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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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Même
si l’Arménie n’a pas pris part aux combats qui ont débouché sur la victoire des
Alliés en 1918, il n’en demeure pas moins qu’elle ait participé à l’un des
traités qui ont suivis la défaite de l’Allemagne et de son allié l’empire
ottoman. D’où la présence du premier ministre Nigol Pachinian aux
commémorations à Paris.
Si
l’on peut admettre la présence de la Chancelière Angela Merkel au côté du
président Macron - après tout l’Allemagne a fait son mea culpa aussi bien pour
la première guerre mondiale et surtout pour la seconde, il en va tout autrement
de la présence du président turc Recep Tayyip Erdoğan, digne successeur de l’empire
ottoman et fier de l’être.
Non
seulement il n’y a aucun regret pour les massacres perpétrés par ses ancêtres sur
les minorités chrétiennes, profitant du fait que l’Europe s’entredéchirait,
mais le nouveau dirigeant de l’époque, Mustapha Kemal, n’a pas admis la défaite
de son pays et a tout fait pour rendre caduque le traité de Sèvres (Aout 1920),
à l’inverse de son mentor politique vis-à-vis du traité de Versailles.
Je
vous engage à lire le chapitre 10, intitulé «Les accords séparés de Londres et le traité turco-russe de Moscou», tiré de l’ouvrage d’André Mandelstam : «La Société des
Nations et les Puissances devant le PROBLÈME ARMÉNIEN». Vous comprendrez
comment l’homme fort de l’empire ottoman agonisant a transformé la défaite de
son pays en victoire avec l’aval des Alliés, pour aboutir au traité de Lausanne
(Juillet 1923), le dernier acte clôturant la première guerre mondiale ; et
enterrer au passage la question arménienne.
Il
est vrai que le président Macron ne veut fâcher personne et surtout pas les
chefs d’état – qu’ils soient despotes, autocrates et/ou oppresseurs, surtout si
le commerce avec ces pays est florissant, suivez mon regard. Certes, il ne faut
pas générer des clivages ou approfondir ceux existants, mais de là à fouler aux
pieds les valeurs démocratiques mis en avant par l’Union européenne, l’écart
est grand.
La
communauté arménienne de France s’est dite choquée de voir le président d’un
état négationniste pérorer aux côtés de gens respectables, et ce quelques jours
après qu’un de ses élus d’origine arménienne soit allé se pavaner auprès de
l’ambassadeur de Turquie dans le cadre des festivité du 95ème
anniversaire de la république turque.
Sans
doute voulait-il féliciter le représentant de l’état turc en France de
persister à nier le génocide d’un million et demi d’Arméniens, d’avoir pillé
leurs biens et leurs avoirs, de maintenir le blocus de l’Arménie depuis 25 ans,
tout en aidant ses frères Azéris à combattre l’Arménie.
Traductions – revue de presse
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Arménie
«La 25e session du Conseil ministériel de
l'OSCE se tiendra à Milan les 6 et 7 décembre, avec la participation du
ministre par intérim des Affaires étrangères, Zohrab Mnatsakanian,»
a annoncé la porte-parole du gouvernement, Anna
Naghdalian.
La réunion donnera aux États
participants de l'OSCE l'occasion d'examiner et d'évaluer les activités de
l'Organisation et de
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OSCE
«Les États-Unis soutiennent les efforts
visant à établir la confiance entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan et à élargir le
dialogue» a déclaré le chef adjoint
par intérim de la Mission des États-Unis auprès de l'OSCE, Gregory Macris, lors de la session du Conseil permanent de l'OSCE.
«Les États-Unis accueillent les coprésidents
du groupe de Minsk, ainsi que le représentant personnel de la présidence, au
Conseil permanent. En tant que pays coprésident, les États-Unis réitèrent leur
ferme soutien à votre travail et nous vous remercions de votre engagement sans
faille auprès
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OTSC
Le ministre par intérim des Affaires
étrangères, Zohrab Mnatsakanian, a
participé à la session conjointe du conseil des ministres des Affaires
étrangères, du conseil des ministres de la Défense et du Conseil de sécurité collective
de l'Organisation du Traité de sécurité collective à Astana (Kazakhstan).
L'ordre du jour de la session
comprenait une coopération dans le cadre de l'OTSC et des questions relatives à
la combinaison de politiques étrangères des États membres sur la scène
internationale, ainsi que
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Union
européenne
«L'Union européenne espère pouvoir engager
dès que possible des pourparlers de fond sur le conflit du Haut-Karabakh,» a déclaré le représentant spécial de l'UE pour le
Caucase du Sud, Toivo Klaar.
«L’UE se félicite de la diminution actuelle
de la tension sur le terrain et de l'attitude constructive des dirigeants
azerbaïdjanais et arménien. Elle espère que cela sera accompagné de
négociations concrètes et approfondies dès que possible, dans le but de
progresser vers un règlement pacifique du conflit sur la base de compromis
mutuels", a ajouté M. Klaar.
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Artsakh
«Les autorités du Haut-Karabakh ne se sont
jamais opposées au retour et à l'échange de citoyens sur le territoire de l'adversaire,» a déclaré le porte-parole du président du Haut-Karabakh,
David Babayan.
Son commentaire a été formulé en
réponse à la demande de la presse arménienne de commenter la déclaration faite
par un responsable azerbaïdjanais, qui a déclaré
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Azerbaïdjan
Le directeur adjoint du département
des Affaires étrangères de l'administration présidentielle azerbaïdjanaise, Hikmet Hajiyev, a fait le point sur la
politique étrangère de l’Azerbaïdjan ; extraits :
()… L'Arabie saoudite n'a aucun lien avec l'Arménie en raison de l'occupation
et de la politique d'agression menée par ce pays envers l'Azerbaïdjan.
()… L’UE est l’un des partenaires importants de l’Azerbaïdjan et,
en tant que tel, les représentants européens ont déclaré
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, et de News.az