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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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Après
la récente rencontre Poutine-Erdoğan on peut dire sans se tromper que «Les jeux
sont faits, rien ne va plus». Le Sultan ottoman a mis la barre à droite toute,
au sens figuré comme au sens propre.
Le
vent souffle dorénavant de l’Est et le peu de vernis démocratique qui existait,
a encore diminué. L’Occident n’a plus le vent en poupe. Les vicissitudes(1) créées par l’Union européenne
associées aux tours de vis(2) de Washington ont fini par avoir raison du double jeu
de la Turquie. Comme on dit familièrement : «on ne peut pas avoir le
beurre et l’argent du beurre». Les Brexiteurs en savent quelque chose.
Dans
ce jeu de dupes, le grand gagnant est la Russie. Si Trump régente tant bien que
mal l’Irak, Poutine lui s’occupe de la Syrie. Depuis la fin officielle de
Daech, les Etats-Unis se retirent de la Syrie et la coalition n’a plus de
raisons de lancer des frappes aériennes. Certes, il reste encore des groupes de
résistances à la reprise en main de Bachar el-Assad. Le régime syrien a tenu,
et tient, grâce au soutien de ses alliés russe et iranien. Désormais, la
tentation de renouer avec el-Assad est palpable au nom de l'unité arabe, au nom
de la lutte contre le terrorisme ou pour freiner les ambitions régionales de
l'Iran ; et ce malgré les accusations de crimes de guerres et de crimes
contre l'humanité lancés contre Bachar el-Assad.
Les
gages donnés par Moscou(3) ont totalement
enterrés le froid avec Ankara - Erdoğan s’était excusé auprès de Poutine pour le
bombardier Su-24 russe abattu par la Turquie en novembre 2015. Les relations
sont devenues un échange gagnant-gagnant.
Vladimir
Poutine fait la nique à l’Union européenne qui ne cesse de lui imposer des
sanctions pour l’Affaire ukrainienne, et un pied-de-nez à Washington, par OTAN
interposée, avec l’Affaire des S-400.
Il
en est de même avec Recep Tayyip Erdoğan qui est sans arrêt critiqué pour ses
dérives anti-démocratiques et son comportement envers les Kurdes. Et les
tergiversations sur son adhésion à l’UE n’ont fait que le lancer dans les bras
de Moscou.
Entre
régimes autoritaires teintés de dictature, on ne peut que s’entendre.
(1)
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Suspension des négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE.
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La libéralisation des visas pour l’UE traîne en longueur.
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Critiques permanentes sur la mise en œuvre des processus démocratiques et sur
le respect des libertés.
(2)
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Les Etats-Unis ont mis fin aux accords commerciaux préférentiels avec la
Turquie car elle ne respecte plus les critères, notamment le niveau de
développement économique.
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Doublement des droits de douane sur les importations d'acier et d'aluminium en
provenance de nombreux pays dont la Turquie.
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Profonde mésentente avec l’OTAN suite à l’achat de missiles de défense aérienne
russes S-400, ce qui a entrainé la suspension de livraison de chasseurs F-35.
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Washington a mis en garde Erdoğan de s’en prendre aux Kurdes de Syrie, alliés
de la coalition contre Daech.
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Washington refuse d’extrader son ennemi juré, Fethullah Gülen.
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Sans compter les coups de gueule d’Erdoğan contre le plus fidèle allié de Trump
dans la région, Israël.
(3)
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Reprise des liaisons commerciales.
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Reprise du tourisme russe.
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Inauguration par les deux présidents à Istanbul d’un tronçon du gazoduc transitant
sous la mer noire, Turkish Stream.
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La Turquie peut continuer à faire la police sur le territoire syrien limitrophe
de sa frontière, mais pas au-delà.
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Arménie
Le Premier ministre Nigol Pachinian a déclaré que l'Arménie
répondrait aux menaces de guerre de l'Azerbaïdjan par la paix ou par l'imposition
de la paix, si nécessaire.
«Nous sommes prêts à travailler pour la paix.
