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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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Une
fois n’est pas coutume les ministres des Affaires étrangères de l’Arménie et de
l’Azerbaïdjan se sont rencontrés à Paris sous l’égide des coprésidents du
groupe de Minsk de l’OSCE.
On
ne compte plus le nombre de réunions entre les deux pays depuis 1999. Quand on
sait que rien qu’au niveau présidentiel quarante-cinq rencontres se sont déjà
déroulées, au niveau ministériel on dépasse la centaine de réunions.
Vingt
ans après, y a-t-il eu beaucoup de changements ?
Malheureusement
non. On en est toujours au statu quo, instauré lors de la signature de l’Accord
trilatéral de cessez-le-feu signé à Bichkek le 17 mai 1994, entre les présidents
du Parlement du Haut-Karabakh, de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan. Ce qui
explique pourquoi Stépanaguerd tient à participer aux négociations de paix au
même titre qu’Erevan et Bakou.
Les
tentatives de l’Azerbaïdjan de vouloir régler le problème par les armes ont
échoués à chaque fois, avec un pic dangereux en Avril 2016 qui a fait plusieurs
centaines de morts. Même les discours martiaux, haineux, voire xénophobes, n’ont
mené à rien, sinon s’attirer des remarques très généralistes des coprésidents
du groupe de Minsk de l’OSCE.
Si
l’arrivée au pouvoir du fils de l’ex-président azerbaidjanais, Ilham Aliev, n’a
fait qu’envenimer les choses, l’arrivée au pouvoir du nouveau Premier ministre
arménien, Nigol Pachinian, a modifié la stratégie du clan Aliev. Fini les
discours agressifs anti-arméniens, et surtout mise en œuvre d’un assouplissement
notable des violations du cessez-le-feu sur la ligne de front, et donc du
nombre de victimes.
Toutefois,
le fond du problème reste inchangé. Le potentat azéri tient absolument à
retrouver l’intégrité de son territoire, c'est-à-dire le retour du
Haut-Karabakh sous administration azerbaidjanaise, en plus bien sûr des sept
districts. Récupérer tout ou partie des districts entourant le Haut-Karabakh
est insuffisant, c’est tout ou rien.
Et
en échange … il ne cède sur rien. Il ne faut pas s’étonner que dans ces
conditions l’Arménie, que ce soit l’ancien ou le nouveau gouvernement, ne
veuille faire aucun geste. Il faut expliquer au camarade Aliev que négocier
signifie faire des compromis, des concessions. Mais çà, c’est le travail des
coprésidents.
Le
fait de dire «Nous espérons la résolution du conflit à l'intérieur des
frontières internationalement reconnues et de l'intégrité territoriale de
l'Azerbaïdjan» signifie les limites des négociations de paix.
Aussi,
il ne sert à rien de quémander les bons conseils de Moscou, lequel suit sa
propre stratégie, ou attendre quoi que ce soit de la France qui intervienne, empêtrée
qu’elle est dans ses problèmes internes, quant aux Etats-Unis, son président
est sans doute incapable de situer le Haut-Karabakh sur une carte.
Croire
pour autant que cette situation va perdurer, serait une grave erreur. La
quantité colossale d’armement amassée depuis des années par Bakou est un signe
qui ne trompe pas, d’autant que son seul et unique ennemi reste l’Arménie. Le
dictateur perdra tôt ou tard patience malgré ses propos mielleux.
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de News.az, de Hurriyet, ainsi que du Parlement européen
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Arménie
«Les relations de l’Arménie avec l’Union
économique eurasienne (UEE) sont plutôt une imitation. Malgré la position
dominante au sein de l'Union européenne (UE), l'Arménie a considérablement
progressé, car son peuple est devenu plus exigeant,» a indiqué un député de la faction majoritaire «My
Step», Hovhannes Igitian.
"Il me semble que nous
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Artsakh
«Afin de parvenir à un règlement final du
conflit et de faire avancer les négociations, il est nécessaire de garantir le
retour officiel de Stepanakert à la table des négociations en tant que partie à
part entière. Cette position coïncide parfaitement avec les approches des
autorités de l'Artsakh,» a déclaré le
ministre des Affaires étrangères d'Artsakh, Massis Mayilian.
Dans ce contexte, il a salué la
position claire des nouvelles autorités arméniennes sur
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OSCE
Le 15 janvier, conformément à l'accord
conclu avec les autorités de la République d'Artsakh, la Mission de l'OSCE a
planifié la surveillance du
cessez-le-feu sur la ligne de contact entre les forces armées d'Artsakh et
d'Azerbaïdjan.
