Commentaires et Traductions de Gérard Merdjanian
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Commentaires
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Mettant
en pratique les préceptes du romain Végèce, «Si vis pacem, para bellum» (Si
tu veux la paix, prépare la guerre), le président azerbaidjanais İlham Heydər
oğlu Əliyev contrevenant aux décisions prises lors de la dernière rencontre
avec son homologue arménien Nigol Pachinian sous l’égide des coprésidents du
groupe de Minsk de l’OSCE, a lancé des exercices militaires de grande envergure.
(cf. Azerbaïdjan)
Ces
exercices ont pour objet de repousser un ennemi ‘potentiel’. Je vous laisse
deviner le nom de l’ennemi, susceptible d’attaquer l’Azerbaïdjan. Plutôt que
laisser se rouiller un armement acheté à coup de milliards, autant s’en servir,
même si on ne peut pas réellement cibler l’ennemi.
Tout
le monde se souvient des essais réels sur l’Arménie de drones d’attaque suicides
israéliens, réalisés par l’industriel Aeronautics Defense Systems Lt. pour démontrer
l’efficacité de son matériel. Suite au dépôt d’une plainte auprès du ministère
israélien de la Défense, ce dernier a suspendu les licences d’exportations de
trois officiels d’un fabricant de drone suspecté d’avoir testé l’un de ses «
drones suicide » contre l’armée arménienne en 2017, en violation de la loi
israélienne.
La
phobie des dirigeants azéris envers les Arméniens est telle que toute personne
d’origine arménienne, et ce quelle que soit sa nationalité, est indésirable en
Azerbaïdjan. Cet ostracisme s’adresse également à toute personne ayant posé le
pied en Artsakh (Karabakh) sans avoir demandé l’autorisation à Bakou. Ce qui
entraine un ‘blacklistage’ du contrevenant. Quant aux rares personnes
autorisées, il leur est demandé de faire un article très favorable envers
l’Azerbaïdjan, en enfonçant au maximum les ‘occupants’ arméniens, et plus
particulièrement leur travail de ‘vandalisme’. Bien évidemment, en passant sous
silence les exactions de la soldatesque azérie.
Un
racisme tel, que le footballeur du club d’Arsenal, Henrikh Mkhitarian, a
préféré annuler son déplacement à Bakou dans le cadre de la finale de l'UEFA
Europa League, sa sécurité physique étant fortement compromise, malgré les
promesses des autorités azerbaidjanaises.
Le
satisfecit des coprésidents laisse quelque peu rêveur, quand on voit comment le
potentat azéri met en œuvre l’engagement, pris au Sommet de Vienne, de préparer
sa population à la paix. Constat de défaillance que les médiateurs se garderont
bien de transmettre à l’intéressé. Surtout pas un mot plus haut que l’autre et
aucune remarque désobligeante ; Courage fuyons !
La
poudre aux yeux jeté par le camarade Aliev atteint son but et touche un grand
nombre de personnes, optimistes invétérés qui voient le bien partout, comme par
exemple le haut commissaire de l’UE chargé des Affaires étrangères et de la
politique de sécurité, Federica Mogherini, qui a déclaré : «(…) je nourris un certain
espoir concernant l’avancée du processus et sur la disposition des deux pays
à remplir leurs engagements (…)»
Je
reste persuadé que fermer les yeux sur la position maximaliste de Bakou, (libérer
tous les territoires occupés), en se contentant de rappeler le Droit et
les normes internationales, non seulement ne fera pas progresser la résolution
du conflit du Karabakh, mais encouragera le dictateur à poursuivre son but.
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Arménie
«Il y a effectivement une base russe en
Arménie. Elle agit selon un accord et revêt une grande importance. Il peut y
avoir divers problèmes dans les relations mutuelles, mais cela ne signifie pas
qu'il faut remettre en question l'existence de la base», a déclaré le ministre arménien des Affaires
étrangères, Zohrab Mnatsakanian.
La 102ème base militaire russe est
déployée à Gumri au Nord de l'Arménie. Le 20 août 2010, la Russie et l'Arménie
ont prolongé jusqu'en
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Artsakh
«Les tentatives de l'Azerbaïdjan de présenter
les résolutions de sécurité des Nations Unies sur le Haut-Karabakh (Artsakh)
comme base légale du règlement du conflit du Karabakh sont un exemple frappant
d'interprétation arbitraire de documents,»
a indiqué le Service de presse du ministère
des Affaires étrangères de l'Artsakh.
«Selon une approche acceptée par la
communauté internationale, les États-Unis, la Russie et la France ont été
chargés de mener une mission de médiation dans le cadre du
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OSCE
La surveillance de la frontière Azerbaïdjan-Arménie, qui s’est déroulé
mercredi conformément au mandat du Représentant personnel du Président en
exercice de l’OSCE, s’est passée sans incident.