Par conséquent, nous proposons une formule acceptable pour la communauté
internationale, ce qui signifie que toute solution au conflit ou toute option
de règlement doit
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Artsakh
Le ministre des Affaires étrangères de
la République d'Artsakh, Massis Mayilian, a reçu l'ambassadeur Andrzej Kasprzyk, représentant
personnel du président en exercice de l'OSCE.
Au cours de la réunion, les parties
ont évoqué les résultats de la visite du Président en exercice de l'OSCE,
ministre des Affaires étrangères de la République slovaque, Miroslav Lajcak,
dans la région.
La situation sur la ligne de contact
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Azerbaïdjan
«Dans un avenir très proche - nous sommes
déjà convenus - une réunion sera annoncée au niveau des ministres des Affaires
étrangères d'Azerbaïdjan et d'Arménie, ainsi que des coprésidents. La rencontre
se tiendra à Moscou en présence probable de Sergey Viktorovich Lavrov», a déclaré le ministre azerbaidjanais des Affaires
étrangères, Elmar Mamedyarov.
«Il est nécessaire de progresser dans le
processus de règlement. Aucune
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Union
européenne
Les dirigeants des six pays voisins de
l’UE, - à savoir l’Arménie, l’Azerbaïdjan, la Biélorussie, la Géorgie, la
Moldavie et l’Ukraine, participeront à une cérémonie organisée par le président
du Conseil de l’UE, Donald Tusk, à Bruxelles, suivie de discussions où ils
s’attendent à discuter de la nécessité de progresser dans les domaines de
l’état de droit, de la gouvernance et de la lutte contre la corruption.
"Le partenariat oriental a évolué dans
un contexte politique pas toujours facile et face aux défis de sécurité de nos
pays partenaires. Il ne s'agit pas d'un
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Nations-Unis
Dans le cadre de la Conférence
économique mondiale tenue en Jordanie, le président arménien Armen Sarkissian a rencontré le
secrétaire général de l'ONU, Antonio
Guterres.
Soulignant l’importance des relations
de l’Arménie avec l’ONU, Armen Sarkissian a déclaré que son pays participait
activement aux travaux de l’organisation et de ses structures.
Il a exprimé le souhait de renforcer
la coopération avec l'UNESCO et l'UNICEF et a souligné la contribution
d'Antonio Guterres aux activités de la Fondation Kalouste Gulbenkian en tant
que membre du conseil d'administration de la Fondation. Les parties ont échangé
leurs points de vue sur les perspectives de coopération.
Le président a vivement apprécié
l'aide apportée par l'ONU aux coprésidents du groupe de Minsk de l'OSCE en tant
que seule structure internationale mandatée par la communauté internationale.
Le président arménien et le secrétaire
général des Nations unies ont salué la réunion du Premier ministre arménien et
du président azerbaïdjanais à Vienne et ont noté qu'il n'y avait pas d'autre
solution que le règlement pacifique du conflit du Haut-Karabakh.
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OSCE
Le 10 avril, conformément à l'accord
conclu avec les autorités de la République d'Artsakh (République du
Haut-Karabakh), la Mission de l'OSCE a effectué une surveillance planifiée du régime de cessez-le-feu.
La surveillance côté Artsakh, a été
assurée par l’ambassadeur Andrzej Kasprzyk (Pologne), Ognjen Jovic
(Bosnie-Herzégovine), Mihail Olaru (Moldavie) et le Colonel Yuri Dudchenko
(Russie), à l’Est d’Akna en direction d’Askeran.
Côté Azerbaïdjan, la mission composée
de Ghenadie Petrica (Moldavie), Simon Tiller (Grande-Bretagne) et du
lieutenant-colonel Ralph Bosshard (Suisse), a effectuée sa surveillance dans le
district d'Aghdam.
Aucun incident n’a été relevé.
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Relations
Turquie-Russie
Les présidents russe et turc, Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdoğan,
ont discuté de questions bilatérales et internationales lors d'une réunion au
Kremlin.
"Nous avons eu l'occasion de discuter de
questions bilatérales tant régionales qu'internationales. A cette époque, nos
ministres étaient en mesure de communiquer avec leurs collègues. Nous devons
maintenant procéder à
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de News.az, de Hurriyet, ainsi que de l’Union européenne.