Côté Artsakh, Mihail Olaru (Moldavie)
et Simon Tiller (Grande Bretagne) ont assuré la mission au Sud-est du village
de Levonarkh dans la région de
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Russie
«Le ministère russe des Affaires étrangères a
envoyé une note à l'ambassade d'Azerbaïdjan à Moscou concernant la
discrimination à l'encontre des citoyens russes d'origine arménienne dans les
aéroports azerbaïdjanais. La partie azerbaïdjanaise a de nouveau assuré aux
collègues russes que des mesures seraient prises pour régler le problème,» a déclaré une source diplomatique.
La porte-parole du ministère russe des
Affaires étrangères, Maria Zakharova,
avait indiqué lors d'un briefing la semaine dernière : "Moscou
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Turquie
La Turquie a réagi avec véhémence à la
menace du président Donald Trump de dévaster l’économie de son allié de l’OTAN s’il
attaquait ses partenaires kurdes en Syrie.
Trump a tweeté dimanche soir que les
Etats-Unis dévasteront économiquement la Turquie s'ils frappent les Kurdes.
Mevlüt
Cavuşoğlu, le ministre turc des
Affaires étrangères, a vivement critiqué Donald Trump, affirmant que
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Azerbaïdjan
«La réunion des ministres azerbaïdjanais et
arménien des Affaires étrangères, Elmar Mammadyarov et Zohrab Mnatsakanian, qui se tiendra le 16
janvier à Paris sous la médiation des coprésidents du groupe de Minsk de
l’OSCE, renforce l’espoir de parvenir à un règlement pacifique du conflit,» a déclaré Tural
Ganjaliyev, le président de la communauté azerbaïdjanaise du Haut-Karabakh.
Il a exprimé l'espoir que la réunion
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ONU
"Le Secrétaire général se félicite de la
rencontre entre le ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères, Elmar
Mammadyarov, et le ministre arménien des Affaires étrangères par intérim,
Zohrab Mnatsakanyan, qui s'est tenue le 16 janvier à Paris sous les auspices
des coprésidents du Groupe de Minsk de l'Organisation pour la sécurité et la
coopération en Europe (OSCE)",
a déclaré Stéphane Dujarric, le porte-parole
du Secrétaire général.
Le Secrétaire général s'est félicité
de l'engagement continu des parties à rechercher une solution négociée et
pacifique au conflit de longue date du Haut-Karabakh et s'est particulièrement
félicité de l'accord des ministres sur la nécessité de prendre des mesures
concrètes pour préparer les populations à la paix.
Le Secrétaire général a réitéré le
soutien total des Nations Unies aux efforts de médiation importants du Groupe
de Minsk de l'OSCE.
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UNESCO
Le ministre arménien des Affaires
étrangères par intérim, Zohrab
Mnatsakanian, en visite de travail en France, a rencontré jeudi la
Directrice générale de l'UNESCO, Audrey
Azoulay.
Au début de la réunion, le ministre a
présenté à la Directrice générale le nouveau représentant permanent de
l’Arménie auprès de l'UNESCO, Christian Der-Stépanian. Le ministre a également
réaffirmé l'engagement de l'Arménie à participer activement aux travaux de
l'UNESCO.
Les interlocuteurs ont procédé à un
échange de vues sur le lancement et la mise en œuvre de programmes communs pour
la préservation et la restauration du patrimoine culturel humain, ainsi que sur
des questions relatives à la coopération et aux programmes communs de l'UNESCO
et de l'OIF.
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Union
Européenne
Les membres du Parlement européen
déplorent la répression de la dissidence en Azerbaïdjan, indique la
résolution adoptée par les députés jeudi.
Les députés appellent à la libération
immédiate et inconditionnelle de Mehman Huseynov, blogueur réputé pour la lutte
contre la corruption en Azerbaïdjan, qui purge actuellement une peine de deux
ans de prison pour avoir dénoncé ses expériences de torture par la police et
critiqué les responsables gouvernementaux en révélant leur richesse
inexpliquée.
Ils exigent également la fin de la
dure répression générale exercée par l'Azerbaïdjan sur la dissidence et la
libération immédiate et inconditionnelle de tous les prisonniers politiques.
Les députés rappellent à l'Azerbaïdjan
ses obligations découlant de la Convention européenne des droits de l'homme et
invitent les autorités du pays à respecter et appliquer pleinement les
décisions de la Cour européenne des droits de l'homme.
La résolution, adoptée par 533 voix
pour, 28 contre et 36 abstentions, souligne encore l’importance du nouvel Accord
en cours de négociation entre l’UE et l’Azerbaïdjan, soulignant que la réforme
démocratique, l’état de droit et le respect des droits de l’homme doivent être
au rendez-vous.
Les députés soulignent que le
Parlement européen suivra de près la situation dans le pays tout au long des
négociations avant de décider de donner ou non son accord à l'Accord en cours.
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de News.az, de Hurriyet, ainsi que du Parlement européen