Les coprésidents du groupe de Minsk précisent les limites




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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian

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Commentaires

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Il est dommage que les médiateurs ne veulent pas admettre que les Azerbaidjanais ne donnent pas le même sens au terme ‘autodétermination des peuples’ que celui défini dans les Accords d’Helsinki, c'est-à-dire la possibilité de choisir par referendum, au peuple en question, s’il désire ‘l’indépendance’ ou «autre chose» et pas uniquement ‘le degré d’autonomie’. Et tant que ceci ne sera pas clair pour tous les participants aux négociations, ou que chacun continuera à donner sa propre interprétation des propositions, celles-ci piétineront.

Le clan Aliev a fait sienne le proverbe azerbaidjanais : «Ce que Staline a fait, l’Arménie ne peut le défaire» ; Paraphrasant en cela un vieux proverbe turc toujours d’actualité: «Ce que le gouvernement jeunes turcs a commis, le gouvernement de la Turquie moderne ne peut le reconnaitre».

Les médiateurs ont de nouveau réaffirmé dans leur dernier communiqué que leurs propositions étaient un tout. Que l’on ne pouvait pas choisir uniquement l’intégrité territoriale et la restitution des districts et faire fi du reste. Mais quand l’Arménie demande que l’Azerbaïdjan donne le même sens au terme ‘autodétermination des peuples’ que celui communément donné par la communauté internationale, les coprésidents traduisent cela par ‘poser des conditions’.

De plus, si l’on veut aider au règlement d’un problème, il est nécessaire, me semble-t-il, d’en connaître les causes pour essayer d’y apporter une solution, plutôt que faire des déclarations génériques en s’appuyant sur des textes de portée générale. C’est comme voter une loi et la promulguer sans décrets d’application.

Rappelons toutefois que les pays coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE, sont exclusivement des facilitateurs qui pilotent des négociations de paix, et ne peuvent être ni juges ni parties. Ce qui explique leur non-implication sur les causes, c'est-à-dire sur la période soviétique. La communauté internationale a entériné en l’état les quinze ex-Républiques Socialistes Soviétiques de l’ex-URSS en tant que républiques indépendantes (la Russie étant en fait une Fédération). Ce faisant, elle a volontairement fermé les yeux sur les charcutages territoriaux et les déplacements de population effectués sous la houlette du camarade Staline. Il ne faut donc pas s’étonner de voir les problèmes resurgir, même soixante dix ans après :
-       Problème de l’Azerbaïdjan avec L’Arménie pour le Haut-Karabakh ;
-       Problème de la Géorgie avec la Russie pour l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud ;
-       Problème de la Moldavie avec la Russie pour la Transnistrie ;
-       Problème de l’Ukraine avec la Russie pour le Donbass et la Crimée (laquelle a été généreusement octroyée non par Staline mais par le camarade Khrouchtchev).

Les médiateurs tout comme la communauté internationale, soutiennent mordicus l'intégrité territoriale de ces pays et se contentent d’effleurer la notion du droit à l’autodétermination des peuples, laissant les parties régler leurs différends. L’union européenne dans le cadre du partenariat de l’Est, est directement concernée par les cinq états ex-soviétiques précités. Le sixième, la Biélorussie, ayant échappé par miracle aux charcutages.

Bien évidemment, quand il s’agit de tenir la dragée haute à Moscou, l’Occident se lève comme un seul homme, quitte à commettre des bourdes comme par exemple intégrer dix pays d’un coup dans l’UE, sans s’inquiéter de savoir s’ils remplissent les conditions - les célèbres 35 chapitres d’adhésion, mais pour éviter que Poutine ne mette pas la main dessus, quitte à subir les conséquences quelques années plus tard.

Certes le statu quo n’est pas une solution pérenne ni pour les uns ni pour les autres. Toutefois, force est de constater que cette situation de ni-paix ni-guerre semble convenir aux grandes puissances, vu «le mal» qu’elles se donnent pour arracher un préaccord de paix, laissant aux parties en conflit de trouver un terrain d’entente. Cela ressemble pour beaucoup au règlement du problème chypriote sous l’égide des Nations-Unis.

Ménager les susceptibilités turques, qu’elles soient ottomanes ou azéries, est une grande spécialité des pays occidentaux.




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Traductions – revue de presse

Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, et de News.az

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Arménie

«Pour façonner une position sur les trois principes et les six éléments du règlement du conflit du Haut-Karabakh, nous devons comprendre ce que cela signifie. Nous avons un texte et des interprétations différentes. Il est très important pour nous de comprendre sur quelle interprétation nous allons nous appuyer lors des négociations futures,» a déclaré le Premier ministre arménien Nigol Pachinian lors d’une conférence de presse.

Il a ensuite expliqué que 


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Relations Géorgie-Arménie

La présidente récemment élue de la Géorgie, Salomé Zourabichvili, était en visite officielle en Arménie. L'un des sujets de ses négociations avec les dirigeants arméniens était les conflits dans la région. Au cours de sa visite à Erevan, les dirigeants arméniens ont tenté de comprendre ce que la Présidente géorgienne avait voulu dire quand elle avait fait une déclaration sur «l'occupation des territoires géorgien et azerbaïdjanais» lors de sa récente visite à Bakou. Aussi, la présidente a non seulement affirmé sa position sur le conflit du Haut-Karabakh, mais elle a également adressé des reproches aux dirigeants de l'Arménie. 


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Artsakh

Le Chef du département central de l'information du bureau de la présidence de la République de l'Artsakh, David Babayan, a été interviewé.

Q : La participation du Haut-Karabakh au processus de négociation a été récemment le problème numéro un. Quelles sont les approches officielles de Stepanakert à cet égard?

R : Les démarches de Stepanakert en la matière restent inchangées. Il est impossible de 


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Union européenne

«Je suis convaincu que le slogan de la révolution économique reflète l'attention que le gouvernement arménien accorde à l'économie,» a déclaré le chef de la délégation de l’Union européenne en Arménie, l’Ambassadeur Piotr Świtalski, lors de l’événement intitulé «L’UE pour les entreprises» le 15 mars.

Świtalski a de nouveau souligné que l'UE était prête à aider le gouvernement arménien.

"Le gouvernement de la République d'Arménie a besoin de cela car il y a 


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Russie

«Un changement de format du règlement du conflit du Karabakh est possible uniquement sur la base d'un accord entre les parties,» a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la Russie, Maria Zakharova.

«La Russie, en tant que coprésidente du groupe de Minsk de l'OSCE, a exprimé à plusieurs reprises son point de vue à cet égard. Si, à un moment ou à un autre, les parties [au conflit] conviennent que le Haut-Karabakh sera représenté à nouveau dans les négociations [pour résoudre le conflit], ce sera


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Azerbaïdjan

«L’Azerbaïdjan pense que la dernière déclaration du groupe de Minsk de l’OSCE s’adresse notamment à l’Arménie. Certains des avis contenus dans la dernière déclaration des coprésidents du groupe de Minsk de l'OSCE reflétaient également la position de l'Azerbaïdjan.

La déclaration dit encore une fois qu'il est inacceptable de poser des conditions au processus de négociation ou de tenter de modifier le format des négociations, et que les négociations doivent






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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, et de News.az