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Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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Comme
chaque année, certains états et/ou parlements sautent le pas et reconnaissent
le génocide des Arméniens, l’Italie et le Portugal par exemple ; d’autres
n’osent pas aller plus loin pour diverses raisons, en ne pénalisant pas les
négationnistes du génocide des Arméniens, comme par exemple la France ou la
Belgique ; d’autres reconnaissent les massacres de masse commis sur ordre
du gouvernement jeunes turcs, mais n’osent pas les qualifier de génocide pour
des raisons géostratégiques, comme les Etats-Unis ou Israël ; d’autres
s’en fichent royalement ; un dernier enfin, probablement le plus
important, refuse catégoriquement le terme de génocide par peur des répercussions
(réparations), en s’enfonçant dans un négationnisme pur et dur, tançant et menaçant
ceux qui ne partagent pas ses assertions, vous voyez de qui je veux parler :
l’homme malade de l’Europe.
D’ailleurs,
c’est lui faire trop d’honneur que de le considérer comme faisant partie de
l’Europe, alors que seuls 3% de son territoire s’y trouve. L’attachement
pro-européen et plus généralement pro-occidental de la Turquie porte
essentiellement sur les avantages qu’elle en tire sur le plan commercial, voire
militaire, usant judicieusement de sa position géographique. Il suffit
d’ailleurs d’écouter les discours des dirigeants, lesquels contredisent leurs
actes qui n’ont rien de démocratiques. On notera toutefois qu’une infime partie
de la population turque ne partage pas le point de vue gouvernemental, à
laquelle il faut ajouter les minorités à commencer par les Kurdes.
Quant
aux valeurs (démocratiques) que la Turquie est sensée mettre en œuvre, elles ont
fait long feu. Si depuis 1987, la Turquie a réussi à s’attirer les bonnes
grâces de l’Union européenne jusqu’à obtenir non seulement l’ouverture des
négociations d’adhésion (2005) mais également les milliards versés depuis(1), avec la crise syrienne et surtout
le coup d’état manqué de 2016, les relations avec les Occidentaux se sont
fortement dégradées ; D’où une embellie avec Moscou.
Il
est clair au vu de ces dysfonctionnements répétitifs, qu’il va arriver un
moment où l’UE va officiellement suspendre les négociations d’adhésion, voire
les rompre si la clique au pouvoir persiste dans ses actes.
Et
même si Ankara corrigeait son comportement vis-à-vis de l’Union européenne,
reste le problème épineux de Chypre (membre de l’UE), dont il occupe
militairement le tiers depuis 1974. On est bien loin du ‘zéro problème avec les
voisins’.
N.B :
Pour en savoir plus, à lire un article très
complet qui fait le point sur les relations UE-Turquie.
(1) En 2004, le pays a reçu 250 millions
d'euros, en 2005, 300 millions, et encore 500 millions en 2006. Sommes liées
aux procédures de transition en vue de l'entrée future de la Turquie dans l'UE.
Dans le même temps, le programme MEDA garantissait à la Turquie un soutien
financier de 900 millions d'euros dans la période de 2000 à 2006. De 2007 à
2013, le soutien financier à la Turquie s’est élevé à 2,5 milliards d'euros. Le
programme IPA II pour les années 2014 à 2020 prévoie 4,5 milliards d'euros
supplémentaires. La Banque européenne des investissements via d'autres fonds,
avait octroyé 11,5 milliards d'euros, et la Commission européenne, pour sa
part, 2,3 milliards de plus destinés à soutenir la compétitivité des moyennes
et petites entreprises turques sur le marché international. Montants auxquels
il faut ajouter les 6 milliards promis par la Chancelière Merkel pour bloquer
les migrants à la frontière turque.
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Arménie
«Plus d'un siècle après le génocide des Arméniens,
la Turquie continue de défier de manière flagrante l'opinion publique
internationale et la réalité historique,»
a déclaré dans un communiqué le ministère
des Affaires étrangères arménien. Le Ministère a exhorté la communauté
internationale à condamner fermement l'injure et les atteintes à la mémoire et
à la dignité des victimes du génocide et de leurs survivants.
«Le 24 avril, les Arméniens du monde entier
ainsi que les amis du peuple arménien et de l’humanité ont commémoré le 104e
anniversaire du génocide arménien. De nombreux pays, communautés et sociétés
ont participé à cette commémoration dans le monde entier. Nous sommes
reconnaissants à
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Portugal
Le parlement du Portugal a voté le 26
Avril pour exprimer sa tristesse à l'égard des victimes du génocide arménien de
1915, préservant ainsi la mémoire en tant qu'élément essentiel de la
réconciliation entre les peuples et de la défense des valeurs fondamentales de
l'humanité.