Côté Arménie, la mission était
conduite par Ognyen Yovic (Bosnie-Herzégovine) et Ghenadie Petrica (Moldavie) près
du village de Baghanis.
Côté Azerbaïdjan, ce sont Mihail Olaru
(Moldavie) et Simon Tiller (Grande-Bretagne) qui ont mené la surveillance dans
le district de Gazah.
Au bureau du gouverneur de Tavouch,
les responsables de l'OSCE ont été informés de la situation à la frontière et
des statistiques sur les violations du cessez-le-feu par l'Azerbaïdjan. Données
que les observateurs ont portées sur leur rapport.
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Union
européenne
Le ministre arménien des Affaires
étrangères Zohrab Mnatsakanian, qui est à Helsinki en visite de travail, a
assisté vendredi à la 129e session du
Comité des ministres du Conseil de l'Europe (CoE), lequel était également
consacré au 70e anniversaire de cette organisation. Trente ministres des
Affaires étrangères des pays membres de l’Organisation participaient à la
rencontre.
Dans son allocution, Zohrab Mnatsakanian a félicité tout le
monde à l'occasion du 70e anniversaire du CoE et a déclaré : «Dans le contexte des multiples défis auxquels nos engagements
collectifs sont confrontés, l'unité européenne est une demande impérieuse. La
complaisance à l'égard
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France
Le ministre azerbaïdjanais des
Affaires étrangères, Elmar Mammadyarov,
a rencontré le ministre français des Affaires européennes et des Affaires
étrangères de la, Jean-Yves Le Drian.
Les ministres ont discuté des
possibilités de coopération dans les domaines politiques, économiques,
commerciaux, humanitaires et autres, entre l'Azerbaïdjan et la France, et ont
souligné le potentiel considérable de développement de la coopération entre les
deux pays, ainsi que
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Turquie
«La Turquie s'efforce activement de résoudre
le conflit du Haut-Karabakh. La Turquie dans son ensemble est favorable à un
règlement pacifique des conflits dans le Caucase du Sud,» a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Cavuşoğlu. Et de souligner :
«La résolution du conflit du Haut-Karabakh est
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Géorgie
"La Géorgie coopère activement avec
l'OTAN ; la voie à suivre pour l'intégration dans l'alliance est le droit
souverain et le choix de notre pays. Je tiens également à dire que la
coopération entre la Géorgie et l'OTAN n'est pas dirigée contre la Russie ou un
autre pays", a déclaré la présidente
géorgienne Salomé Zourabichvili. Et
d’ajouter : "la coopération entre la
Géorgie et l'OTAN vise à contribuer à la préservation et à l'établissement de
la paix et de la stabilité dans la région".
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Azerbaïdjan
L'armée azerbaïdjanaise a réalisé des exercices tactiques opérationnels à
grande échelle impliquant différents types de troupes, corps d'armée et
formations.
L'objectif principal des exercices était
de repousser une attaque ennemie de nuit, particulièrement dans des conditions
climatiques difficiles, en livrant des frappes sur les positions ennemies dans
différentes directions et en lançant des opérations offensives sur ces troupes.
Les exercices ont impliqué jusqu’à 10.000
militaires, 150 chars, des véhicules blindés, près de 200 supports de roquettes
et d’artillerie de différents calibres, de multiples systèmes de
lance-roquettes, des mortiers, ainsi que 35 avions et des hélicoptères.
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Le
coin des experts
«L'exacerbation des relations américano-turques
se poursuivra. La pression américaine sur la Turquie s'intensifie, mais cela ne
conduit pas encore le président Recep Tayyip Erdoğan à modifier son approche,» a confié Le directeur de l’Institut d’orientologie de
l’Académie nationale des sciences d’Arménie, le turcologue Ruben Safrastian.
"D'autre part, la situation économique turque
se dégrade, notamment à la suite des sanctions américaines. Le président Donald
Trump peut utiliser habilement la tension dans les relations avec la Turquie
pour ses objectifs politiques.
Les Américains ne feront pas de concessions à
la Turquie, qui dépend beaucoup des États-Unis. Il n'existe aucune condition
préalable réelle pour changer la situation en termes de coopération géopolitique
et stratégique entre les deux pays.
La Turquie est un membre dévoué de l'OTAN et
ne changera pas son vecteur géopolitique. D'autre part, les Etats-Unis
considèrent la Turquie comme un facteur important de sa propre sécurité.
En renforçant ses relations avec les
États-Unis, Ankara tente de renforcer son influence dans la région et tire
également parti de l'escalade actuelle des tensions dans les relations entre
Washington et Téhéran," a précisé
Safrastian.
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Extrait de Radiolour, de PanArmenian, de News.am, et de News.az