a ordonné en 2005 la destruction des
milliers de Khatchkars du cimetière arménien de Djougha (Nakhitchevan), datant
du moyen-âge, pour en faire un terrain militaire.
Dur
de prévoir les réactions d’un potentat doublé de népotisme qui se donne des
airs civilisés !
Réaffirmons notre plein soutien aux
efforts des coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE en vue du règlement
exclusivement pacifique du conflit du Haut-Karabagh et rappelons que la paix
durable exige un véritable engagement de toutes les parties au conflit dans le
processus de règlement basé sur les propositions des coprésidents ;
Appelons toutes les parties au conflit
à apaiser les tensions, à pleinement respecter le cessez-le-feu, à éviter toute
surenchère verbale, de manière à favoriser une atmosphère propice à la paix, et
à mettre en œuvre les accords précédents ; les exhortons à reprendre le
processus de négociation visant à trouver une solution pacifique au conflit,
basée sur les principes fondamentaux de l’Acte final d’Helsinki, notamment le
non recours à la force ou à la menace, l’intégrité territoriale, l’égalité en
droits et le droit à l’autodétermination des peuples ;
Traductions – revue de presse
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Arménie
Erevan a accueilli la 35ème Conférence
ministérielle de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF),
réunissant les ministres des Affaires étrangères des États membres de l'OIF.
La réunion a débuté par une minute de
silence en l'honneur de Charles Aznavour.
Zohrab
Mnatsakanian, ministre des Affaires
étrangères de l’Arménie, a prononcé
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OSCE
Le 10 octobre, conformément à l'accord
conclu avec les autorités de la République d'Artsakh (République du
Haut-Karabakh), la Mission de l'OSCE
a effectué une surveillance planifiée du régime de cessez-le-feu sur la ligne
de contact des forces armées d'Artsakh et d'Azerbaïdjan.
Côté Artsakh, la surveillance a été
assurée par Ognjen Jovic (Bosnie-Herzégovine) et Simon Tiller
(Grande-Bretagne), au sud du village de Giulistan de la région de Chahoumian.
Côté Azerbaïdjan, le suivi a été
effectué par l'ambassadeur Andrzej Kasprzyk (Pologne), Ghenadie Petrica
(Moldavie), ainsi que Martin Schuster (Allemagne) dans le district de Gazakh.
La surveillance s'est déroulée
conformément au calendrier convenu. Toutefois, la partie azerbaïdjanaise n’a
pas conduit la mission de l’OSCE à ses positions de première ligne.
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Union
européenne
Les ministres des Affaires étrangères
de l'UE et leurs homologues des six États membres du Partenariat oriental (Arménie, Azerbaïdjan, Biélorussie, Géorgie,
Moldavie et Ukraine) se réuniront à Luxembourg le 15 octobre.
La réunion a été présidée par la haute
représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la
politique de sécurité, Federica
Mogherini. Ce rassemblement a été l’occasion de reprendre le dialogue
politique entre l’UE et
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Artsakh
L’attaché de presse du président, David Babayan, a commenté les propos d’Ilham
Aliev ("Bien
que la partie arménienne ait essayé de modifier le cadre des négociations, mais
Erevan n'a jusqu'à présent pas eu de succès"), comme quoi les négociations ne seraient menées qu’entre
l’Arménie et l’Azerbaïdjan.
«Cette annonce montre encore une fois à qui
la partie arménienne a à faire. L'Azerbaïdjan ne montre aucun signe de
constructivité. Toute cette série d'annonces sur
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CEI
«La réunion du Premier ministre arménien Nigol
Pachinian et du président azerbaïdjanais Ilham Aliev à Douchanbé a contribué à
réduire les tensions dans la zone de conflit du Karabakh.
Tout le monde a noté les contacts entre les
chefs des délégations arménienne et azerbaïdjanaise. J'étais témoin lorsque le
président Ilham Aliev et le Premier ministre arménien Nigol Pachinian se sont
approchés à plusieurs reprises et ont discuté du règlement du conflit du
Haut-Karabakh,» a déclaré le président du
Comité exécutif de la Communauté des états indépendants, Sergey Lebedev, à Minsk.
Selon lui, à la suite de la réunion,
la tension dans la région a été réduite.
«Des instructions ont été données aux
autorités compétentes des deux pays pour réduire les tensions. Nous espérons
que le premier contact significatif entre les dirigeants des deux Etats se
poursuivra et donnera un résultat positif pour la résolution du conflit», a ajouté Lebedev.
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Azerbaïdjan
La résolution intitulée "Situations de crise, sortie de crise
et consolidation de la paix dans la région francophone" adoptée lors
du 17e sommet de l'Organisation de la Francophonie et qui contient un
paragraphe sur le conflit du Haut-Karabakh entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, a
entrainé le communiqué du ministère des
Affaires étrangères azerbaïdjanais.
«L'Arménie doit cesser ses tentatives
infructueuses d'induire en erreur la communauté internationale et commencer à
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am et de News.az