Selon le texte de la motion,
«Le 24 avril 1915, environ 250 intellectuels
arméniens ont été rassemblés et assassinés sur l'ordre du gouvernement des
Jeunes Turcs. 1,5 millions d'Arméniens ont finalement été tués dans un génocide
entre 1915 et 1923.
Les historiens et la communauté
internationale considèrent que la destruction systématique des Arméniens est le
premier génocide du XXe siècle. Les principaux organisateurs du génocide ont
été condamnés à mort ou à l'emprisonnement pour leurs crimes devant les
tribunaux militaires ottomans (1919-2020), mais les sentences de ces tribunaux
n'ont jamais été exécutées.
Cette évocation est une leçon pour notre
époque car, étant donné le niveau actuel du nationalisme, de la xénophobie et
de l'intolérance dans le monde, il est essentiel de se rappeler les abysses du
passé. C’est également à travers la culture de la mémoire que l’Assemblée s’est
engagée à défendre les droits de l’homme et à souligner l’importance de
renforcer le dialogue entre les peuples, les religions, les cultures et les
civilisations".
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Union
européenne
Le Riksdag suédois a approuvé l'accord de partenariat global et
renforcé entre l'UE et l'Arménie (CEPA), et a voté en faveur de la proposition du
gouvernement.
"L'objectif de l'accord est de renforcer
les relations bilatérales et le dialogue politique entre l'UE et l'Arménie. Les
parties doivent poursuivre leur coopération afin de promouvoir le commerce et
les investissements, tout en renforçant le développement de la démocratie et
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Géorgie
«La construction d'une base militaire
américaine en Géorgie n'est pas opportune et peut être perçue comme une
provocation. Une telle opération attirera non seulement l'attention de la
Russie, mais également celle des organisations terroristes activement
représentées dans notre région. Nous devons approfondir nos relations avec les
États-Unis, mais pas prendre des mesures qui provoqueraient d'autres États», a déclaré la présidente géorgienne Salomé Zurabichvili.
La Géorgie et les États-Unis ont signé
une Charte de partenariat stratégique en 2009. Tbilissi collabore étroitement
avec l'OTAN depuis 1994 et a déclaré à plusieurs reprises son désir de
rejoindre l'Alliance. En août 2015, le centre conjoint de formation et
d'évaluation Géorgie-OTAN a ouvert ses portes sur la base militaire de
Krtsanisi, près de Tbilissi.
En avril, le ministre géorgien de la
Défense, Levan Izoria, a proposé de doter les États-Unis et les pays de l'OTAN
d'infrastructures militaires géorgiennes pour la conduite d'exercices militaires.
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Turquie
La déclaration du président américain
Donald Trump à l’occasion du 104e anniversaire du génocide arménien a de
nouveau irrité le ministère des Affaires
étrangères de la Turquie.
Tout comme l’an dernier, la Turquie a
été irritée par les «expressions inexactes et
l'interprétation subjective de l'histoire»
de Trump. Bien que le mot génocide n’ait pas été employé, la Turquie a
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Russie
«Le président Vladimir Poutine et son homologue Recep Tayyip Erdoğan ont souligné la nécessité de continuer à
coordonner étroitement les activités des deux pays dans la province syrienne
d'Idlib ainsi que l'importance du respect de la souveraineté de la Syrie,» a déclaré mardi le service de presse du Kremlin.
"Les parties ont à nouveau discuté de la
situation en Syrie. À la lumière de la 12ème réunion internationale sur la
Syrie tenue à Nur-Sultan du 25 au 26 avril, elles ont confirmé que le lancement
d'un comité constitutionnel syrien dans les meilleurs délais était une priorité.
Les parties ont de nouveau confirmé que la souveraineté et l'intégrité
territoriale de la Syrie doivent être respectées.
En outre, les deux présidents ont souligné la
nécessité de continuer à coordonner étroitement les activités de la Russie et de
la Turquie dans la province syrienne d'Idlib et de prendre des mesures
efficaces pour réprimer les groupes terroristes", indique le communiqué.
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Azerbaïdjan
«La position de l'Azerbaïdjan sur le
règlement du conflit entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan dans le Haut-Karabakh n'a
pas changé.
Notre position de principe est que cette
question doit être résolue dans le cadre de l'intégrité territoriale de notre
pays, sur la base des décisions et résolutions adoptées par les organisations
internationales, conformément à l'Acte final d'Helsinki, aux résolutions du
Conseil de sécurité des Nations Unies. Il n'y a pas
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, de News.az, ainsi que de l’Union européenne.