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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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Depuis
maintenant une vingtaine d’années, les dirigeants arméniens et azerbaidjanais
ressassent de la tribune de l’ONU les mêmes messages aux délégations présentes.
Est-ce que pour autant, la situation a évolué ? Oui, mais dans le mauvais
sens. A cela deux raisons principales.
Si
jusqu’au début des années 2000 quelques rares coups de feu étaient échangés de
par et d’autre de la ligne de front, l’arrivée au pouvoir d’Ilham Aliev en 2003
a changé la donne. La pluie de pétrodollars a permis au fils du président
Heydar Aliev, en plus de s’enrichir personnellement, de commencer à acheter des
armes lourdes soi-disant défensives et de s’assurer de l’entière adhésion de la
Turquie à ses vues. Turquie, qui ne demandait d’ailleurs que cela, ayant déjà
fermé sa frontière avec l’Arménie en 1994 par solidarité avec son petit frère.
La
seconde est liée directement aux coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE.
Créé en 1992, le groupe qui pilote les négociations de paix, a réellement
commencé son travail en 1997. En novembre 2007 au Sommet de l’OSCE à Madrid,
les médiateurs internationaux font leurs propositions aux belligérants, trois
principes de base et six éléments principaux, basées sur les accords d’Helsinki
et la Charte des Nations Unies. Un point hérisse tout de suite les dirigeants
azerbaidjanais : Le droit des peuples à l’autodétermination par le biais
d'une expression juridiquement contraignante d’un referendum. En clair le
détachement définitif du Haut-Karabakh de la république d’Azerbaïdjan à plus au
moins long terme.
Pour
l’Azerbaïdjan c’est totalement inacceptable car incompatible avec la notion
d’intégrité territoriale. C’est pourquoi les dirigeants azéris n’ont jamais
validé les propositions des coprésidents du groupe de Minsk, propositions
soutenues par la toute la communauté internationale, y compris la Turquie. En
lieu et place, Bakou préfère mettre en avant les quatre résolutions du Conseil
de sécurité des Nations-Unies, prises en 1993 au plus fort de la guerre
Arménie-Azerbaïdjan, où il n’est absolument pas question du statut définitif du
Haut-Karabakh mais du retrait inconditionnel des troupes arméniennes des
districts environnants le Haut-Karabakh.
Dix
ans après la situation n’a pas progressé. Les soldats arméniens n’ont nulle
intention de se retirer de la zone tampon tant que Bakou ne changera pas son
point de vue sur le devenir du
Haut-Karabakh. Car négocier implique faire des compromis. On ne peut arriver à
un accord de paix si l’une des parties obtient gain de cause sur 99% de ses
revendications et l’autre ce qui reste.
Quant
à Ilham Aliev, il continue de plus belle, à acheter des armements, à menacer
l’Arménie d’une intervention militaire, à harceler les habitants se trouvant
l’autre côté de la ligne de contact et à propager la haine anti-arménienne
parmi les Azerbaidjanais. Les dirigeants azerbaidjanais répètent à longueur de
communiqués qu’ils n’accepteront jamais la création un nouvel état arménien et
qu’ils cesseront les escarmouches meurtrières le long de la ligne de contact
avec le Karabakh.
Les
violations du cessez-le-feu s’arrêteront que lorsque les troupes arméniennes
quitteront l’Azerbaïdjan. Qui assurera la sécurité de la population civile du
Karabakh ? On ne sait pas. Par contre on sait très bien ce que deviendra
le Haut-Karabakh, une province de l’Azerbaïdjan, peuplée d’Azerbaidjanais.
Traductions – revue de presse
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73ème session de
l’Assemblée générale des Nations Unies
En marge de la 73ème session de
l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, plusieurs rencontres, plus
ou moins formelles, ont eu lieu.
Le Premier ministre arménien Nigol Pachinian et le président
azerbaïdjanais Ilham Aliev ont
convenu de charger leurs ministres de la Défense de prendre des mesures pour
atténuer les tensions à la frontière et prévenir les incidents. Ils ont
également réitéré
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Communauté des Etats
indépendants
Le Premier Nigol Pachinian a participé à une session ordinaire du Conseil des chefs d'État de la CEI à
Douchanbé, capitale du Tadjikistan. Les Présidents de la Russie, de la
Biélorussie, du Kazakhstan, de l’Ouzbékistan, de l’Azerbaïdjan, du
Kirghizistan, de la Moldovie et du Vice-Premier Ministre du Turkménistan assistaient
à la réunion.
La séance a débuté par
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Azerbaïdjan
Le ministre des Affaires étrangères, Elmar Mammadyarov, a rencontré le
secrétaire général des Nations unies, Antonio
Guterres.
Rappelant avec satisfaction ses
visites à Bakou et ses réunions avec le Président de la République
d’Azerbaïdjan, le Secrétaire général a demandé de transmettre ses salutations
et ses meilleurs vœux au Président Aliev.
Guterres a
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, et de News.az